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Net citoyen

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Internet va-t-il renforcer les radicalités d'opinion ? - Numeram. Le politologue Thierry Vedel a publié un article très intéressant dans le Monde sur les résultats d'une enquête réalisée dans le cadre du projet Mediapolis "Information politique et citoyenneté à l'ère numérique", menée par le Centre de recherches politiques (Cevipof) de Sciences Po et le Centre d'analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias (Carism) de l'Institut français de presse. Il y décrit le creusement d'une "fracture civique", entre ceux qui s'informent et participent au débat politique notamment grâce à Internet, et ceux qui profitent de la multiplication des sources de divertissement offerts à l'ère numérique pour éviter au contraire les discussions politiques : Le phénomène est d'autant plus préoccupant pour la richesse du débat politique que l'enquête montre qu'il y a plus encore sur Internet qu'ailleurs le phénomène d'une "dissonance cognitive", qui pousse les internautes à l'aller consulter que les sources d'information avec lesquelles ils sont en accord.

“Tourner l’apathie citoyenne actuelle en activisme citoyen” Divina Frau-Meigs, sociologue des médias, professeur à l'université Paris 3 Sorbonne, directrice du master pro “ingénierie de la formation à distance et de l’éducation aux médias”, revient dans une interview sur les questions posées par le billet d'Andreas Kluth sur la non-crise des médias. Image CC Flick m-c Nous avons demandé à deux spécialistes de la formation aux médias de réagir au billet d’Andreas Kluth sur la non-crise des médias.

Entretien avec Divina Frau-Meigs, sociologue des médias, professeur à l’université Paris 3 Sorbonne, directrice du master pro “ingénierie de la formation à distance et de l’éducation aux médias”. Andreas Kluth estime qu’il n’y a pas de crise de l’information car nous n’avons jamais été aussi bien informés. Partagez-vous son point de vue ? En partie seulement, surtout si information veut dire « actualité », ce qui semble être l’angle de vue d’Andreas Kluth. Image CC Flickr GeekMom Heather Photo CC Flickr kmevans Photo CC Flickr USDAgov.

Permettre à tous les jeunes de s’insérer dans la société telle q. Bruno Devauchelle, formateur chercheur au CEPEC de Lyon, qui étudie l’intégration des TIC dans l’enseignement, la formation et l’éducation, réagit au billet d'Andreas Kluth, en abordant la question du point de vue des jeunes. Photo CC Flickr Skokie Public Library Nous avons demandé à deux spécialistes de la formation aux médias de réagir au billet d’Andreas Kluth sur la non-crise des médias. Voici la contribution de Bruno Devauchelle, formateur chercheur au CEPEC de Lyon, qui étudie l’intégration des TIC dans l’enseignement, la formation et l’éducation. Il aborde la question du point de vue des jeunes. Ce n’est pas parce que l’information est accessible facilement que l’on est informé. Ce constat qui peut sembler une évidence prend une autre couleur si l’on y introduit la dimension des vecteurs de l’information que sont les médias.

L’information ne se réduit pas aux médias et cela depuis toujours (les médias sont une invention assez récente). Infléchir la forme de l’enseignement. Web 2.0, propagation et crise. Difficile de ne pas remarquer la transformation de l'écosystème médiatique lié à ce qu'il est convenu d'appeler le Web 2.0.

Elle a donné naissance à tout un secteur économique et à de nouvelle professions comme community manager; (animateur de discussions à l'intérieur d'un organisation et chargé de celles qui se déroulent à l'extérieur) ou formateur en e-influence, quand ce n'est "hub manager" (traduction approximative : qui s'occupe de la communication d'une entreprise en mobilisant tous les vecteurs possibles de sa communication, techniques ou humains...). Du reste, l'entreprise se veut de plus en plus "2.0" pour améliorer à la fois ses modes de travail interne et leur relation avec des clients en perpétuelle demande de réactivité, comme s'il s'agissait d'un réseau quasi militant.

Les plus malins ne manquant pas d'affirmer que tout cela est dépassé et qu'il faut désormais penser "Web 3.0" ou "Web 4.0". La conjonction des deux aboutit. GB: tous les services publics en ligne d’ici quatre ans | Owni.f. Selon le Times, le Premier ministre Gordon Brown présentera ce lundi un ambitieux plan visant la mise en ligne de tous les services publics britanniques d'ici les quatre prochaines années. Selon le Times, le Premier ministre Gordon Brown présentera ce lundi un ambitieux plan visant la mise en ligne de tous les services publics britanniques d’ici les quatre prochaines années. EDIT: D’après le Guardian, Brown compare d’ailleurs la propagation de l’internet à large bande dans tous les foyers avec celle de l’électricité … Tous les Britanniques disposeront à terme de leur propre page Internet et accéderont via un identifiant unique à toute une série de services locaux et nationaux (réclamer un passeport, un document officiel, payer leurs impôts, réclamer une plaque d’immatriculation, etc.)

“I don’t want to go to a government office to do a government thing. Qu’en est-il en Belgique ? Et en France ? Où en sont vos administrations dans la mise en ligne de leurs documents ? Pour un gouvernement 2.0. La transparence politique, un mouvement inéluctable avec le net. L'Assemblée Nationale s'ouvre à plus de participation citoyenne. Faut-il y voir un effet de l'initiative NosDeputes.fr, dont le site Internet qui permet de commenter l'activité parlementaire concurrence de plus en plus le site officiel de l'Assemblée Nationale, et pousse la démocratie à devenir davantage... démocratique ?

Les services de la chambre basse du Parlement ont en effet décidé de donner désormais la possibilité aux internautes de déposer leurs observations sur les études d'impact qui accompagneront les projets de loi déposés depuis le 17 mars 2010. En application de l'article 83 du Règlement de l'Assemblée adopté l'an dernier, les internautes peuvent à cette occasion faire valoir leurs observations, qui seront transmises aux rapporteurs des projets de loi concernés. Lesquels pourront en faire synthèse en annexe de leur rapport transmis à l'ensemble des députés. Les contributions restent ouvertes jusqu'à l'examen du texte par la commission saisie au fond. Dommage que ça n'ait été mis en place qu'après examen des lois Hadopi et Loppsi.

Anarchisme : la force d’émancipation sociale. Dans un opuscule intitulé Raison contre pouvoir, le pari de Pascal, Jean Bricmont interviewe Noam Chomsky. Il lui demande notamment « N’est-il pas vrai que toutes les formes d’auto-organisation selon les principes anarchistes se sont finalement effondrées (pensez aux diverses communautés dans les années 1960 et 1970, mais il y a aussi des expériences antérieures) ? » Avec un raisonnement semblable, on aurait pu conclure au XVIIIe siècle que les tentatives d’établir la démocratie politique ou d’abolir l’esclavage ou de protéger les droits des femmes ou bien… ayant toujours échoué, pourquoi alors devrions-nous même essayer de promouvoir la paix et la justice et les droits de l’homme ?

Demande Chomsky. C’est là à coup sûr un piètre argument. […] Je suis aussi en désaccord avec l’observation historique que vous faites. Il n’y a pas de « principes anarchistes » fixes, une sorte de catéchisme auquel il faudrait prêter allégeance. Ne nous leurrons pas. Choisissez votre camp. « Un mec qui va sur Internet n'a pas de pays »