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Demain le journalisme

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“Le journaliste doit apprendre à relayer l’information, pas sa m. Après le “Tous sur Twitter”, le “Tous sauf Twitter” ? «Sur le papier, une fois le journal achevé, on retourne à la vraie vie. Pas sur le Web» W.I.P. demande à des invités de donner leur point de vue. Ici, Alexandre Sulzer, journaliste à 20 Minutes, passé du Web au print. Ne pouvant répondre au questionnaire des travailleurs du Web, réservé à ceux-ci, il explique ses conditions de travail, et les différences entre ce qu’il a vécu en ligne et ce qu’il vit sur l’imprimé. Pas mal de journalistes print ont abandonné leur ancien support au profit d’Internet, média plus moderne, Terre promise d’un avenir radieux où il n’est plus question de ringards coûts d’impression ou de distribution, où l’info est vécue vraiment live et où les contraintes de taille et de bouclage ont (presque) disparu. Peu de journalistes ont fait le chemin inverse. J’en fais partie. Rédacteur généraliste sur le site 20minutes.fr, je travaille aujourd’hui pour la locale Grand Paris du journal papier 20 Minutes.

>> Lire le décryptage des résultats du questionnaire sur les travailleurs du Web >> Le type de contrat: il n’a pas changé. Alexandre Sulzer. Information politique: cinq choses à changer en urgence » Article » OWNI, Digital Journalism. L'interview de Nicolas Sarkozy par David Pujadas le 12 juillet dernier a mis en lumière le manque de mordant des journalistes français. Voici quelques pistes de fond pour pallier cet asservissement flagrant au pouvoir politique. L’interview du chef de l’État par David Pujadas le 12 juillet dernier témoigne du manque de pugnacité de nos journalistes télé face aux politiques. Tutelle politique du service public, révérence historique, manque de préparation et différentiel de moyens.

L’information politique télévisée doit changer. David Medioni, journaliste à CB News, compare la prestation de David Pujadas au travail réalisé par Mediapart ces derniers jours. Il y voit fort justement une fracture journalistique entre ceux qui enquêtent et font leur travail de vérification tels Edwy Plenel et les autres, simples « passeurs de plats ».

Je loue comme lui le travail de Mediapart et pas uniquement sur l’affaire Bettencourt (voir leur enquête remarquable sur l’affaire Karachi). Un journaliste payé par ses lecteurs ? | Owni.fr. L’hebdomadaire culturel Télérama vient de publier mercredi un assez bon article intitulé Journaliste à louer. Le papier pose notamment cette question : un lecteur peut-il directement financer le travail d’un journaliste ? L’hebdomadaire culturel Télérama vient de publier mercredi un assez bon article intitulé Journaliste à louer. Le papier pose notamment cette question : un lecteur peut-il directement financer le travail d’un journaliste ? Certes, l’idée du « crowdsfunding » (« financement par la foule ») n’est pas nouvelle ; elle est aujourd’hui très tendance et parfois un peu « tarte à la crème » (le financement d’une partie du travail journalistique par les lecteurs, c’est quand même l’un des piliers de l’économie de la presse écrite).

Mais cette idée d’instaurer une relation directe entre un journaliste et une communauté d’internaute-financeurs, n’en constitue pas moins une piste intéressante pour l’avenir de notre métier. En tout, cela donne envie d’être testé grandeur nature 1. 2. « Comment rendre l’AFP à nouveau indispensable » | Owni.fr. Bakchich publie ce matin le rapport rendu par Frédéric Filloux à Pierre Louette, PDG de l'AFP, au début du mois de février, dans lequel l'ancien directeur de la rédaction de Libération, puis de 20 minutes, chroniqueur chez Slate.fr et chez lui, se propose de répondre à la question « Comment rendre l'AFP à nouveau indispensable dans le contexte d'une information surabondante et dévalorisée ».

Ce n’est pas un scoop, mais c’est bigrement intéressant. Bakchich publie ce matin le rapport rendu par Frédéric Filloux à Pierre Louette, PDG de l’AFP, au début du mois de février, dans lequel l’ancien directeur de la rédaction de Libération, puis de 20 minutes, chroniqueur chez Slate.fr et chez lui, se propose de répondre à la question « Comment rendre l’AFP à nouveau indispensable dans le contexte d’une information surabondante et dévalorisée ». « Les flux de l’agence sont perçus comme trop abondants et génèrent un déchet excessif. AFP Media Dashboard. (Fermez les guillemets) Carlo de Benedetti: «Ce qui est grat. Lui, c’est le président du groupe L’Espresso.

Un groupe en forme d’empire qui détient le quotidien italien La Republicca, connu notamment pour ses questions non complaisantes et ses révélations sur les affaires de Silvio Berlusconi, l’hebdomadaire L’Espresso, seize quotidiens locaux, trois radios et… une régie publicitaire. Car Carlo de Benedetti est avant tout un homme d’affaires. Il regarde donc de près la «valeur» des informations publiées. Il donnait ce jeudi 18 février une conférence à Sciences Po, à Paris, sur le thème «Internet et journaux: la voie de la démocratie contre le populisme».

Vous opposez la presse écrite, qui serait le lieu d’un journalisme approfondi et d’analyse, à Internet qui ne produirait que dans l’urgence. Oui, il existe des sites de fond. Vous dénoncez également le risque d’Internet de mener au populisme… Je ne dis pas qu’Internet ne soit pas un outil spectaculaire de transmission des messages. Ozal Emier. Les journaux tels que nous les connaissons: un “accident histori. Le business model de la presse traditionnelle s'est construit dans un contexte qui ne se reproduira plus explique Clay Shirky. Il se montre du coup très pessimiste sur l'avenir du journalisme "chien de garde". Le business model de la presse traditionnelle s’est construit dans un contexte qui ne se reproduira plus explique Clay Shirky. Il se montre du coup très pessimiste sur l’avenir du journalisme “chien de garde”. Je m’étais déjà promis de relayer ce point de vue, mis de l’avant récemment sur Six Pixels of Separation, le célèbre blogue du non moins célèbre Mitch Joel, président de Twist Image.

Et, alors que l’on vient d’apprendre de CanWest Global, qui possède entre autres le réseau de télévision Global, The National Post, et plusieurs autres quotidiens dont The Gazette à Montréal, vient de placer certaines de ses divisions sous la protection de la loi de la faillite, cela tombe (hélas) d’autant plus à point nommé. Photo CC Flickr chéggy Alors voilà. Photo CC nc-by noodlepie. "Le Monde" devient "une marque globale" sur le papier et le numé. Le Monde exclusivement payant : fin d'un rêve ou erreur stratégi.

Mise à jour : Philippe Jannet, directeur du Monde.fr, nous explique pourquoi selon lui la version gratuite du site sera en fait plus riche qu'auparavant. On le voyait venir depuis longtemps. En fait depuis l'appel du puissant Rupert Murdoch, qui a signalé l'an dernier à tous les grands journaux qu'il était temps de mettre fin à la gratuité de l'information sur Internet. Le Monde a ainsi annoncé qu'à partir du 29 mars, "et de façon progressive", tous les articles du quotidien ne seront plus accessibles gratuitement sur le site du journal, mais réservés aux seuls abonnés. Les offres iront de 6 euros par mois pour la lecture sur Internet uniquement à 29,90 euros par mois pour une offre dite "quadriple play" qui permettra l'accès au Monde sur le site internet, sur iPhone et l'iPad, ainsi que l'envoi de la bonne vieille version imprimée sur du papier recyclé. Financièrement, la décision est compréhensible.

Mais sur le long terme, la stratégie sera-t-elle payante ? Les sites du Times et du Sunday Times payants à partir de juin - Le journal anglais Times a confirmé aujourd’hui que son édition en ligne et celle de son édition du dimanche le Sunday Times allaient devenir payantes dès juin 2010. Il confirme les déclarations de sa société mère News Corporation qui annonçait en août que tous ses journaux allaient suivre le modèle payant initié par le Wall Street Journal. Ce modèle a été prouvé efficace puisque le journal d’analyse financière accumulait 407 000 inscrits payant au premier semestre 2009, payant 1,99$ par semaine. Le prix de ces éditions dématérialisées est fixé à 1,5€ pour une journée ou 3€ pour une semaine. L’accès à l’édition web est gratuit pour les abonnés à l’édition papier.

Signalons à ce propos qu’une fois encore les membres de la zone euro se voient appliquer un taux de change très défavorable, le prix à la journée étant de 1£ en Angleterre (soit 1,12€ au taux de change d’aujourd’hui). The Times passe au payant et se passe de Google - Etreintes digi. Murdoch en rêvait et, bien sûr, le magnat des médias le fait : le site Internet de son quotidien britannique The Times, ainsi que la version dédiée à l'édition dominicale Sunday Times, passent au payant. A compter d'aujourd'hui, les lecteurs de ces titres ont un mois pour découvrir les nouvelles fonctionnalités avant de voir les deux sites basculer derrière une barrière de péage. Dès lors - et c'est une petite révolution -, quasiment tous les contenus nécessiteront d'être inscrit sur le site pour être visible. Autrement dit : quasiment aucun article du Times ne ressortira désormais sur Google News, l'agrégateur d'articles que Rupert Murdoch considère comme le haut mal.

En revanche, les journalistes auront le droit de promouvoir leurs papiers sur Twitter (intéressant par rapport au nouveaux paradigmes de découverte de l'info, non ?) Enfin, le payant s'accompagne d'une refonte du site ainsi que d'une modification de son URL. De TimesOnline.co.uk... [via The Guardian] ElectronLibre. Où sont passées les communautés des. Crédit: Flickr/CC/Gerlos Une heure après la diffusion de l’émission Les Effroyables Imposteurs, mardi 9 février sur Arte, on trouvait seulement 9 commentaires d’internautes sur le site de la chaîne. Sur Twitter et Facebook, au même moment, une centaine de messages parlant de l’émission affluaient. En ligne, il n’y a plus, figée dans un seul et même endroit, ce que l’on appelait autrefois une «communauté». Celle-ci, éparse, se dilue ailleurs, sur les réseaux sociaux et sur d’autres sites que le seul site émetteur de l’information / émission commentée.

Le phénomène n’est pourtant pas nouveau. Quand, en mai 2009, est publié l’article «Les forçats de l’info», sur la condition des journalistes Web, il fait l’objet d’une pluie de réactions de la part des intéressés. Mais pas dans l’espace prévu à cet effet sous l’article publié sur lemonde.fr — neuf mois après, il n’y a que 23 commentaires. Dilemme C’est tout l’enjeu de l’initiative menée par Europe 1.

Labyrinthe d’identifiants Alice Antheaume. Sites de presse magazine: la vitesse contre la qualité. Retour sur une enquête inédite de la Columbia Journalism Review analysant l'organisation des rédactions magazine à l'heure du web. Photo CC Flickr Felipe_Barreto Aujourd’hui, la plupart des groupes de presse en France sont engagés dans une réflexion —et engagent de profondes réformes— sur l’organisation de leurs rédactions. Celles-ci doivent-elles être « bimédia », la rédaction « papier » doit-elle alimenter le site web et dans ce cas dans quelles conditions ?

Qui doit avoir le final cut ? Est-ce la rédaction en chef du papier, celle du web, ou encore une rédaction en chef arbitre ? Quelle place doit avoir le secrétariat de rédaction ? Etc. Menée par sondage (auquel répondirent 665 journalistes ou responsables de rédaction), cette étude ne concerne pas les quotidiens, mais exclusivement, comme son titre l’indique, les « Magazines and Their Web Sites » américains [l'enquête ici - Pdf - payant: 25 $].

Voici les 6 points principaux : 1 – La qualité de l’information est dégradée sur le web. Digital journalism » Article » #ijf10: “Nous ne savons pas ce qu. Le journalisme évolue très rapidement. De nouvelles équations se mettent en place: un tweet est une information, un commentaire de qualité est l'équivalent d'un petit article… Bref, le journalisme de conversation devient une réalité. Le Huffington Post compte une équipe d’une bonne vingtaine de modérateurs. Il est vrai qu’avec 2,3 millions de commentaires postés par mois, le travail ne manque pas. Josh Young, Social media editor, explique que l’idée principale qui sous-tend son travail est de faire du site “un endroit accueillant [a welcoming place]“. La logique est la suivante: “Les internautes lisent les informations pour avoir quelque chose à dire et à discuter dans la journée.

Et… les partagent. “Nous faisons en sorte qu’ils soient très facile pour les gens de partager leurs histoires [stories] sur Facebook et Twitter.” Pour autant, il ne faudrait pas croire que tout le monde participe à cette conversation. Reste la question cruciale de signaler les commentaires “inappropriés”. Qui es-tu, visiteur unique? Crédit: Flickr/CC/Brennan Moore Le terme «visiteur unique» est un faux ami. Car le visiteur unique (VU) n’est pas vraiment unique. Cette unité de mesure de l’audience, graal des sites Web pour le marché publicitaire, désigne un «individu qui a cliqué sur le contenu d’un site au moins une fois pendant la période mesurée (généralement un mois, ndlr)», m’explique Berit Block, analyste européen pour l’institut Comscore, qui évalue le trafic des sites Web.

Alors pourquoi s’appelle-t-il unique? Rien compris? >> A ce stade de l’article, j’ai peut-être perdu du monde. Sur plus de 35 millions d’internautes en France que compte Médiamétrie, 22,7 millions d’internautes (2 sur 3) ont surfé, en mars 2010, sur un site d’info au moins — un site d’info peut être un agrégateur (Google actualités, Yahoo! Mais qui est le visiteur unique moyen des sites d’informations français? 43 minutes par mois Allons voir chez Médiamétrie maintenant.

Source: Médiamétrie mars 2010 Boulimique et volatile Alice Antheaume. L’auto-critique, oui, mais seulement dans le discours. Digital journalism » Article » International Journalism Festival. Synthèse du Festival International de Journalisme, qui vient de se dérouler en Italie du 21 au 25 avril. Une certitude : le papier n'est pas l'avenir du journalisme Je n’ai pu passer que deux jours au Festival International de Journalisme de Pérouse dont le programme a subi les contrecoups du « nuage de cendres islandais ».

Plusieurs conférences ont dû être annulées, les intervenants n’ayant pu se déplacer, mais au final ces modifications demeurent marginales. Voici donc à chaud, les premiers enseignements que l’on peut tirer des débats auxquels j’ai assisté, sachant que je reviendrai en détails sur tout cela sur Media Trend et sur OWNI. Une journaliste amie, Federica Quaglia, racontera ici la conférence de Paul Steiger, le rédacteur en chef de Propublica. Donc, quelques constats partagés, peu ou prou, par l’ensemble des intervenants, italiens comme étrangers, qu’ils soient ou non journalistes : 1 > la page du journalisme papier —dire maintenant print plateform—, se tourne. À suivre…

Data journalism : pourquoi les médias français ne s’y mettent pa. Contrairement aux pays anglo-saxons, ce type de journalisme est quasiment absent en France. Plusieurs facteurs se combinent pour expliquer ce fait, certains relèvent des rédactions, d’autres de leur environnement. Pourquoi les médias français se sont-ils si peu saisis du data journalism, à la différence des médias anglo-saxons ? Quelques éléments de réponses ont déjà été apportés : par Valérie Peugeot sur www.lavoixdudodo.info et par Elodie Castelli sur www.journalismes.info. Après les études de cas, je vous livre ici ma synthèse.

Comment expliquer le peu d’empressement des rédactions françaises à s’emparer du journalisme de données ? Côté rédactions : Des rédactions en manque de moyens financiers… Tout d’abord, côté rédactions traditionnelles, la plupart consacrent très peu de ressources à la R&D, et donc à du journalisme d’expérimentation, comme de la visualisation de données. . … en manque de moyens humains Actuellement, personne en France n’a réussi à réunir le bon mix de compétences. Digital journalism » Article » Des datas d’utilité publique sous. Chercheuse d’infos, oui, journaliste. Digital journalism » Article » Une réponse parmi d’autres, trop. Paysage de l'information après la bataille - novövision.

Presse en ligne et MP3, mêmes dégâts | Owni.fr. « Prison valley », une petite bouffée d'oxygène pour le journali. Public embarqué ? «J’ai toujours voulu être journalist. Vieille presse, injecte-toi le sang neuf des blogs! » Article » Jeunes journalistes, arrêtez de penser comme des vieux cons » Ar. Tentative de définition du journalisme lol » Article » owni.fr, Presse tradi, ton rival est un lycéen de dix-sept ans » Article.

Japon: casser le monopole de l’information » Article » OWNI, Dig.