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Rue 89

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« Le Business du commerce équitable », le docu qui fait déchanter. Si vous pensez que le label « commerce équitable » rémunère à son juste prix des petits producteurs, vous êtes dans une vision « simple et idyllique ».

« Le Business du commerce équitable », le docu qui fait déchanter

Celle qu’avait Donatien Lemaître avant de réaliser le film « Le Business du commerce équitable », diffusé ce mardi soir à 22h25, sur Arte. Après avoir enquêté au Mexique, en République Dominicaine et au Kenya sur la face cachée de Max Havelaar et de Rainforest Alliance, le journaliste avoue sa « déception », lui qui trouvait profondément belle l’intention de départ. Quarante ans après sa naissance dans la mouvance tiers-mondiste, le commerce équitable est en partie devenu un « commerce de l’équitable ».

En République Dominicaine, île des Caraïbes qui fournit 33% des bananes équitables de la planète, des producteurs labellisés Max Havelaar emploient – pour ne pas dire exploitent – des clandestins haïtiens. Face à une caméra qui a su se faire discrète, ceux-ci disent : « On ne ne peut pas parler devant le patron », et surtout : La belle épopée en pixels du dessinateur Boulet. Récits de l’Everest, dans la « zone de la mort » L’ascension de l’Everest de Jérôme Brisebourg (Jérôme Brisebourg) On l’appelle la « zone de la mort ».

Parce qu’à cette altitude, au-dessus de 8 000 mètres, l’oxygène est tellement raréfiée – un tiers de la normale – que le fonctionnement des organes se détériore inexorablement. La neige est glacée et les rafales peuvent être puissantes, occasionnant des glissades mortelles. Les températures sont si basses que les parties du corps non couvertes peuvent geler. Le mal des montagnes fait délirer. Cette partie de l’Everest, le plus haut sommet du monde [8847 mètres], les alpinistes ne peuvent y passer plus d’une douzaine d’heures. A l’école de la désobéissance civile. (Montreuil, Seine-Saint-Denis) Le ton monte entre le Préfet et les manifestants.

A l’école de la désobéissance civile

Trois gendarmes en chasuble fluo, pas très costauds, tentent gauchement de maintenir le calme. Mi amusés, deux employés de la Préfecture regardent la bousculade se généraliser. On ne s’entend plus depuis déjà de longues minutes lorsque le Préfet lève les bras, les agite en l’air pour se faire voir de tous, et annonce : « okay on arrête là, le jeu est terminé : débriefe ! ». Le stage de désobéissance civile touche à sa fin. Manifestations et pétitions ? Vidéo : le documentaire en plein essor dans la Grèce en crise. La quinzième édition du Festival de documentaires de Thessalonique, qui s’achève ce dimanche, a sélectionné cinq films consacrés à la crise.

Vidéo : le documentaire en plein essor dans la Grèce en crise

Alors que le Festival, à l’image de l’ensemble du pays, déploie d’importants efforts pour faire face à la dette croissante et à l’austérité, les réalisateurs sont toujours plus nombreux à s’intéresser aux effets de la crise sur la société grecque. L’affiche et la bande-annonce de cette quinzième édition présentent un mouton, les yeux bandés, qui récupère la vision sous un déluge d’images d’une société en crise. Deux documentaires, « Greedy Profit » de Yannis Karypidis et « Cassandra’s Treasure » de Yorgos Avgeropoulos, traitent du conflit lié à l’extraction d’or dans la forêt de Skouries, dans le district de Chalcidique, et des conséquences pour les communes locales. Les deux réalisateurs avaient déjà collaboré à la production d’un récit sur la première contrevenance au blocus naval frappant Gaza, un film qui avait été primé.

Allez voir « Come back, Africa », les débuts de Miriam Makeba. Rien que pour revoir cette séquence sur grand écran, je suis prêt à braver le froid et la neige.

Allez voir « Come back, Africa », les débuts de Miriam Makeba

Il s’agit de la première apparition filmée de la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba : nous sommes à la fin des années 1950, et, en plein cœur de l’apartheid, sa voix encore inconnue résonne à Soweto, l’immense ghetto noir aux portes de Johannesburg. Magique. Myriam Makeba chante dans « Come back, Africa » Comment un ingénieur polyglotte devient un combattant touareg. Intibrouhame (Yoshiko Essayan) (De Tamanrasset).

Comment un ingénieur polyglotte devient un combattant touareg

Au volant de sa Chery, Intibrouhame sillonne les rues de Tamanrasset. « Tam », située à 1 900 km d’Alger dans le massif du Hoggar, attire en général beaucoup de touristes, mais en ce mois de février 2013, ce sont surtout les réfugiés du Nord Mali – l’Azawad– qui viennent s’entasser aux abords de la frontière, fermée depuis janvier. Intibrouhame est un de ces réfugiés venus de Kidal, arrivé avec sa famille il y a un an.

Parlant quatre langues, ingénieur son puis combattant du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), il est représentatif d’une jeune génération de touaregs diplômés qui n’ont jamais eu d’opportunités professionnelles et ont rejoint « la cause ». La lutte n’est pas ethnique « Je suis né en Libye, j’ai grandi à Tam jusqu’à 12 ans puis je suis retourné dans mon pays, l’Azawad. » Intibrouhame est à l’image du Sahara avant l’arrivée des Français : sans frontière.