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Energie

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689. Sera-t-on noyé sous le "nouveau pétrole" ? (Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 21 février 2013) "En 2020, les Etats-Unis deviendront le premier producteur mondial de pétrole, devant l'Arabie saoudite. " Les puits du Golfe détrônés par les derricks du Dakota ! Même si elle ne fait pas l'unanimité chez les experts, la prévision de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a fait l'effet d'un séisme (1). Aux Etats-Unis, mais aussi en Amérique du Sud et en Afrique, les découvertes de gisements s'accélèrent et pourraient remettre sérieusement en question la théorie du "pic pétrolier". Cette hypothèse a été présentée pour la première fois en 1956. Depuis, les experts s'écharpent pour savoir à quelle échéance ce pic se produira. Quel "nouveau pétrole" a-t-on découvert ?

Comment les experts ont-ils pu se tromper à ce point ? Aux Etats-Unis, il s'agit d'"huile de schiste", un cousin germain du gaz de schiste. Où se trouvent les nouvelles réserves d'or noir ? Faut-il avoir encore peur du pic pétrolier ? L’essoufflement des réserves pétrolières mondiales – Énergie et environnement – Philippe Gauthier. 21 juillet 2013 20h19 · Philippe Gauthier Combien de pétrole nous reste-t-il à exploiter, au juste? Jean Laherrère a récemment repris les calculs qu’il avait faits en 1998 pour « The End of Cheap Oil », un article de la revue Scientific American resté célèbre. Pour cet ingénieur pétrolier qui a travaillé 37 ans chez Total avant de devenir un consultant de réputation internationale, les chiffres sont clairs : les réserves s’épuisent rapidement.

Dans à peine 30 ans, la production mondiale de pétrole aura déjà chuté de 40 %. Ces résultats contredisent ceux des économistes, qui prédisent en général une croissance infinie. « Les économistes, explique Jean Laherrère, se fient seulement aux énoncés de réserves émis par le Oil & Gas Journal, l’EIA, la firme BP et l’OPEP, qui sont erronés; ils n’ont pas accès aux données techniques confidentielles. Les économistes qui négligent le pic pétrolier ne font pas d’erreur de calcul, mais ils calculent à partir des mauvaises données! Politique énergétique : Le chacun pour soi européen. Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, France. L’Allemagne mise sur les énergies vertes, la Pologne investit dans l’extraction du gaz de schiste et le Royaume-Uni annonce la construction de nouvelles centrales nucléaires : en matière d’énergie, le courant passe mal entre les Européens.

Ils auraient pourtant intérêt à adopter une stratégie commune. Pendant que les uns se récriaient et que les autres se félicitaient, la Commission européenne réagissait d’une simple phrase au projet du Royaume-Uni de construire de nouvelles centrales nucléaires : le bouquet énergétique relève en effet de la seule compétence des Etats membres. C’est inscrit dans les traités européens. Ce n’est bien sûr qu’une partie de la vérité. Une souveraineté énergétique Ce qui ne revient pas à confier la souveraineté énergétique aux institutions européennes. Par ailleurs, la concurrence des systèmes et le débat sur le meilleur bouquet énergétique peuvent avoir des retombées positives. Traduction : Jean-Baptiste Bor. Areva signe un partenariat stratégique pour exploiter de l'uranium en Mongolie.

Le groupe nucléaire français Areva a signé, samedi 26 octobre à Oulan Bator, un accord de partenariat stratégique avec le mongol Mon-Atom et le japonais Mitsubishi Corporation pour l'exploitation de deux gisements d'uranium dans le sud-est de la Mongolie. Selon une source diplomatique française, il s'agirait d'un partenariat à égalité, un tiers pour chaque partie, afin d'exploiter ces gisements situés dans le désert de Gobi. L'accord a été signé par les PDG des trois groupes d'énergie nucléaire, en présence des ministres français et mongol des affaires étrangères, Laurent Fabius et Luvsanvandan Bold. Une coopération tripartite destinée à "développer le secteur de l'uranium en Mongolie et poursuivre la diversification géographique des activités minières d'Areva", a affirmé son PDG, Luc Oursel.

Areva, présent en Mongolie depuis 1997, a annoncé la création d'une coentreprise baptisée Areva Mines LLC, détenue à 66 % par Areva et à 34 % par la société publique mongole Mon-Atom. M. Ces pays qui se bousculent en Afrique pour produire des agrocarburants. Quelles sont les entreprises qui se ruent sur les terres cultivables africaines afin de produire des agrocarburants ? Le Guardian a mené l’enquête sur cette source d’énergie controversée, accusée de réduire les surfaces consacrées aux cultures, essentiellement dans les pays en développement, et de favoriser la flambée des prix alimentaires, pour permettre aux voitures occidentales de fonctionner.

Dans un article publié mercredi, il démontre l’importance croissante du phénomène. S’il n’y a pas de recensement officiel des projets, le quotidien assure avoir dénombré pas moins de 100 projets de production dans une vingtaine de pays du continent, émanant de 50 entreprises étrangères. Dans cette liste des pays investisseurs, à l’affût de la moindre parcelle de terre, le Royaume-Uni tient le haut du pavé.

Sur les 3,2 millions d'hectares réservés pour la production d’agrocarburants en Afrique subsaharienne, plus de la moitié sont ainsi liés à onze sociétés britanniques. Gaz de schiste.