background preloader

Éducation - évolution du système

Facebook Twitter

Qu'est-ce qu'un bon prof ? L'avis du Centre d'analyse stratégique. Avoir un bon professeur permet aux élèves de progresser, nous dit une note d’analyse – synthèse de plusieurs études internationales – du Centre d’analyse stratégique (CAS), adressée au Premier ministre. Ah bon ? De combien ? « “Toutes choses égales par ailleurs”, notamment à niveau initial et catégorie professionnelle des parents identiques, 10 % à 15 % des écarts de résultats constatés en fin d’année entre élèves s’expliquent par l’enseignant auquel l’enfant a été confié. » (Télécharger la note d’analyse « Que disent les recherches sur l’“effet enseignant” ») Dans le jargon de l’Education nationale, on appelle cela l’« effet enseignant » ; aussi efficace que d’avoir des classes à effectif réduit et plus important que la réputation de l’établissement.

Un bon prof a de l’expérience L’expérience distingue fortement les enseignants débutants de ceux qui ont au moins deux ans d’ancienneté. Mais être un prof efficace ne dépend pas uniquement du nombre d’années d’enseignement. Oppikirjamaraton ou comment écrire un manuel scolaire libre en un week-end ! Je suis professeur de mathématiques et à l’initiative de Framasoft. Un tel projet ne pouvait me faire plus plaisir. Vous verrez qu’un jour de plus en plus de manuels seront rédigés ainsi… Imaginez un groupe d’enseignants qui se retrouvent le week-end pour rédiger ensemble et de A à Z un manuel scolaire sous licence libre ! (La licence libre est la Creative Commons By, d’où mention sur leur blog, d’où notre traduction ci-dessous). Il n’ont pas tout à fait achevé l’entreprise dans le temps imparti puisque le livre se trouve aujourd’hui en version 0.92 (et en LaTeX) sur GitHub. Vous pouvez de suite vous rendre compte du résultat actuel en cliquant directement sur le PDF (dont les premières pages vous proposent de soutenir le projet via Flattr et Bitcoin !).

Au delà de son ô combien utile finalité ce fut également une belle et libre aventure humaine… Oppikirjamaraton : comment écrire un manuel scolaire libre en un week-end Oppikirjamaraton: How to Write an Open Textbook in a Weekend Et après ? Enseignement supérieur : Terra Nova brise plusieurs tabous. Yves Lichtenberger, rapporteur du groupe de travail de Terra Nova sur l'enseignement supérieur et la recherche Frais d'inscription en hausse, allocation d'autonomie de 500 euros par mois pour tous les étudiants, entretien de niveau à l'entrée de l'université pour adapter leur parcours en licence à leur niveau, suppression définitive des cours en amphi, sélection à l'entrée du master 1, réduction en cinq ans d'un tiers des places en classe préparatoire aux grandes écoles et rattachement administratif de ces prépas aux pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES)...

Dans son projet pour l'élection présidentielle que Le Monde a obtenu, la contribution sur l'enseignement supérieur et la recherche de Terra Nova décoiffe un peu plus que celui du parti socialiste, dont le think tank est proche ! Pas de rupture, mais des évolutions 500 euros par mois pour tous les étudiants La licence à 500 euros par an en 2017 Plusieurs raisons sont avancées. Baisser le nombre de places en prépa. On n’apprend plus l’histoire de France à vos enfants ? Si seulement | Journal d’un prof d’histoire. C’est la tradition : chaque année, à pareille époque, une bruyante campagne est lancée contre l’enseignement de l’histoire. Dans toutes les grandes surfaces et même dans certaines librairies, les rayons débordent d’ouvrages, souvent peu épais, aux titres et sous-titres apocalyptiques : « Ils ont tué l’histoire-géo » (Laurent Wetzel) ; « L’Histoire fabriquée ? Ce qu’on ne vous a pas dit à l’école » (Vincent Badré) ; « L’Histoire de France interdite.

Pourquoi ne sommes-nous pas fiers de notre histoire ? » (Dimitri Casali). Avec le support indéfectible du Figaro ( « Qui veut casser l’histoire de France ? La chronologie, omniprésente Relever les contrevérités qui s’affichent à chaque ligne ou presque relève du pensum. Par chronologie, il faut entendre, exclusivement, la succession des régimes politiques, essentiellement en France, à travers les âges. Pour Casali, les rois africains auraient remplacé nos bons Capétiens L’histoire pour former des fidèles Absence quasi-totale des paysans. La Concertation sur l’Ecole fait sa rentrée. Le calendrier serré de la "concertation pour la refondation de l'Ecole" se marie difficilement avec les vacances. Aussi, dès le 20 août, les groupes de travail de la concertation nationale sur la refondation de l’Ecole reprennent leurs débats. Il reste deux mois à la concertation pour fournir son rapport.

Sous la houlette de Nathalie Mons, Christian Forestier, François Bonneau, Marie-Françoise Colombani, la concertation vise à préparer la loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole qui sera proposée à l’automne au Parlement. Avec plus de 400 participants, elle réfléchit sur des thèmes de travail. Un rapport remis début octobre par les 4 experts tiendra compte de ces réflexions.

Des thèmes délicats La concertation comprend quatre groupes de travail sur « la réussite scolaire pour tous », « Les élèves au cœur de la refondation », « Un système éducatif juste et efficace » et « Des personnels formés et reconnus ». Accords en vue Certains sujets avancent plus vite. Quelle portée ? Orthographe désastreuse des écoliers : le résultat d'années passées à contester. Cédric Villani  : «Il faut repenser notre approche de l'enseignement» Un enseignant congédié pour avoir donné un zéro | Éducation. Cet article est réservé aux membres vip Pour poursuivre la lecture / mois * Taxes Incluses * Certaines conditions s'appliquent Contenu réservé VIP : Nouvelles exclusives Galeries photos Cartes interactives Vidéos exclusives Contenu des chroniqueurs Compléments d’information Vos privilèges VIP : Accès illimité à 100 % du contenu internet Application mobile pour appareils Android et iOS. Offre valide pour 6 mois, pour les nouveaux abonnés seulement.

Les déchiffreurs de l’éducation | Collectif …. Quelle sécurité des données personnelles dans le cadre du plan numérique de l’Education nationale ? « Les Déchiffreurs de l’Education ont depuis leur création exercé leur vigilance sur les conditions de production et d’usages des fichiers statistiques et administratifs. Mais aujourd’hui, un nouveau domaine pose de sérieux domaine : il s’agit ... Lire la suite → Budget 2016 : l’entourloupe des assistants d’éducation ! A en croire Najat Vallaud-Belkacem, l’Éducation nationale va bénéficier en 2017 des 60 000 postes promis par François Hollande lors de sa campagne présidentielle : D’après elle, en effet : « Cette année, ce sont 11 711 nouveaux postes qui ... Lire la suite → Dans le débat sur les 60 000 postes, essayons de prendre le point de vue de l’élève Dans le débat actuel sur la question[1], débat dans lequel la plupart des intervenants ont raison, en ne retenant que les nombres qui arrangent leur démonstration, essayons d’y voir clair, en envisageant les différents points ...

Travailler plus, gagner plus: peut-on vraiment l'appliquer aux profs. J'ai choisi pour ce post le plus casse-gueule des sujets : les profs. Autant dire que je m'attends à finir badigeonné de goudrons et de plumes ou crucifié au premier lampadaire public. J'annonce tout de suite la couleur : je suis assez ignorant concernant l'éducation nationale et son fonctionnement. Je connais peu de profs et d'assez loin, ma fille ne fréquente encore que la maternelle et ma dernière visite d'un lycée ou d'un collège date de 25 ans quand j'y usais mes fonds de culottes. Bref, je suis béotien en la matière ou encore dans la position du citoyen-électeur, ce qui revient en somme au même.

Ajoutons enfin que j'ai du respect pour les profs, notamment de collège ou lycée et que je ne me verrais pas enseigner les tourments de Madame Bovary à des ados bourrés d'hormones, tenant difficilement plus de 15 minutes en place, gloussant en s'envoyant des SMS pour savoir à qui ils rouleront une pelle à la prochaine récré. L'éternel problème Profs et productivité Photo © Reuters. Education : comment l'Etat favorise les plus privilégiés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard L'éducation n'est plus nationale. Un rapport d'observations provisoires de la Cour des comptes que Le Monde s'est procuré montre pour la première fois l'injustice de la répartition des moyens d'enseignement sur le territoire. Quelque 93 pages d'un travail inédit dévoilent ligne après ligne comment l'Etat donne plus à ceux qui ont déjà plus et moins à ceux qui cumulent tous les risques de réussir moins bien.

Un favoritisme qui s'est aggravé ces dernières années. L'académie de Créteil, qui était en 2006 dans la moyenne nationale pour la dépense par élève dans le primaire, est tombée au 22e rang sur 26. Et c'est la même injustice dans les lycées et collèges. Pour la rentrée 2011, Créteil, qui gagnait 3 836 élèves dans le second degré, a perdu 426 postes, quand l'académie de Paris, qui gagnait, elle, 1 000 élèves, a obtenu 20 emplois de plus. Pourtant, la différence de traitement commence dès qu'un enfant met un pied dans l'école.

France : Rectorat cherche professeur pour conditions extrêmes. La FCPE s'insurge contre une fiche de recrutement de professeur dans le rectorat de Lille décrivant crûment les parents d'élèves d'un collège difficile Le recrutement des professeurs par les chefs d'établissement est un des grands bouleversements de l'organisation du système scolaire telle qu'elle se met en place dans les collèges et lycées du programme «Éclair». En recrutant sur des profils spécifiques, l'Éducation Nationale entend adapter la pédagogie aux besoins du terrain. Mais encore faut-il pouvoir établir un constat serein sur l'établissement en question. Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile. Le rectorat de Lille vient de provoquer l'ire de la FCPE, principale fédération de parents, classée à gauche, en diffusant une fiche de recrutement pour des postes de professeur dans un collège difficile de Boulogne-sur-Mer. «Carence éducative, culturelle, laxisme», ainsi sont décrits les maux qui frappent ce collège et compliquent la relation éducative.

La réforme de l'université, une catastrophe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Marty, professeur de littérature contemporaine à l'université Paris-Diderot Depuis la loi d'autonomie de l'université de la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse, jamais les universitaires ne se sont à ce point trouvés dans la servitude. Ce diagnostic empirique pourrait être une petite leçon de philosophie politique : le pouvoir ne donne des libertés que pour mieux se faire obéir, et l'autonomie aura été, en grande partie, un processus par lequel désormais les enseignants du supérieur se surveillent, s'asservissent, se soumettent eux-mêmes, obéissent par anticipation aux menaces par crainte d'être exclus des lieux de décision. Dure et impitoyable leçon qu'on espère falsifiable : c'est lorsque les universités étaient soumises à un pouvoir centralisé, vertical, "soviétique" disaient certains, que nous étions réellement libres.

Deux questions importantes sont laissées dans le plus grand flou. École rurale menacée par la RGPP. Par François Jarraud Président du Conseil régional du Limousin, Jean-Paul Denanot est à la fois furieux et inquiet. Après 4 années de suppressions de postes, c'est sa région qui est la plus touchée à la rentrée 2012 avec 4% de postes en moins au primaire et 3,4% dans le secondaire. Une décision qui affectera gravement le quotidien des habitants et qui ruine les efforts de la région. "L'Etat veut faire fonctionner l'école rurale comme celle de la ville". Jean-Paul Hazan, président de la Fcpe, présentait le 22 février avec Jean-Paul Denanot, président de la région Limousin, la nouvelle situation crée dans la région par la nouvelle carte scolaire. Il en veut pour preuve le document rectoral sur la carte scolaire. Au primaire, à la rentrée 2012, 137 postes disparaissent dans les trois départements de la région.

Dans le secondaire, le recteur veut récupérer 147 postes. S'attaquer aux plus faibles. Eradiquer la pédagogie rurale ? L'aménagement du territoire à l'envers. François Jarraud. Une enseignante : "J'ai l'impression qu'on m'empêche de bien faire mon métier" A deux mois du scrutin présidentiel, n'entre pas en salle des professeurs qui veut. Pour prendre le pouls de la profession, il a fallu se contenter de rendez-vous avec des enseignants au "café d'en face" ou au "bistrot d'à côté".

Ceux qui ont accepté de parler un peu d'eux-mêmes sont souvent les plus mobilisés dans leur établissement. Mais pas seulement : parmi eux, aussi, des professeurs au profil plus discret ont dépassé leur réserve, pour témoigner "au nom des collègues qui préfèrent garder le silence, par abattement notamment", dit Sarah, professeure de français au collège Edouard-Manet, un établissement ZEP de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

Ces échanges avec des enseignants de primaire, de collège et de lycée – certains ont voulu rester anonymes – ont permis de partager leurs craintes, leur envie d'enseigner, intacte pour beaucoup, et leurs attentes. Lire : La gauche hégémonique chez les enseignants du public Une image dégradée Cette impression n'est pas nouvelle. Enseignant, un métier en danger ? Va-t-on vers une pénurie d'enseignants ? Certes, la situation en France, où les enseignants bénéficient du recrutement comme fonctionnaire, n'est sans doute pas comparable avec celle d'autres pays où les conditions d'emploi sont plus précaires. Mais la dernière livraison de l'agence de l'Union Européenne Eurydice livre quelques éléments inquiétants, dont certains repris d'études antérieures.

Nombre de pays n'arrivent que très difficilement à recruter des enseignants, notamment dans les matière scientifiques, mais aussi pour l'enseignement de la langue maternelle (Belgique, Allemagne, Hollande, Royaume-Uni...) Une bonne part des pays d'Europe cherche à enrayer les difficultés de recrutements en augmentant les salaires des enseignants. Il est cependant paradoxal de constater que l'Union Européenne cherche à compenser la baisse de l'attractivité des métiers de l'enseignement sans chercher à en comprendre les causes... Télécharger le rapport. France : La suppression des notes gagne du terrain. Après les écoles, de plus en plus de collèges expérimentent des classes à évaluation «par compétences».

À La Rochelle, à Bordeaux ou ailleurs, se multiplient les expériences de classes «sans notes». Souvent en 6e, parfois jusqu'en 4e, généralement circonscrits à une ou deux classes du collège, ces dispositifs qui fleurissent depuis 2006 reçoivent le soutien des inspections d'académie et les commen­taires élogieux des Cahiers pédagogiques ou de toute autre publication adepte des nouveautés pédagogiques.

La rentrée 2011 ne fait pas exception. Impossible d'évaluer le nombre de ces classes expérimentales sur tout le territoire, mais leur mise en avant dénote un mouvement de fond. Et ce alors que le ministre de l'Éducation nationale avait assuré, à l'occasion d'une pétition de personnalités publiée dans Le Nouvel Observateur en novembre 2010 réclamant la suppression des notes à l'école primaire (ce qui est déjà largement répandu), que celle-ci n'était pas à l'ordre du jour. Manque de recul.

L’école condamnée à produire du capital humain» L'école française a-t-elle tué le plaisir d'apprendre ? Education nationale : les stagiaires 2010/2011 sont globalement satisfaits de leur année scolaire - Ipsos Loyalty. Www.snpden.net/sites/default/files/files/Enquête dotation snpden.pdf. Lettre d’un enseignant écœuré. Eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/calendars/school_calendar_EN.pdf.pdf. Eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/tools/salaries.pdf. Sophie Coignard : « Les politiques ont abandonné l’Education nationale » | VousNousIls. Forum des enseignants innovants Lyon 2011. Démocratisation scolaire : Dix idées reçues sur les élèves des classes populaires. Les hommes et les femmes enseignent-ils différemment? ou Pourquoi les hommes décrochent-ils de l'enseignement? | L'après-midi porte conseil.

Evaluer les enseignants : la paye au mérite ? L'école française est-elle en train de changer de modèle? Inventer une nouvelle maïeutique pour apprendre à apprendre.