background preloader

Roquet

Facebook Twitter

Voitures de police obsolètes et radars hors de prix les mauvais choix budgétaires du gouvernement - Répression - Ligue des Conducteurs. Les budgets attribués aux forces de police et de gendarmerie pour 2015 viennent d’être présentés à l’Assemblée nationale. Alors que les forces de l’ordre sont confrontées à un manque drastique de moyens, l’Etat continue de dépenser des sommes folles pour installer de nouveaux radars. Crédit Creative Commons Francisco Gonzales 201 006 euros : voici le coût moyen, à l’unité, d’un "radar chantier". Ce nouveau type de radar, imaginé par les services du ministère de l’Intérieur, devrait faire son apparition sur nos routes l’année prochaine. 200 000 euros pour un radar Pour chaque exemplaire de ce « Robocop à flashs », comme le surnomme la presse, le gouvernement va donc débourser plus de 200 000 euros, soit 8,6 millions d’euros rien que pour les 43 machines qui doivent être installées l’an prochain.

Les coûts des autres radars sont tout aussi exorbitants : -167 500 euros pour chaque radar tronçon, ceux qui surveillent votre vitesse sur des distances allant maintenant jusqu’à 17 km ! Taux de suicide dans la police nationale. Question écrite n° 06550 de Mme Claire-Lise Campion (Essonne - SOC) publiée dans le JO Sénat du 30/05/2013 - page 1624 Mme Claire-Lise Campion attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur concernant le taux de suicides dans la police nationale.

Le fait n'est pas nouveau mais les chiffres en matière de suicide dans la police nationale sont, malheureusement, supérieurs à la moyenne nationale. Il s'élève en effet, à un peu plus de 35 pour 100 000 agents. Le lien avec le milieu professionnel ne peut être écarté. Réponse du Ministère de l'intérieur. Police : le syndicat Alliance lance un appel à la grève pour le 13 novembre. Le syndicat Alliance Police nationale a appelé à une "manifestation nationale d'envergure sur la voie publique" à Paris, place de la République, le 13 novembre, a annoncé son secrétaire général Jean-Claude Delage.

"J'appelle mes collègues à une manifestation nationale d'envergure", a déclaré celui qui est également vice-président de la fédération fonction publique de la CFE-CGC, depuis le local de Dunkerque (Nord) du syndicat. "Les collègues vivent le pire, s'impatientent et veulent des réponses". 5.000 policiers en 2013 "Le 13 novembre, on va exiger d'être entendu par Beauvau, Matignon et j'espère l'Elysée. Ce sera le dernier avertissement avant la désespérance", a-t-il encore prévenu, évoquant "un mal-être qui ne s'exprime pas encore complètement à l'extérieur mais ne saurait tarder".

La manifestation fera écho à celle qui s'était tenue un an plus tôt, le 13 novembre 2013 place des Invalides, qui avait réuni 5.000 policiers. Conditions de travail. Police nationale : Bernard Cazeneuve dévoile son plan anti-suicide. Phénomène décrit au sein des forces de l'ordre comme « tabou » et «particulièrement préoccupant », la question des suicides dans les rangs de la police nationale semble préoccuper davantage le gouvernement.

A l'issue d'une réunion avec les organisations syndicales, et alors même qu'une policière marseillaise de 43 ans s'est donnée la mort ce matin avec son arme de service, portant à 56 le triste chiffre des suicides chez les policiers depuis janvier 2014, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonce ce soir une série de mesures destinées à s'attaquer à cette triste réalité. Recrutements de psychologues En premier lieu, Bernard Cazeneuve a annoncé le recrutement de 7 psychologues supplémentaires « affectés prioritairement dans les départements de l'Hexagone insuffisamment couverts au regard des effectifs ». Enfin, Bernard Cazeneuve s'est également prononcé pour l'instauration de mesures visant à « améliorer la qualité de vie au travail ».

Le stress des policiers au coeur d'une étude inédite. Le CNRS et le syndicat de police Alliance lancent une vaste enquête sur les conditions de travail des gardiens de la paix. Une profession où le taux de suicide est quasiment deux fois supérieur à celui enregistré chez France Télécom. Une «étude inédite et scientifique». Alliance, le second syndicat de gardiens de la paix, et le CNRS ont annoncé vendredi le lancement d'une vaste enquête auprès des 120.000 policiers sur leurs conditions de travail, le «stress» et le «management». Cette étude, intitulée «Management et bien-être au travail au sein de la police», s'inscrit dans un contexte de «conditions de travail jugées difficiles» pour les policiers, a expliqué Mathieu Molinès, le responsable de l'étude au CNRS, évoquant un «métier dangereux».

A l'origine du projet : les chercheurs du CNRS de l'Université de Toulouse/Capitole 1. «Une première dans la police» Au niveau du nombre de réponses attendues, Mathieu Molinès a argué que quelques 5.000 réponses seraient un «bon échantillon». Dégradation des conditions de travail dans la police : les bleus ont le blues. Même un policier peut souffrir. "Nous sommes très touchés dans la région par un certain malaise dans la profession", affirme Bruno Bartocetti, délégué régional Unité SGP Police. "Dans l’Hérault, par exemple, en moyenne, on recense un suicide par an depuis 8 ans", ajoute le syndicaliste. "Nous dirigeons de plus en plus de collègues vers des psys et des médecins de prévention. Surtout des adjoints de sécurité qui, après quelques années chez nous, se réorientent vers d’autres professions. "La pression, y compris celle des résultats, vient d’un peu partout" Un médecin de prévention Pour la première fois en France, une organisation syndicale prend l’initiative de lancer une grande enquête sur les risques psychosociaux sous la forme d’un questionnaire aux quelque 4 000 policiers de la région, de la section CRS à la PJ (police judiciaire) en passant par la PAF (Police aux frontières).

Témoignage d’un policier sur ses conditions de travail. Un syndicat dénonce les conditions de travail des policiers. Pour l'union syndicale GP-FO/Unité police, «La trêve est rompue». Après plusieurs mois de négociation avec le ministère de l'intérieur pour obtenir des revalorisations salariales et l'arrêt de la «politique du chiffre», le principal syndicat de police annonce une série d'actions et de manifestations, dès le mois de novembre. «Les collègues n'en peuvent plus», explique Catherine Macaine, déléguée nationale de l'union syndicale, «ça fait des mois qu'on nous balade». Fin 2008, face à la grogne des policiers, Michelle Alliot-Marie, alors ministre de l'intérieur, avait accepté d'ouvrir des négociations sur le maintien des effectifs, la grille salariale, les retraites et les conditions de travail.

Cependant près d'un an plus tard, le syndicat ne constate aucune avancée et dénonce, la «stratégie pourrisement social» orchestrée par le ministère de l'intérieur. Dégradation des conditions de travail «Il n'y a pas que le répressif»