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Approche sociolinguistique en didactique des langues

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Gajo.pdf. De l’expérience plurilingue à l’expérience diglossique. 1Une partie de la recherche récente en sociologie envisage l’individu comme un individu pluriel, produit complexe de processus de socialisation multiples, et qui, de ce fait, dispose d’un répertoire d’habitudes (sociales mais également linguistiques), dont certaines s’activent selon le contexte dans lequel il se trouve.

De l’expérience plurilingue à l’expérience diglossique

Parfois, plusieurs habitudes s’activent au sein d’un même contexte, produisant ce que B. 2L’utilisation du langage (les différentes utilisations possibles du langage) est le produit de la socialisation (des différentes socialisations) de l’individu. Les phénomènes de code switchting et code mixing linguistiques 1 peuvent être rapportés à des phénomènes de code switching et code mixing sociaux : plusieurs habitudes d’utilisation du langage s’activent au sein du même contexte. 3Ces phénomènes peuvent être décrits en observant les pratiques langagières des individus.

Une autre approche permet de les observer à travers les discours épilinguistiques 2 qu’ils tiennent. 45.pdf. Cr124_p30. Cr124_p48. Framework_FR.pdf. Le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR) Le CECR : un instrument de référence pour la transparence et la cohérence Le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR), résultat de deux décennies de recherches, est comme son nom l’indique clairement, un cadre de référence.

Le Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer (CECR)

Il a été conçu dans l’objectif de fournir une base transparente, cohérente et aussi exhaustive que possible pour l’élaboration de programmes de langues, de lignes directrices pour les curriculums, de matériels d’enseignement et d’apprentissage, ainsi que pour l’évaluation des compétences en langues étrangères. Il est utilisé en Europe mais aussi en d’autres continents et est disponible en 40 langues. Six niveaux de compétences en langues étrangères Le CECR décrit les compétences en langues étrangères à six niveaux : A1 et A2, B1 et B2, C1 et C2. Les descripteurs contenus dans le CECR et d’autres descripteurs élaborés par la suite sont disponibles dans une Banque de descripteurs. Le CECR dans des contextes spécifiques. Plurilingal_Education_FR.pdf. L'enseignement des langues étrangères en France, L'apprentissage des langues étrangères n'est pas un but en soi mais un vecteur au service de l'accès à la culture qu'elles véhiculent et à la mobilité dans une Europe sans frontière.

L'enseignement des langues étrangères en France,

Aussi l'enseignement des langues vivantes ne saurait être une discipline comme les autres, cantonnée à la seule transmission de savoirs langagiers. Lieu privilégié du contact interculturel, il doit nécessairement être complété par des expériences et des savoirs culturels. La finalité est double : - au niveau individuel, il s'agit de promouvoir une ouverture culturelle et une approche de l'altérité, mais aussi de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes en améliorant leurs compétences linguistiques ; - au niveau institutionnel, il s'agit de contribuer à la création d'une citoyenneté démocratique européenne et de renforcer en retour la diffusion de la langue et de la culture françaises chez nos partenaires. 1.

EducPlurInter-Projet_fr.pdf. Plurilinguisme et interculturalité pour la construction de la citoyenneté européenne. À la fin des années 1970, époque où elle inaugurait une nouvelle approche basée sur la compétence communicative, la didactique des langues a pris conscience du fait qu’aucune communication n’est possible en dehors d’un contexte culturel.

Plurilinguisme et interculturalité pour la construction de la citoyenneté européenne

Depuis lors en effet, la connaissance du système linguistique, bien qu’indispensable, n’est comptée que comme l’un des nombreux sous-systèmes qu’un locuteur – et donc un apprenant – doit contrôler pour pouvoir interagir dans n’importe quel contexte communicatif. Même à un premier niveau, qu’on peut définir comme fonctionnel, la dimension culturelle ne pouvait plus être ignorée. Ce premier niveau cependant n’épuise pas les finalités de l’enseignement linguistique qui ne peut et ne doit être finalisé qu’à l’acquisition de savoir-faire « que l’on peut dépenser », comme on dit ces derniers temps en se référant au savoir en des termes qui l’assimilent à un produit marchand.

Quelles conséquences entraîne la mise en rapport de ces considérations ?