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Culture et Société

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Texte de Rousseau - Terminale Philosophie. Introduction Dans ce texte extrait de l'Émile ou De l'éducation, Rousseau prend acte de ce qui rend les hommes malheureux et déduit des causes de notre « misère » sa définition du bonheur ainsi que le moyen d'y parvenir : si le bonheur est bien cet état de satisfaction sans reste que ne peut que ressentir un être dont la puissance égale les désirs, alors, pour être heureux, il faut et il suffit de travailler à régler nos désirs sur nos facultés, c'est-à-dire de s'efforcer de ne désirer que ce qu'il est en notre pouvoir d'acquérir ou d'accomplir.

Texte de Rousseau - Terminale Philosophie

Alors et alors seulement, plus rien ne laissera pour nous à désirer. Car enfin, pourquoi les hommes sont-ils malheureux ? Parce qu'en tant qu'êtres sensibles, ils éprouvent nécessairement des désirs qui sont pour eux autant de souffrances aspirant à être résorbées. Or le seul moyen de faire disparaître la douleur du manque, c'est de satisfaire le désir. I. 1. A) L'homme est un être capable du sentiment de plaisir et de peine 2. II. 1. 2. La dimension culturelle du bonheur… et du malheur français. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claudia Senik, professeur à l'université Paris-Sorbonne et à l'Ecole d'économie de Paris A l'heure où de nombreux pays se mettent en ordre de marche pour mesurer le bien-être "au-delà du produit national brut (PNB)", suivant les recommandations du rapport Stiglitz-Sen (2009), l'Insee vient de rendre public le résultat d'une enquête auprès des Français, confirmant les leçons des enquêtes internationales : sur une échelle de bonheur graduée de 0 à 10, les Français se placent en moyenne à 7,2.

La dimension culturelle du bonheur… et du malheur français

Il s'agit d'une très mauvaise note. Ainsi, parmi les treize pays européens qui ont participé à l'enquête European Social Survey depuis 2002, seul le Portugal obtient un score de bonheur moyen plus faible (6,8), avec des conditions de vie matérielles beaucoup plus défavorables. La notion de bonheur selon les cultures. Si la majorité des études scientifiques envisagent le bonheur sous l'angle du bien-être subjectif et donc des émotions, encore faut-il s'accorder sur les émotions positives qui rendent heureux.

La notion de bonheur selon les cultures

Ici, il semble que la culture joue un rôle prépondérant. Les Américains, par exemple, associent bonheur avec gaieté, énergie et dynamisme ; ils valorisent les émotions fortes et grisantes. Les Indiens ou les Chinois, en revanche, voient le bonheur comme un état de paix et d'harmonie intérieure ; ils privilégient des émotions moins intenses et plus sereines. Ces différences seraient par ailleurs acquises très tôt durant l'enfance, notamment à travers les contes pour enfants. Comparaison du bonheur entre cultures différentes Le professeur Jeanne Tsai et ses collègues de l'université de Stanford ont comparé la littérature pour enfants aux États-Unis et à Taïwan afin de voir s'il existait des différences dans la manière dont le bonheur y était représenté. Mais encore ? La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs.

Le bonheur, dans la pensée occidentale, est l’aboutissement d’une démarche et d’une construction aboutissant à un état durable de plénitude et de satisfaction ou encore, une jouissance d’une situation.

La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs

Il est à la confluence de plusieurs registres, le sensible, le social, les affects. Pour l’Occident, les représentations socialement et historiquement construites du bonheur s’articulent à l’individualisme : il est un état émotionnel momentané ou durable de l’individu et moins du collectif ; c’est une notion subjective et en même temps normative. Qu’il se situe dans une aspiration individuelle ou collective, qu’il soit au bout d’une quête pour un avenir matériellement meilleur – une promesse pour demain – ou dans le mythe d’un âge d’or appartenant à un passé lointain – un temps révolu et perdu à jamais –, le bonheur est à la fois nostalgie et promesse. Il est associé au temps. Le bonheur est-il universel ou culturel ? Analyse de discours et de perceptions d’internautes allemands, malgaches et chinois. À l’heure actuelle, le bonheur semble être une notion omniprésente, non seulement dans les sociétés du monde entier, mais aussi en tant qu’objet de recherche.

Le bonheur est-il universel ou culturel ? Analyse de discours et de perceptions d’internautes allemands, malgaches et chinois

Il est également un sujet couramment abordé dans la vie quotidienne : "As-tu trouvé ton bonheur ? ", "Es-tu heureux ? " Ces questions sont souvent posées dans les échanges sur la famille, les relations amoureuses, le travail, les projets de vie en général et les soucis quotidiens en particulier. Les publicitaires font de même et s’adonnent à une surenchère de slogans pour vendre des boissons ("Ouvre Coca-Cola, ouvre du bonheur"), des pâtes à tartiner ("Nutella, chaque jour, c’est du bonheur à tartiner"), des fromages (Babybel : "360° de bonheur"), des assurances (MMA : "Zéro tracas, zéros blablas. «Aujourd’hui, le bonheur est à vendre» 3 Mars 1794.

«Aujourd’hui, le bonheur est à vendre»

Lors d’un discours devant la Convention nationale, Saint-Just prononce une phrase devenue célèbre : «Le bonheur est une idée neuve en Europe». Une définition nouvelle du bonheur est en passe de voir le jour. Michel Faucheux, maître de conférences à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon et auteur d’Histoire du bonheur (Oxus, 2007), revient sur les différentes représentations du bonheur qui ont traversé les siècles, du mythe paradisiaque à la possession matérielle de la société contemporaine. Le bonheur, un idéal qui rend malheureux? FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le philosophe allemand Wilhelm Schmid vient de publier un essai intitulé Le Bonheur.

Le bonheur, un idéal qui rend malheureux?

Alors que le sujet de philosophie proposé aux élèves de terminale S est «Vivons-nous pour être heureux ?»