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Les bases

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Post Mortem – 3 ans à l’incubateur HEC. Il y a 3 ans jour pour jour, le 1er septembre 2008, je débarquais sur le campus HEC avec pour mission de monter l’incubateur HEC. Nous sommes aujourd’hui le 1er septembre 2011, et j’entame une nouvelle aventure, avec (enfin) le retour à ce que je préfère, le lancement de startup. Ce combo « date anniversaire + page qui se tourne » m’a donné envie, autant pour moi que pour le partage, de faire un bilan de ces 3 années… Beaucoup d’apprentissage(s)… Si je fais le bilan de mon passage à la tête de l’incubateur HEC, je retiens d’abord l’incroyable chance en termes de formation pour moi : passer trois ans à décortiquer les clés du succès des entrepreneurs, à apprendre de leurs erreurs, à vivre aux côtés de plus de 80 startups, à rencontrer des entrepreneurs qui ont réussi et fait grandir de belles pousses… forcément qu’il en reste quelque chose !

Nous avons enfin un écosystème de startups : la machine est en marche ! Si vous passez de temps en temps par ici, c’est un thème que j’aborde souvent. Quelques conseils aux entrepreneurs qui débutent. Créer une entreprise sans argent ! Les 13 commandements de la start-up. Par Guilhem Bertholet Depuis que je me suis réellement mis en route sur mon projet de livre sur la création d’entreprise, début septembre avec pas mal de retard, je bouquine énormément. C’est simple, j’ingurgite au pas de charge tout ce qui passe à portée : blogs, revues scientifiques de management, magazines, livres… Tout cela commence à prendre forme, mais cela sera l’objet d’un autre post, sûrement en fin de semaine prochaine (et sous forme de réponse/complément à ce très bon article de Serge Roukine).

Quoi qu’il en soit, j’ai redécouvert les essais [en anglais] de Paul Graham, fondateur entre autre de Y Combinator, business-angel, écrivain à succès, entrepreneur multi-récidiviste, etc. Il y a de vraies perles à découvrir ici, mais je ne résiste pas à la tentation de vous traduire ici les 13 conseils qu’il donne pour qu’une start-up se mette sur le chemin de la réussite : Et si vous deviez écrire le 14ème, quel serait le votre ? Structurer son entreprise dès la création. Par Guilhem Bertholet Dans le précédent post (8 erreurs à éviter quand on crée son entreprise), je citais Warren Buffet, qui disait en substance ne s’intéresser qu’aux entreprise qu’un idiot pourrait diriger, puisque de toute façon elles finissent toutes par l’être.

Cette belle phrase a continué à tourner dans ma tête, en faisant écho à deux réflexions principales : Il est nécessaire que l’entreprise soit simple dans son fonctionnement, et qu’on arrive à expliquer simplement comment elle fonctionne. C’est un effort à fournir pour effectivement s’assurer que tout le monde comprenne de quoi il retourne et puisse avancer dans la même direction. J’en ai déjà parlé en suffisance dans ces lignes.Afin qu’une entreprise puisse fonctionner du mieux possible, il faut qu’elle soit bien structurée, que des process soient en place pour assurer l’exécution des tâches quotidiennes de la meilleure des façons. Et vous, quels éléments de structuration voyez-vous ? Le triangle des Bermudes de la startup. Par Guilhem Bertholet C’est un triangle un peu particulier donc je vais parler, puis qu’au contraire du vrai, où tout disparaît en entrant dedans (selon la légende), il s’agit là du triangle dans lequel doivent se trouver les startups qui veulent survivre… Les trois pointes de ce triangle sont les trois piliers de réussite d’une jeune pousse : l’équipe, pour construire et développer la boîtel’argent, pour financer l’amorçage puis valider le business-modella comm’ et le commercial, pour parvenir à se faire connaître et à vendre (et à fidéliser) Si vous n’aviez que quelques minutes (ou lignes) pour convaincre quelqu’un que c’est sûr, votre boite va réussir, vous en êtes convaincu (vous l’êtes ?

Vraiment ? Et voilà un bon outil visuel en tout cas pour voir ce qu’il manque à votre projet… Allez, à vos paperboards ! Les questions que les investisseurs vont vous poser. Par Guilhem Bertholet Vous présentez votre projet à un ou des investisseurs potentiels, vous faites le meilleur pitch possible, et vous pensez avoir convaincu. En réalité, il reste encore une grande partie du chemin à parcourir, et vous devez encore assurer pendant quelques minutes cruciales, où vous serez vraiment jugé, sous le feu nourri des questions. Car, si vous avez tout le loisir de présenter comme vous voulez, et donc vous mettre sous votre meilleur jour, la phase de questions-réponses permet de voir comment vous réagissez lorsque l’on est un peu dur avec votre projet, et jusqu’où votre réflexion est allée.

Et donc, au-delà des réponses en elles-mêmes, la façon dont vous répondez est tout aussi importante. Voici les principales questions auxquelles il faut vous attendre (j’ai enlevé les questions trop liées au marché ou au produit, pour lesquelles vous devrez chercher par vous-mêmes) : Comment allez-vous acquérir votre clientèle ? Livre : Made to stick. Le propre de l’entrepreneur, c’est d’avoir des idées, et surtout de les appliquer. Et si possible de les transformer en argent, en contentement personnel, en satisfaction pour ses clients, ou en joie pour ses employés. Parfois même, certaines de ces idées restent et marquent les esprits.

Ce livre parle des idées qui restent justement, et c’est sûrement l’un des meilleurs que j’ai lu en 2008. C’est pourquoi j’aimerais vous en parler ici. Made to stick, c’est le guide pour faire en sorte que vos idées marquent les gens et leur restent dans la tête. Alors, c’est quoi une idée gagnante ? Une idée qui marche a du Succès. Allez, je traduis… (mais du coup, ça donne plus SUCCES, mais c’est pas grave ça marche quand même ) Si vous arrivez à faire en sorte que vos idées conviennent aux critères suivants, vous augmenterez vos chances de succès ! Et c’est parfaitement valable aussi pour vos elevator pitchs ! Simple. Deux cadeaux pour vous :