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Pierre Bonte. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Bonte (né en 1942 à Annoeullin (Nord) et mort à Paris le [1]) est un ethnologue français. Il a été directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), rattaché au Laboratoire d'Anthropologie sociale (EHESS/CNRS/Collège de France, Paris). Il commence par deux terrains, chez les Touaregs Kel Geres du Niger et les Maures de l'Adrâr mauritanien, deux sociétés sahariennes et sahéliennes offrant plusieurs perspectives de comparaison.

L'étude des Touaregs Kel Geres a donné lieu à une thèse de 3e cycle dirigée par André Leroi-Gourhan (1970), alors que les travaux sur l'émirat maure de l'Adrâr ont fait l'objet d'un doctorat d'État, sous la direction de Claude Tardits, puis Emmanuel Terray (1998)[2]. Page de chercheur, EHESS. Georges Balandier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Georges Balandier, né le à Aillevillers-et-Lyaumont, est un ethnologue et sociologue français. Il est actuellement professeur émérite de l'Université Paris Descartes, Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et collaborateur au Centre d'études africaines. Biographie[modifier | modifier le code] Membre de la SFIO de 1946 à 1951, il devient ethnologue tout en participant de l'intérieur à la libération de l'Afrique. Dès 1952, il prend parti pour l'indépendance dans les Cahiers de sociologie.

Il conduit ensuite des recherches sous l'administration de Pierre Mendès France, mais rompt avec la politique quand De Gaulle met la Guinée de Sékou Touré hors de l'Union française. Découvreur des Brazzavilles noires, il est un des premiers à tourner son attention de l'étude des sociétés traditionnelles à celle des mutations en cours dans les sociétés contemporaines africaines. Bibliographie[modifier | modifier le code]

Pierre Bourdieu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». Pour les articles homonymes, voir Bourdieu. Pierre Bourdieu Pierre Bourdieu (1930-2002) est l'un des sociologues français les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle et qui, à la fin de sa vie, devint, par son engagement public, l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Sa pensée a exercé une influence considérable dans les sciences humaines et sociales[1], en particulier sur la sociologie française d’après-guerre. Sociologie du dévoilement, elle a fait l’objet de nombreuses critiques, qui lui reprochent en particulier une vision déterministe du social dont il se défendait.

Son œuvre sociologique est dominée par une analyse des mécanismes de reproduction des hiérarchies sociales. Biographie[modifier | modifier le code] Il est le père du réalisateur Emmanuel Bourdieu. Études[modifier | modifier le code] Début de carrière[modifier | modifier le code] Un village kabyle traditionnel. Georges Devereux. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Georges Devereux Portrait d'identité de Georges Devereux vers 1932 Georges Devereux, né Győrgy Dobó le à Lugoj dans la province de Banat (alors partie de l'Empire austro-hongrois) et mort le à Paris[1], est un psychanalyste et anthropologue franco-américain, originaire de Roumanie, qui fut un des fondateurs de l'ethnopsychanalyse.

Biographie[modifier | modifier le code] Győrgy Dobó s'avéra très tôt polyglotte à l'exemple de ses parents Eugen Dobó et Marageta Deutsch. En 1933, Győrgy Dobó renonça à la religion juive[1] et se fit baptiser, prenant le nom de famille français de Devereux - ce nom pouvant toutefois rappeler le mot roumain evreu qui signifie juif (comme l'a fait remarquer Tobie Nathan[3]). En 1963, Claude Lévi-Strauss et Roger Bastide l'aideront à rejoindre l'École pratique des hautes études[5]. À sa mort en 1985, Georges Devereux est, selon son souhait, incinéré et ses cendres transférées chez les Indiens mohaves[1]. Louis Dumont. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Louis Dumont (1911 à Salonique - à Paris) était un anthropologue français spécialiste de l'Inde. Sa réflexion porte également sur les sociétés occidentales en s'appuyant sur des analyses comparatives.

L'œuvre de Dumont concerne l'ensemble des domaines des sciences sociales : philosophie, histoire, droit, sciences politiques, sociologie et anthropologie, qui lui sont redevables d'une nouvelle manière d'appréhender les contours de la modernité. Biographie[modifier | modifier le code] Dumont fut un élève de Marcel Mauss à Paris, au sein de l'Institut d'ethnologie. De 1951 à 1955, Dumont enseigne à l'Institut d'anthropologie d'Oxford. Travaux[modifier | modifier le code] La notion de « relation hiérarchique »[modifier | modifier le code] On doit à Louis Dumont d'avoir donné une dimension théorique à la notion de relation hiérarchique. Regards sur la société occidentale[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Émile Durkheim. Pour les articles homonymes, voir Durkheim. David Émile Durkheim, né le à Épinal et mort le à Paris[1], est un sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne.

En effet, si celle-ci doit son nom à Emmanuel-Joseph Sieyès et a été popularisée par Auguste Comte à partir de 1848, c'est grâce à Durkheim et à l'École qu'il formera autour de la revue L'Année sociologique[2] (1898) que la sociologie française a connu une forte impulsion à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Formé à l'école du positivisme, Durkheim définit le « fait social » comme une entité sui generis, c'est-à-dire en tant que totalité non réductible à la somme de ses parties. L'apport de Durkheim à la sociologie est fondamental, puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, comme celle sur le suicide ou la religion, constituent toujours les bases de la sociologie moderne.

Biographie[modifier | modifier le code] Années de formation[modifier | modifier le code] Maurice Godelier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Maurice Godelier Maurice Godelier en 1977. Parcours[modifier | modifier le code] Entré premier à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est agrégé de philosophie, licencié en psychologie et licencié en lettres modernes. Il entre à l'École pratique des hautes études (VIe section) en qualité de chef de travaux auprès de Fernand Braudel, puis devient maître-assistant de Claude Lévi-Strauss, alors titulaire de la chaire d'anthropologie au Collège de France. En 1975, il est nommé directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et, en 1995, il crée à Marseille le CREDO (Centre de Recherche et Documentation sur l'Océanie), laboratoire de recherche et centre de documentation dédié aux sociétés du Pacifique.

Le terrain sur lequel il réalise ses recherches fondatrices en anthropologie est l'actuelle Papouasie-Nouvelle-Guinée. Contributions à l'organisation de la recherche[modifier | modifier le code] Michel Leiris. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Michel Leiris Michel Leiris dans son bureau au Musée de l'Homme en février 1984.

Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] En 1935, dans L'Âge d'homme, voici comme il se décrit : « Je viens d’avoir trente-quatre ans, la moitié de la vie. Au physique, je suis de taille moyenne, plutôt petit. . — Je viens d'avoir trente-quatre ans, §1 in Michel Leiris, L'Âge d'homme, Gallimard, 1939. Milieu familial[modifier | modifier le code] Son grand-père paternel, Jacques Eugène Leiris (1819-1893), employé de commerce, a pris part aux journées de juin 1848[2]. Sa mère, Marie-Madeleine née Caubet (1865-1956), catholique fervente, a fréquenté la Sorbonne, parlait couramment l’anglais, mais n’exerça aucune fonction rémunérée. Eugène Leiris (1855-1921), son père, travaille dès l’âge de quatorze ans. Études[modifier | modifier le code] Les parents de Michel Leiris s’installent, en 1904, au 8 rue Michel-Ange dans un quartier d’Auteuil.

Claude Lévi-Strauss. Claude Lévi-Strauss en 2005. Signature Claude Lévi-Strauss [klod levi stʁos][1], né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris 16e[2], est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l'échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du XXe siècle. Il est devenu notamment l'une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l'anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l'ethnologie et l'anthropologie en leur appliquant les principes holistes issus de la linguistique, de la phonologie, des mathématiques et des sciences naturelles. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] Après le retour de la famille à Paris après la guerre, dans le 16e arrondissement, Lévi-Strauss suit ses études à lycée Janson-de-Sailly puis à lycée Condorcet (en khâgne)[11]. 1. société « à totem » :

Lucien Lévy-Bruhl. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lucien Lévy-Bruhl, né à Paris le 19 avril 1857 et mort le 13 mars 1939, est un philosophe, sociologue et anthropologue français, dont les travaux, au début du XXe siècle, ont principalement porté sur l'étude des peuples sans écriture. Il fut l'un des collaborateurs d'Émile Durkheim. Biographie[modifier | modifier le code] Cousin par alliance d'Alfred Dreyfus, il a été l'un des premiers à le soutenir publiquement[2].

Il est le père du juriste Henri Lévy-Bruhl (1884-1964)[3]. Recherches et travaux[modifier | modifier le code] Les travaux de Lucien Lévy-Bruhl s'orientèrent d'abord vers l'histoire de la philosophie, puis après un ouvrage sociologique, il publia une série d'ouvrages ethnologiques. Histoire de la philosophie (1884 - 1900)[modifier | modifier le code] Après sa thèse L'idée de responsabilité (1884), il publia plusieurs ouvrages d'histoire de la philosophie : L'Allemagne depuis Leibniz. Ethnologie (1910 - 1938)[modifier | modifier le code] Marcel Mauss.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mauss. Marcel Mauss Signature Marcel Mauss, né à Épinal le et mort à Paris le (à 77 ans), est généralement considéré comme le « père de l'anthropologie française[1] ». Biographie[modifier | modifier le code] Marcel Mauss naît en 1872 dans la ville d’Épinal. En 1901, il rejoint l'équipe de L'Année Sociologique, revue biennale créée par Émile Durkheim. Pendant tout ce temps, Mauss fut un militant socialiste toujours fidèle à ses convictions. Travaux[modifier | modifier le code] Considéré comme l'un des pères de l'anthropologie, Mauss n’a jamais publié d’ouvrage de synthèse de sa pensée mais un grand nombre d'articles dans différentes revues, en particulier dans L'Année Sociologique, d'esquisses, de comptes-rendus et d'essais. Bibliographie[modifier | modifier le code] Recueils présentés et rééditions[modifier | modifier le code] Études sur Marcel Mauss[modifier | modifier le code] Autres[modifier | modifier le code]