background preloader

République.S

Facebook Twitter

La révolution française - Henri Guillemin (1973) Les événements de 1848 - Henri Guillemin. Le drame de 1870 et la Commune - Henri Guillemin. Journées de Juin. La république : un enjeu séculaire, Raymond Huard* | PCF.fr. Comparée à d’autres pays d’Europe, la France présente une particularité notable, c’est d’avoir connu cinq régimes républicains de caractère différent qui ont marqué profondément son histoire. De ce fait, la République a été un enjeu séculaire pour lequel on a combattu, souffert parfois, quand elle était absente. Et une fois réapparue, le désir de la perfectionner a toujours été vivace ce qui entretient le débat politique. La première République Elle est née en septembre 1792 à la suite de l’insurrection parisienne du 10 août qui a renversé le roi Louis XVI maintenu au pouvoir dans les premières années de la Révolution.

La seconde République Près de cinquante ans après le 18 Brumaire la seconde République naît le 24 février 1848, encore une fois à la suite d’une insurrection parisienne et ouvrière qui met fin à une longue séquence de régimes monarchiques (Empire : 1802-1815 ; Restauration :1815-1830 ; Monarchie de Juillet : 1830-1848). La troisième République La quatrième République. Autour de 1848 : quelques réflexions sur l’élection du président de la République au suffrage universel, Maurizio Gribaudi* | PCF.fr.

Revenir sur le contexte de cette première élection à « suffrage universel » permet de focaliser des tensions et des contradictions de fond que l’on retrouve intactes dans le cadre du choix gaullien et qui marquent encore l’horizon actuel. Dans moins de deux mois nous élirons un nouveau président au suffrage universel, c’est-à-dire par l’ensemble des citoyens inscrits sur les listes électorales. Ce rite, qui pourrait sembler l’expression naturelle de la démocratie républicaine, est en réalité une acquisition récente puisqu’il n’a été introduit qu’en 1962, par le général de Gaulle, soucieux de donner davantage de pouvoir au président de la cinquième République qu’il venait d’imposer par un tour de passe-passe constitutionnel.

Avant cette date, tous les présidents français avaient été élus par le parlement à l’exception des élections de 1848, fondées sur le suffrage universel (masculin) et qui avaient permis l’élection de Louis-Napoléon. Massacre ouvrier La répression est sauvage. Les révolutions de 1848 et le prolétariat - K. Marx. Les révolutions de 1848 et le prolétariat 14 avril 1856 Téléchargement fichier zip (compressé)Cliquer sur le format de contenu désiré Les révolutions de 1848 furent des épisodes, de tout petits craquements, de toutes petites déchirures dans l'écorce solide de la société bourgeoise. Mais elles dévoilèrent l'abîme que recouvrait cette écorce, sous laquelle bouillonnait un océan sans fin capable, une fois déchaîné, d'emporter des continents entiers. Elles annoncèrent à grand fracas l'émancipation du prolétariat, secret du XIXème siècle et de sa révolution.

Cette révolution, il est vrai, ne fut pas une trouvaille de l'année 1848. Il est un fait important qui caractérise le XIXème siècle et qu'aucun parti ne saurait nier. De notre temps, toute chose parait grosse de son contraire. L'humanité acquiert la maîtrise de la nature, mais, en même temps, l'homme devient l'esclave des hommes et de sa propre infamie. Appel au prolétariat anglais De nos jours, chaque chose paraît grosse de son contraire. Le 9 thermidor | L'histoire par l'image. La multiplication des intrigues contre Robespierre et la chute de l’Incorruptible Hébert et Danton exécutés, Marat assassiné, Robespierre reste le seul homme fort de la Révolution ; il incarne la République et la Terreur. Alors que la situation militaire s’améliore au début de l’année 1794 (dégagement des frontières, anéantissement du fédéralisme, défaite des Vendéens), la Terreur prend une importance sans précédent après l’adoption du décret du 22 prairial (10 juin 1794).

On soupçonne Robespierre d’aspirer à la dictature ; les intrigues [1] contre lui se multiplient. Au Comité de salut public, l’atmosphère devient si pesante que Robespierre cesse d’y venir. Il n’y revient que le 5 thermidor, mais la rupture est déjà consommée. Le 8 thermidor (26 juillet 1794), Robespierre prononce un discours incendiaire[2] à la tribune de la Convention. Il joue là une partie décisive : il doit vaincre ou mourir. Mal défendu, l’Hôtel de Ville ne résiste pas longtemps. Un meuble témoin. République et socialisme - Jaurès et Engels (1901) - En 1901, dans la préface au recueil d’articles intitulé Etudes socialistes et publié par Péguy dans un des Cahiers de la quinzaine, Jaurès revient sur les liens entre république et socialisme…D’abord en comparant, à partir d’une lettre d’Engels, les situations allemandes et françaises.

C’est le texte ci-dessous.Ensuite en rappelant ce travail de préparation révolutionnaire mené depuis plusieurs années…, objet de cet autre article. Il y a onze ans, au moment où la démocratie socialiste allemande élaborait son programme, le projet de programme qui devait être bientôt adopté à Erfurt fut soumis à Engels, l’ami survivant de Marx. Engels fit de graves objections à la partie politique de ce programme. Il la trouvait timide, inconsistante et inefficace. On parle, disait-il, de suffrage universel direct, de referendum et d’initiative populaire.

F. De ces remarquables paroles de Engels, je ne veux retenir aujourd’hui que deux points. . [ Lire la suite dans cet autre article... ] Marx. Marx-Engels et la république démocratique. Le cas français. Mai 2003 Marx et Engels ont toujours été des observateurs attentifs de l'évolution politique de la France. D'abord parce qu'ils ont toujours considéré, sauf à certaines époques de montée en puissance du parti ouvrier en Allemagne, par exemple après la défaite de la Commune, que le prolétariat français et notamment parisien se trouvait à l'avant-garde du prolétariat mondial ; ensuite parce qu'ils s’intéressent à l’évolution de l’Etat dans ce pays. A la suite des textes précédents sur le 18 Brumaire, et sur la démocratie (critique du livre de Jacques Texier), nous abordons l'analyse de la Troisième république Française. Le contexte historique. L'antithèse du Second Empire, a dit Marx, c'était la Commune. C'est ainsi que nous possédons, à travers de nombreux articles de journaux, textes et correspondances, un ensemble de positions, qui toutes vont dans le même sens, sur l'évolution de la république française.

A) La crise de 1877.