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Historiographie

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Pour une historiographie visible dans l’histoire scolaire. Rédactrice : Servane Marzin Le champ historiographique fait l’objet, depuis maintenant une vingtaine d’années, de publications nourries, en même temps qu’il a gagné sa place dans les premiers cycles universitaires[1].

Pour une historiographie visible dans l’histoire scolaire

Les brochures de licence intègrent toutes une initiation à l’historiographie, destiné à la fois à construire une culture historique, mais aussi, par un « pas de côté », à entrer dans un cheminement épistémologique, à amorcer un « tournant réflexif »[2] sur la discipline. Ces cours sont, pour les étudiants, l’occasion d’une « grande révélation » sur le cheminement et les limites d’une matière qu’ils croyaient connaître. Une fois le voile déchiré, l’esprit critique trouve sa place, et l’histoire révèle toute la richesse de ses questionnements, et l’intérêt de ses débats.

Apparaissent alors avec force les points saillants de la discipline historique. Les textes d’historiens offrent ainsi des avantages pédagogiques indéniables. Mais pourquoi attendre ? [1] Voir F. . [3] P. . [21] Pour une historiographie visible dans l’histoire scolaire. Les sciences de l’Antiquité. Texte intégral L’économisme […] est […] un langage qui a envahi toute la sphère du discours social et menace la pensée d’une sorte de stupeur, 1et un peu plus loin, à propos de la situation des sciences humaines à l’université, censées se plier désormais au soi-disant « contrat de prestations » : […] tout se passe […] comme si l’on attendait que les lois de l’échange suffisent à tout régler.

Les sciences de l’Antiquité

Voilà le marché installé à l’intérieur de l’université devenu sa seule mesure. 1 * Une première version de cet essai est parue en traduction italienne dans I Quaderni del Ramo d’Or (...) 2Telles sont les deux déclarations que l’un de mes collègues lausannois de littérature française formulait il y a quelques années dans un article publié dans Le Monde, et intitulé « L’université ou l’horreur économique »1. 3Cette mise en perspective aussi schématique qu’abrupte est nécessaire à une brève incursion, à titre de proème, dans ma propre expérience académique. 5 Cf. La science leur est tombée sur la tête.

Vercingétorix (Jacques Dorfmann, 2000) : 2/5. Ecrire le passé : la fabrique de la Préhistoire et de l’Histoire à travers les siècles. Quel est le poids du présent dans la construction du passé ?

Ecrire le passé : la fabrique de la Préhistoire et de l’Histoire à travers les siècles

Quel rôle joue le contexte politique, idéologique, culturel, religieux ? Le passé n’est-il pas instrumentalisé par le pouvoir ou même les individus ? Son écriture diffère-t-elle suivant les modes et l’évolution des mentalités ? Les médias jouent-ils aussi un rôle ? Et le public qui ne doit pas être déçu ? 1) histoire et archéologie : politique, lois et religion ; 2) histoire et archéologie : enjeux identitaires et territoriaux ; 3) histoire, archéologie et idéologie ; 4) des modes et des hommes ; 5) Préhistoire et protohistoire : une construction difficile.

Si l’ouvrage, de par les spécialités de ses auteurs, est centré en grande partie sur la Préhistoire, les autres périodes ne sont pas oubliées. Velléités identitaires et territoriales se basent souvent sur les découvertes archéologiques et historiques. Histoire et archéologie peuvent être instrumentalisées pour servir une idéologie ou des intérêts particuliers.

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