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Rôle du cinéma pour la situation du Moyen-Orient

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Proche et Moyen-OrientCinéma et Histoire | Cinéma et Histoire. Comment le cinéma peut-il représenter la complexité des conflits du Proche Orient et celle de leurs mémoires ? Denis Villeneuve a décidé d’adapter au cinéma la pièce de théâtre Incendies, jouée en 2003 à Montréal, dont le metteur en scène est WajdiMouawad, né au Liban, contraint à l’exil en pleine guerre civile à l’âge de huit ans. Le réalisateur, qui a mis quatre années pour écrire le scénario du film, a eu carte blanche : « j’ai brulé le texte et me suis inspiré des idées d’origine« . Il reprend l’idée de destins tragiques parcourant le demi-siècle dernier dans un univers marqué par la guerre : massacres interconfessionnels, déplacements de réfugiés, assassinats politiques, camps, emprisonnement, viols, embrigadement des enfants… campés dans des villes imaginaires ancrées au Proche Orient.

Entre ces deux dates : une guerre civile, liée à la situation régionale très tendue, a déstabilisé les communautés libanaises et déclenché une violente guerre civile. Proche et Moyen Orient – PPS. Cinéma du Moyen-Orient. Titre original : « Omaret yakobean » Elle : Adaptation d’un best-seller signé par un jeune écrivain, ce film est une fresque inattendue, troublante et courageuse sur la société égyptienne contemporaine. C’est autour des habitants d’un immeuble mythique du Caire que le réalisateur révèle les failles d’un système gangréné par de grands écarts de richesse : le mal être de la jeunesse, la corruption de puissants qui exploitent les pauvres, le machisme, l’asservissement des femmes au bon vouloir des hommes, la montée de l’islamisme radical, le tabou de l’homosexualité, l’archaïsme des traditions, une quantité de facettes révélatrices d’une société malade, en perte de valeurs et de savoir vivre.

Dans cette décadence ambiante, seuls une jeune femme et un sexagénaire nostalgique et admirateur de la France tentent de rester authentiques et honnêtes. La mise en scène est très douce dans la violence des comportements. Lui :L’Immeuble Yacoubian est un film égyptien qui mérite d’être remarqué. Le cinéma, cet acte engagé - The Pixel Island. Timbuktu, un film de Abderrahmane Sissako Alors que notre indignation devant les maux de ce monde se cantonne chaque jour un peu plus à des protestations en 140 caractères sur un quelconque réseau social, et pendant que la pudeur qui veut nous préserver de Gustave Courbet ne semble pas se choquer devant le partage massif de photos des cadavres encore chauds d’étudiants kenyans assassinés de la manière la plus terrible qui soit, il peut être légitime de s’interroger sur la nécessité de faire un film, et qui plus est, un film engagé.

C’est vrai quand on y pense, quel besoin peut donc pousser une personne à hypothéquer sa vie de famille et sa vie sociale pour troquer sa santé mentale contre les affres et les angoisses inévitables de la production d’un film social ou engagé ? Témoigner coûte que coûte Avant toute chose, il est une réalité qu’on ne peut nier : faire un film ne représente pas toujours les même enjeux en fonction de l’endroit où l’on se trouve dans le monde. Alors que faire ? Les matinales d'Espace 2 du 14.01.2015. Festival Cinémas du Sud : regards sur un monde arabo-musulman en crise | euronews, cinema. "Il y a quelques temps, j'ai lu un fait divers relatant la découverte de corps d'enfants démembrés dans une déchetterie.

J'ai été choqué d'apprendre que cela existait vraiment. " Levée de rideau sur les cinémas du Sud à l’occasion du festival du même nom, à Lyon en France. Le film égyptien El Ott – comprenez le chat – y était présenté pour la première fois à un public européen – l’histoire du combat d’un petit caïd, El Ott, contre des trafiquants d’organes prélevés sur les enfants des rues. Son moteur, c’est l’enlèvement de sa fille. Amr Waked incarne El Ott. Le scénario, signé par le réalisateur Ibrahim El-Batout, trouve ses racines dans le mythe d’Osiris, ce roi égyptien découpé en morceaux par son frère jaloux Seth. Neuf films de réalisateurs maghrébins et moyen-orientaux ont été projetés à l’Institut Lumière. Tous les films projetés ne sont pas arabophones. Syiar passe d’Irak en Turquie caché dans la cuve d’un camion citerne. INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE - Moyen-Orient : les nouveaux acteurs du cinéma arabe. Docteur en sciences politiques et chercheur à l’Iris, il est auteur de plusieurs ouvrages sur la guerre économique.

Avant de rejoindre France 24, il a travaillé pendant vingt ans pour différents médias (Le Nouvel Observateur, L’Express, France 2…). [Chroniques Rebelles] Conscience et politique dans le cinéma : Moyen-Orient. Articles publiés dans cette rubrique lundi 5 octobre 2015 Christiane Passevant This is my land Film documentaire de Tamara Erde Le film documentaire de Tamara Erde, This is my land, se présente comme une enquête, une enquête sur la construction de la représentation de « l’Autre » à travers les méthodes pédagogiques employées par des professeur-es en Israël et en Palestine. Lire la suite de l'article Rendez-vous à Atlit Film de Shirel Amitaï Rendez vous à Atlit Film de Shirel Amitaï Entretien avec la réalisatrice L’action se déroule en 1995, au cœur de la ville israélienne d’Atlit.

Lire la suite de l'article On récolte ce que l’on sème Film documentaire d’Alaa Ashkar On récolte ce que l’on sème. Lire la suite de l'article Samedi 11 avril 2015 Our terrible Country Film documentaire de Mohammad Ali Atassi et Ziad Homsi lire la suite de l'article dimanche 4 octobre 2015 Yamo Film documentaire de Rami Nihawi Le film commence par des ambiances sonores d’épicerie ou de café. Lire la suite de l'article La Parade. Proche-Orient : ce que peut le cinéma ? Énormément ! Égypte, Irak, Iran, Israël, Liban, Lybie, Palestine et Syrie sont les pays d’origine des réalisateurs programmés à la 6e édition de « Moyen-Orient : ce que peut le cinéma », un festival qui a lieu tous les deux ans aux 3 Luxembourg, à Paris, du 29 novembre au 8 décembre.

Convaincus que le cinéma a un rôle à jouer dans la transmission des connaissances et dans la sensibilisation politique, les initiateurs de « Moyen-Orient : ce que peut le cinéma » proposent une quarantaine de films, pour la plupart inédits en France, dont les thèmes gravitent autour du droit au retour, de la diaspora et des camps de réfugiés, du pillage du patrimoine, de l’occupation, de l’après-Tahrir ou encore de la révolution libyenne… Certaines projections sont en présence des réalisateurs et, chaque soir, est organisé un débat. Notons, par exemple, celui du 5 décembre, « Les accords d’Oslo, 20 ans après », qui a pour invité Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l’UNESCO.

Conflit israélo-palestinien : le cinéma peut-il faire quelque chose. "Mieux que les discours, la force du septième art est d'éclairer et de mobiliser", confie le journaliste et essayiste Dominique Vidal, collaborateur du Monde Diplomatique. Des paroles qui font référence à l'émergence, depuis plus d'une vingtaine d'années maintenant, d'un cinéma israélo-palestinien engagé, qui réécrit, analyse et critique en temps réel les vicissitudes de son histoire. "Cette région renferme l'un des derniers conflits internationaux non résolus, poursuit l'intéressé.

C'est dire que, pour imposer une paix juste et durable, l'opinion mondiale et, sous sa pression, les gouvernements, peuvent et doivent jouer un rôle important". Mais au-delà des échecs politiques et d'une diplomatie globalement enrayée, quel rôle joue réellement le cinéma ? Témoigner à tout prix "Il ouvre les yeux, fait réfléchir, élargit l'esprit des gens et les amène à dépasser les idées préconçues", soutient l'israélien Eran Riklis, célébré à l'international grâce notamment aux Citronniers. La paix, enfin ?