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Perturbateurs endocriniens

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TweetDeck. Stéphane Horel – Journaliste documentariste | Archive | Endoc(t)rinement. Perturbateurs endocriniens : conflits d’intérêts à haute dose Posted by stephane in Conflits d'intérêts, Endoc(t)rinement on 01. oct, 2013 | 0 Comments Un groupe de scientifiques à l’origine d’un éditorial hostile au projet de réglementation européenne des perturbateurs endocriniens est lié à l’industrie.

Par Stéphane Horel et Brian Bienkowski Article publié par Environmental Health News, 23 septembre 2013 Mis à jour le 4 octobre Version pdf de l’article Le boulevard Charlemagne depuis le siège de la Commission européenne, à Bruxelles [Photo St. Horel]. Dix-sept sur dix-huit. Publié dans quatorze revues scientifiques entre juillet et septembre, l’éditorial a soulevé une vague d’indignation dans le milieu scientifique européen et à Bruxelles. Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques qui peuvent interférer avec les hormones comme l’œstrogène, la testostérone ou les hormones thyroïdiennes. Les enjeux de la controverse sont importants.

Åke Bergman, Université de Stockholm. Open_letter.pdf. Special report: Scientists critical of EU chemical policy have industry ties. ShareThis By Stéphane Horel and Brian Bienkowski Environmental Health News September 23, 2013 Seventeen scientists who have criticized plans in Europe to regulate endocrine-disrupting chemicals have past or current ties to regulated industries. An investigation by Environmental Health News reveals that of 18 toxicology journal editors who signed a controversial editorial, 17 have collaborated with the chemical, pharmaceutical, cosmetic, tobacco, pesticide or biotechnology industries.

Some have received research funds from industry associations, while some have served as industry consultants or advisors. The stakes are high in the controversy because it involves the European Union’s strategy to regulate hormone-altering chemicals – the first attempt in the world to do so. The editorial – published in 14 scientific journals from July to September – has created a firestorm in Europe among many scientists and regulators. "Worrying" conflicts “I was very surprised by the editorial. Follow us: Petits arrangements bruxellois entre amis du bisphénol A. Auteur : Terraeco | Editeur : Walt | Dimanche, 05 Oct. 2014 - 14h10 Qui veut la peau des perturbateurs endocriniens ?

Certainement pas le lobby de la chimie, qui tente par tous les moyens de ralentir les travaux de la Commission européenne, chargée de régler leur sort. Plongée dans les coulisses d’un thriller belge, où les héros portent un costume-cravate et une mallette en cuir. Bye-bye, bisphénol A. D’abord interdit dans les biberons, bientôt retiré des contenants alimentaires, le produit chimique le plus célèbre des années 2000 semble en voie de disparition. Mais quid du bisphénol A dans les lunettes ou la coque des smartphones ? Et des phtalates, des PBDE et des PFOA, ces substances dont le nom fait postillonner ? Portrait-robot des suspects A Bruxelles, où les ministères s’appellent « directions générales », la DG Environnement doit établir une liste de critères scientifiques qui permettront de dresser le portrait-robot des suspects.

Un vieux goût de tabac Pressions et mauvais coups. Les perturbateurs endocriniens au cœur d'un scandale européen. Le dossier est si explosif qu'il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Sa conseillère scientifique, Anne Glover, devrait ainsi réunir dans les prochains jours l'ensemble des scientifiques impliqués dans une violente controverse aux enjeux économiques de taille : quelle position les Etats membres doivent-ils adopter vis-à-vis des perturbateurs endocriniens ?

Bruxelles doit statuer d'ici à la fin de l'année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances – plastifiants, cosmétiques, pesticides, etc. – qui interfèrent avec le système hormonal, à l'instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015 . La polémique a atteint ces derniers jours une intensité inédite. Certains membres de la communauté scientifique accusent – à mots couverts – plusieurs de leurs pairs de manoeuvrer en faveur des intérêts industriels, au mépris de la santé publique. Polémique autour de la conseillère scientifique en chef de Bruxelles. Vers la fin de l’année 2011, José Manuel Barroso a eu une idée.

Le président de la Commission européenne allait placer dans son entourage une personnalité scientifique d’envergure susceptible de lui prodiguer « des conseils d’expert indépendant sur toute question liée à la science, à la technologie ou à l’innovation ». L’idée était a priori excellente : il n’est pas anormal pour un décideur de vouloir s’attacher une sorte de cornac chargé de le guider, pour ce qui touche à l’environnement, la santé ou l’agriculture, dans le maquis compliqué de la littérature savante, des avis d’experts, des vraies et des fausses controverses scientifiques. En janvier 2012, une biologiste moléculaire écossaise au curriculum vitae impeccable, Anne Glover, fut donc nommée conseillère scientifique principale (CSP). Elle affronte, deux ans et demi plus tard, un tir de barrage inédit. Les détracteurs du CSP mettent en avant un épisode bien plus embarrassant. Foucart@lemonde.fr.