Le Souvenir. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Souvenir sur la place Maginot de Nancy en 2006. Description[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Maquette en cire du Souvenir au Salon de 1899. Dubois a présenté une maquette en cire du Souvenir au Salon des artistes français de 1899. Cette érection intervient à une époque où la perte de l'Alsace-Moselle est encore présente dans les mémoires, ainsi que l'illustre également le transfert d'un pavillon alsacien au parc Sainte-Marie lors de l'Exposition internationale de l'Est de la France, l'année précédente[1].
Outre le bronze installé à Nancy, et la maquette en cire du Salon de 1899 (qui a disparu[2]), il existe des éditions en plâtre et en bronze conservées au musée Paul-Dubois - Alfred-Boucher de Nogent-sur-Seine[3], au musée des beaux-arts de Troyes[4], ainsi qu'au musée d'Orsay[5] (précédemment au musée du Luxembourg et au musée du Louvre[6]). Réception critique[modifier | modifier le code] Autres références : Bataille de Mars-la-Tour. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bazaine La bataille de Mars-la-Tour (également appelée bataille de Rezonville ou bataille de Vionville) eut lieu le , lors de la guerre franco-prussienne. Elle se déroula dans les environs de Mars-la-Tour, village situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Metz. Il s'agit de la dernière grande bataille de cavalerie d'Europe[1]. La retraite de l’armée du Rhin[modifier | modifier le code] Une rencontre fortuite des deux armées[modifier | modifier le code] Une patrouille de cavalerie, le 1er escadron du 1er Régiment de Dragons hanovrien, sous les ordres du capitaine (Rittmeister) Oskar von Blumenthal, repère les 127 000 hommes de Bazaine en route vers Verdun.
Déroulement de la bataille[modifier | modifier le code] Carte allemande de la bataille. Peinture de Edouard Detaille 1870 détail "Panorama de la bataille de Rezonville" 16 août 1870. Peinture de Edouard Detaille 1870 détail, Grenadier de la garde nationale en corvée d'eau. Guerre franco-allemande de 1870. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre franco-allemande, parfois appelée guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés. Le conflit, qui dura du au , marqua le point culminant de l'affrontement entre la volonté impériale de Napoléon III d'imposer son régime comme grande puissance incontournable en Europe, et la volonté de Bismarck d'unifier l'Allemagne en un autre puissant empire, alors qu'elle était encore une mosaïque d'États indépendants.
La défaite française entraîna la chute du Second Empire français et de Napoléon III ainsi que la perte du territoire français de l'« Alsace-Moselle »[Note 1] (appelée parfois Alsace-Lorraine). Côté allemand, la victoire fut un élément primordial de l'unification, et le point de départ de la création de l'Empire allemand. Causes[modifier | modifier le code] Contexte[modifier | modifier le code] Décision d’entrer en guerre et état des armées[modifier | modifier le code] Dépêche d'Ems. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Monument commémoratif de la Dépêche d'Ems à Bad Ems La dépêche d'Ems est un télégramme officiel du 13 juillet 1870 envoyé par le chancelier prussien Bismarck à toutes les ambassades et repris dans la Gazette de l'Allemagne du Nord concernant les rapports entre le roi de Prusse et la France.
Jugé provocant, il amène Napoléon III à déclarer la guerre franco-prussienne de 1870, avec l'assentiment majoritaire du parlement, qui parle de casus belli. La candidature le du prince allemand Leopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne, vacant depuis la révolution de septembre 1868, soulève l'opposition de la France qui craint l'encerclement. Il envoie un compte rendu à Bismarck, qui, conscient de la supériorité militaire prussienne et désireux d'unir les nombreux États allemands sous la bannière prussienne, reformule la notification de manière plus sèche.
Le contexte diplomatique et politique[modifier | modifier le code] Déroulement de la guerre franco-allemande de 1870. Crise luxembourgeoise. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Royaume-uni des Pays-Bas et les frontières du Grand-duché (4+5) jusqu'en 1830 ; en 1839, la province du Luxembourg (4) est rattachée au Royaume de Belgique, tandis que ce qui reste du Grand-duché (5) est dans les faits sous contrôle militaire de la Prusse.
La crise luxembourgeoise survenue en 1867 résulte de l'opposition des chancelleries d'Europe à l'achat du Grand-Duché de Luxembourg par la France de Napoléon III. Elle prélude à la guerre franco-prussienne de 1870. Le Luxembourg passe du statut de fief héréditaire à celui d'État indépendant et neutre. Situation politique du Luxembourg[modifier | modifier le code] Au terme de l'article 67 du Congrès de Vienne de 1815, le grand-duché de Luxembourg revint à Guillaume Ier des Pays-Bas. L'attribution du titre et de la souveraineté sur le grand-duché était censée compenser la cession à la Prusse des provinces de Nassau-Dillenburg, Siegen, Hadamar et Dietz. Les faits[modifier | modifier le code] Pourquoi a-t-on fait la guerre en 1870 ? Napoléon III était malade et ne voulait pas la guerre, comme Guillaume Ier.Les "va-t-en guerre" provenaient de la droite avec en tête le duc de Gramont qui a tout fait pour exciter:Les journalistesLes députésLe peuple Parisien et tout ce monde voudra la guerre Bismark est resté en dehors des tractations relatives à la candidature du prince Léopold Hohenzollern-Sigmaringen comme roi d'Espagne.
Car c'est bien cette candidature qui a été la source de la guerre et rien d'autre. Les Français ne voulaient pas d'un Allemand à la tête de l'Espagne. Suite aux pressions le prince a abandonné, Guillaume 1er a rennoncé a appuyer la candidature, bref, l'affaire était reglée. Dépêche d'Ems: La guerre de 1870 Georges Roux Pour plus de clartés, voici en en respectant même la typographie, l’ensemble complet tel qu’il est présenté au public français.« Berlin. 13 juillet soir.« On mande d’Ems. De là à prétendre que ce texte est un "casus belli" .... La politique diplomatique européenne. Citer : Enfin, pensez-vous que les options diplomatiques françaises - puis leurs concrétisations - étaient-elles judicieuses ? Je pense qu'ils ont fait deux énormes conneries : _l'alliance russe, qui a créé les conditions de la confrontation mondiale en faisant fusionner le conflit franco-allemand et les rivalités balkaniques tout en donnant à la Russie un chèque en blanc pour poursuivre sa politique expansionniste.La conquête du Maroc, qui a attisé de façon complètement inutile les risques de conflit franco-allemand.
Duc de Raguse l'alliance russe, qui a créé les conditions de la confrontation mondiale en faisant fusionner le conflit franco-allemand et les rivalités balkaniques Dois-je vous rappeler que sans cette alliance, la France se retrouvait toute seule sur l'échiquier diplomatique mondial ? La Russie un chèque en blanc pour poursuivre sa politique expansionniste Vers où ? La conquête du Maroc, qui a attisé de façon complètement inutile les risques de conflit franco-allemand Vers où ? Guerre Franco-prussienne de 1870.
La guerre Franco-prussienne (aussi appelée guerre franco-allemande) opposa le Second Empire de Napoléon III et la Prusse de Bismarck entre le 19 juillet 1870 et le 10 mai 1871. Ce conflit découla de la tension entre les deux puissances et de la volonté prussienne de dominer toute l'Allemagne, qui n'était alors qu'une fédération d'États quasi-indépendants. La défaite française entraîna la chute de l'Empire, dominé aussi bien d'un point de vue numérique, technique ou stratégique. Le Second Empire était dirigé par Napoléon III, devenu Empereur suite au coup d'Etat du 2 décembre 1851. A partir de 1852, la France connait alors une série de réformes tantôt autoritaires, tantôt libérales. L'exercice du pouvoir se centralise, la liberté d'expression est limitée et l'opposition politique inéxistante.
Louis-Napoléon Bonaparte (20 avril 1808 – 9 janvier 1873) est le premier président de la République française en 1848 pour devenir ensuite Empereur des Français en 1852. Révolution de 1868. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Révolution de 1868 (aussi connue en espagnol comme La Gloriosa [La Glorieuse] ou La septembrina [celle de septembre]) est un soulèvement révolutionnaire qui eut lieu en septembre 1868 et qui détrôna la reine Isabelle II.
Les six années qui suivirent cette révolution sont nommées Sexenio Democrático dans l'historiographie espagnole. Exilée en France, Isabelle II n'abdique qu'en 1870. Le duc Amédée de Savoie est choisi pour lui succéder mais il abdique dès 1873, après un règne de seulement deux ans et demi. Devant la situation inextricable, la République est proclamée le 11 février 1873. Contexte historique[modifier | modifier le code] La Révolution de septembre 1868[modifier | modifier le code] En septembre 1868 le temps de la couronne était compté. Le président Ramón María Narváez abandonna la reine, tout comme son ministre en chef Luis González Bravo. La recherche d'un nouveau roi[modifier | modifier le code] Traité de Turin (1860) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le traité de Turin du 24 mars 1860 officialise l'acte par lequel le duché de Savoie et le comté de Nice sont réunis ou annexés à la France.
Le projet du rattachement à la Suisse reçoit également le soutien favorable de l'Angleterre. Face à ces idées de partition, notamment l'entrée dans la Confédération suisse, la diplomatie s'organise. Le 24 mars 1860, le traité de Turin est signé. La chambre jaune de l'hôtel du département de Savoie. Cette zone a été réduite par la France à l'issue de la Première Guerre mondiale par le traité de Versailles. Chronologie établie à partir de l'article de Jacques Lovie dans la Revue de Savoie, citée en annexes, ainsi que la chronologie de Sabaudia.org[5] : La consultation populaire - ou plébiscite - a lieu au mois d'avril : L'issue du plébiscite était nécessairement connue d'avance, les accords entre Victor-Emmanuel II et Napoléon III ayant été scellés antérieurement.
Napoléon III.