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La construction dans la Rome antique

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Villa, villae en Gaule romaine. Villa-Loupian en Languedoc. La redécouverte du ciment romain. On sait depuis (très) longtemps que le mortier et le béton utilisé par les Romains pour bâtir temples, colisées, thermes, viaducs, aqueducs, théâtres etc. est d’une qualité exceptionnelle au regard du nombre important de bâtiments millénaires encore intacts aujourd’hui.

La redécouverte du ciment romain

On sait également que ces propriétés de conservation extraordinaires sont dues à la méthode de fabrication du mortier de chaux (ou ciment romain) et dont on connait depuis longtemps la composition. Mais ce qui intrigue historiens et chercheurs depuis de longues années, ce sont les raisons pour lesquelles ce ciment est si solide, en particulier le ciment qui a été utilisé pour la construction des bâtiments en bord de mer comme les jetées, les quais ou les structures portuaires en partie immergées, soumises à l’érosion naturelle de l’eau de mer salée depuis plus de 2,000 ans et pourtant toujours intactes aujourd’hui. Temple d’Isis, Pompéi (2010) Province de Naples Crédit photo: j. kunst via photopin cc.

Le ciment romain était plus solide ! 21 juin 2013 Le ciment fabriqué autrefois par les Romains était bien plus solide que celui que nous obtenons grâce à nos procédés modernes.

Le ciment romain était plus solide !

Explications. Pas si fous ces Romains ! C’est ce que viennent de découvrir des scientifiques du Département des énergies du Berkeley National Laboratory en Californie. Le ciment romain était suffisamment résistant pour supporter 2000 années de vie. Pour obtenir un ciment si solide et résistant aux attaques chimiques ou encore à l’eau, les romains mélangeaient de la chaux avec de la roche volcanique. Autre différence, le ciment Portland romain contenait plus d’aluminium et moins de silice, ce qui lui conférait une très grande stabilité. Pour analyser les éléments de ce ciment antique, l’équipe du professeur Monteiro a utilisé de la diffraction X en rayonnement synchrotron ainsi que de la microscopie. Par Audrey Loubens, journaliste scientifique. Le mortier hydraulique. Les mortiers hydrauliques Selon la tradition, les Grecs - aux alentours du IVème siècle avant J.C. - découvrirent que certaines terres d'origine volcanique, mélangées à la chaux éteinte, formaient des mortiers qui pouvaient durcir même dans des conditions de forte humidité et aller jusqu'à résister à l'eau.

Le mortier hydraulique

Les Romains apportèrent leur pierre à l'édifice, en découvrant que les tufs napolitains, près de Pouzzoles, provoquaient une réaction hydraulique très efficace et appelèrent "Pouzzolane" le mortier composé de ce matériau. Lorsqu'ils étendirent leur domination au-delà de l'Italie et qu'ils s'éloignèrent ainsi des carrières de pouzzolane, les Romains cherchèrent d'autres gisements et matériaux qui aient les mêmes caractéristiques. Structure - TPE sur l'architecture de l'antiquité au moyen age. Au début du Moyen-Âge, l'Architecture connaît une certaine régression : on ne sait par exemple plus construire ces larges coupoles qui firent la gloire de l’architecture occidentale pendant l'antiquité.

Structure - TPE sur l'architecture de l'antiquité au moyen age

Les Architectes sont donc contraints de réduire les volumes intérieurs, conduisant ainsi à des édifices petit set sombres. Jusqu'au XIe siècle, l'art roman sera ainsi caractérisé par des édifices de taille relativement réduite, dont les voûtes reposent sur le mur entier. Cela est dû au fait que la voûte la plus utilisée à l'époque romane était la voûte en berceau (voir à gauche).

Voûte en berceau dans une abbaye romane Ces voûtes sont massives et reposent sur toute la largeur du mur (limitant le perçage de fenêtres) et sont extrêmement lourdes. Les routes romaines. Selon la tradition, le premier constructeur de routes fut Appius Claudius le Censeur qui, en 312 a.C.n. entreprit la construction de la route qui porte son nom, la Via Appia, principale route menant de Rome au sud de l’Italie.

Les routes romaines

De Rome, du milliaire d’or érigé par Auguste au bout du Forum, partaient 29 routes disposées en éventail qui relaient la Ville aux provinces d’Italie et continuaient dans des pays limitrophes au-delà des Alpes. Certaines se prolongeaient vers les différentes régions de l’Empire, du Sud au Nord et de l’Est à l’Ouest. Elles permettaient les rapides mouvements de troupes destinés à réprimer les révoltes.