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Egalité, mon oeil ?

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Sociologie de l’éducation et éducation prioritaire : quelles influences ? 1Dans l’introduction de l’ouvrage collectif À quoi sert la sociologie ?

Sociologie de l’éducation et éducation prioritaire : quelles influences ?

, Bernard Lahire (2002) indique qu’une des manières de répondre à cette question est de s’interroger sur le rôle qu’elle joue dans l’histoire et dans les changements sociaux. Ce qui ne signifie pas, selon lui, que la sociologie ne se développe pas selon sa logique propre, mais qu’il faut pour répondre à une telle question se déplacer du côté de la réception sociale de ses résultats. Au lieu de se limiter aux transformations des problématiques qui sont propres, il faut examiner les usages qu’en font les acteurs (les décideurs politiques dans ce texte), et prendre en compte le fait que tant son degré d’influence que les usages qui en découlent peuvent être très différents selon les contextes socio-historiques. 1 L’éducation prioritaire a introduit en France l’idée de discrimination positive, ou d’affirmative d (...) 5Mais à quoi renvoie désormais cet objectif ?

2 L’Institut National d’Études Démographiques (INED). Les inégalités d'apprentissage. Programmes, pratiques et malentendus scolaires. Les héritiers Bourdieu/Passeron. Séminaire de formation à la recherche Méthodes quantitatives Les Héritiers Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron (1964) fiche de lecture réalisée par Marlène Benquet BOURDIEU Pierre, PASSERON Jean-Claude (1964), Les Héritiers.

Les héritiers Bourdieu/Passeron

[lire ou télécharger cette fiche au format Word] L'Ecole face aux marchés scolaires. Prenez trois des meilleurs sociologues de l'Ecole et demandez-leur d'analyser son évolution récente.

L'Ecole face aux marchés scolaires

Ils feront apparaître l'impact du développement de véritables marchés scolaires. Et ils mettront en évidence les effets sociologiques, scolaires et politiques de leur développement. C'est ce travail que Georges Félouzis, Christian Maroy et Agnès Van Zanten ont mené. Il aboutit dans un petit livre costaud, argumenté, riche d'informations sous tendu par une réflexion aboutie sur les politiques scolaires. Agnès van Zanten: «L'école est comme un grand marché» L'école de la périphérie. Scolarité et ségrégation en banlieue. Voici près de quinze ans que la sociologue Agnès van Zanten étudie le rôle des dynamiques locales sur les transformations du système éducatif (voir Sciences Humaines n° 118).

L'école de la périphérie. Scolarité et ségrégation en banlieue

Plus particulièrement, ce livre fait état de sept années d'enquêtes ethnographiques dans les classes et les établissements scolaires des centres-ville et des banlieues. La thèse d'A. van Zanten remet fortement en question le modèle de l'école et du collège unique, qui offrirait à tous les mêmes chances de réussite. A partir d'une analyse minutieuse des processus mis en oeuvre par les différents acteurs du système - parents d'élèves, chefs d'établissements, enseignants, élus locaux... -, elle montre qu'une ségrégation croissante est en train de s'installer, entre ce qu'elle nomme « l'école de la périphérie », accueillant principalement les enfants des banlieues et les établissements dans lesquels se concentrent de plus en plus les enfants des classes moyennes. Les marchés scolaires : entre slogans et réalités.

Egalité des places, égalité des chances, par François Dubet. François Dubet, professeur de sociologie à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS, a longtemps travaillé sur la question scolaire.

Egalité des places, égalité des chances, par François Dubet

Bien qu'il ait quitté ce terrain, on ne peut s'empêcher de penser, à la lecture de son dernier livre Les Places et les chances, qu'il existe des liens forts dans la société français entre la conception que nous avons de la Justice sociale et celle de notre conception de l'école. 80% d'une classe d'age, et après ? La mixité sociale à l’école : une affaire de famille ? Recensé : « École ségrégative, école reproductive », Actes de la recherche en sciences sociales, décembre 2009, n° 180.

La mixité sociale à l’école : une affaire de famille ?

Si la ségrégation et la reproduction sociale à l’école sont des problématiques relativement classiques en sociologie de l’éducation, le dernier numéro des Actes de la recherche en sciences sociales renouvelle la réflexion dans ce domaine en se penchant sur la façon dont peuvent s’articuler ces deux notions. Apparus en France dans les années 1980, à une époque de massification de l’enseignement et de diversification de l’offre éducative, les travaux sociologiques portant sur la disparité des contextes de scolarisation se voulaient initialement une alternative à l’approche très « unifiée » du système scolaire proposé dans la Reproduction par Bourdieu et Passeron en 1970. En se concentrant sur la fabrication, en coulisses, de la ségrégation scolaire, ces recherches suggèrent les nouveaux leviers qui permettraient aux politiques d’agir en faveur de la mixité. Ferry et l'école de la République. L'école, ascenseur social ? Recensé : Tristan Poullaouec, Le diplôme, arme des faibles.

L'école, ascenseur social ?

Les familles ouvrières et l’école. Paris, La Dispute, 2010. 147 p., 12 €. Résumées sous le célèbre slogan « 80% au niveau du bac », les politiques d’ouverture du système d’enseignement mises en œuvre dans les années 1980 ont fait couler beaucoup d’encre. La diffusion croissante des diplômes universitaires, la différenciation de l’enseignement supérieur, le manque de moyens financiers alloués aux universités ou la faiblesse de la réflexion pédagogique sur les conditions de transmission des savoirs académiques, n’auraient fait que reporter et rendre moins visible l’élimination scolaire des jeunes d’origine populaire, tout en maintenant à un niveau élevé les inégalités sociales d’accès aux filières qui permettent d’occuper les positions socioprofessionnelles les plus prestigieuses et rémunératrices.

Outre une déconnexion entre espérances subjectives et probabilités objectives de réussite, qui engendrerait « onirisme social » (G.