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Egalité H/F

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Égalité des filles et des garçons. Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire.

Égalité des filles et des garçons

Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Françoise Héritier et le genre. L'anthropologue Françoise Héritier sur l'égalité homme-femme, les différences entre sexes, et le genre. ABCD de l'égalité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

ABCD de l'égalité

Pour les articles homonymes, voir ABCD. Logo officiel du programme. L’ABCD de l'égalité est au cœur d'une polémique sur les études de genre[3], ses opposants dénonçant « l'enseignement de la « théorie du genre » ». Le 25 juin 2014, le ministre de l'Éducation nationale annonce que le bilan jugé positif de l'expérimentation « ABCD de l'égalité » justifie la mise en place d'un « plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école » qui vise prioritairement à former les enseignants. ABCD de l'égalité. Accueil - ABCD de l'égalité filles-garçons. Allez les filles. Sauvons les garçons ! Un titre-choc pour un ouvrage stimulant et invitant à la réflexion, mais aussi à l’action.

Sauvons les garçons !

Trop souvent, les enseignants français réagissent avec désinvolture lorsqu’on évoque les problèmes de « genre » à l’école. Voyons, notre école universaliste échappe aux questions de société concernant les rapports garçons filles ! Ou alors, on envisage uniquement ce sujet sous l’angle de la surreprésentation des filles dans les filières littéraires ou du combat à mener contre le machisme masculin (ce qui n’est déjà pas mal). Jean-Louis Auduc nous dit de ne pas oublier un problème qui prend de l’ampleur : l’échec scolaire accru d’un grand nombre de garçons. Les données statistiques présentes dans le livre (et bien difficiles d’ailleurs à recueillir) sont parfois impressionnantes. Jean-Michel Zakhartchouk Questions à Jean-Louis Auduc Comment vous est venue l’idée d’écrire cet ouvrage ? Comment avez-vous rassemblé la documentation, avec toutes ces données iconoclastes ? Vous avez raison. Jean Louis Auduc : PISA 2012 et la fracture sexuée : SOS garçons ! L’analyse de l’enquête internationale PISA 2009 publiée en décembre 2010 avait montré l’existence pour la France « d’une triple fracture sociale, ethnique et sexuée ».

Jean Louis Auduc : PISA 2012 et la fracture sexuée : SOS garçons !

Voyons ce qu’il en est au niveau de PISA 2012 concernant la fracture sexuée, puisque la fracture sociale et ethnique est, hélas, fortement confirmée par les résultats qui viennent d’être présentés. Une fracture sexuée concernant la compréhension de l’écrit bien mise en lumière par les résultats de PISA 2009 « En France, dans PISA 2009, les filles possèdent 40 points d’avance sur les garçons, contre 29 en 2000.

La fabrique des garçons (S. Ayral) Sylvie Ayral La fabrique des garçons.

La fabrique des garçons (S. Ayral)

Sanctions et genre au collège,Paris, Puf (Partage du savoir), 2011, 204 p. Comment expliquer que, dans les établissements scolaires, les garçons soient plus souvent sanctionnés que les filles ? On aurait pu s’attendre à ce qu’un ouvrage traitant de cette question consiste en une énième répétition des sens communs éducatifs : lire que l’École va mal, que l’équilibre des jeunes se trouve affecté par un affaiblissement de l’autorité des adultes, que les établissements ont besoin de plus de moyens financiers pour défendre les valeurs républicaines et méritocratiques.

Mais il n’en est rien. La fabrique des garçons, écrit par Sylvie Ayral et paru en mars 2011 aux Presses universitaires de France, propose un point de vue original sur les sanctions scolaires au prisme du genre. La problématique étant posée, le livre s’ouvre sur un cadrage théorique (chap. 1, pp. 9-68). Que ressort-il de ces recherches ? "La Fabrique des garçons": "On éduque les garçons à l'agressivité, à la compétition, à ne pas pleurer"

Dans les deux volumes de « La Fabrique des garçons », Sylvie Ayral, professeur agrégée et docteur en sciences de l’éducation, et Yves Raibaud, géographe, maître de conférence à l’université Bordeaux III et chargé de mission pour l’égalité hommes-femmes, enquêtent sur la façon dont la société impose la virilité aux garçons dès leur plus jeune âge.

"La Fabrique des garçons": "On éduque les garçons à l'agressivité, à la compétition, à ne pas pleurer"

Entretien. Comment fonctionne la "fabrique des garçons" ? Sylvie Ayral – S’il y a eu beaucoup de travaux sur les femmes dans une approche féministe, il y en a encore trop peu sur les hommes et sur la manière dont se construit leur identité masculine. Dès leur plus jeune âge, on éduque les garçons à l’agressivité, la compétition, à refouler le "je" au profit du "nous" du groupe de pairs, à masquer leurs émotions, à ne pas pleurer. C’est le prix à payer pour pouvoir dominer, plus tard, presque toutes les sphères de la vie publique. Vous décrivez, en définitive, une "fabrique de machos" ? Yves Raibaud – Non, tous les garçons ne sont pas machos.

Filles et garçons au L.P. : Derrière le genre, la classe.. Non, les filles ne réussissent pas à l'Ecole parce qu'elles sont soumises ...

Filles et garçons au L.P. : Derrière le genre, la classe..

Partout elles dépassent scolairement les garçons. Là où c'est le plus visible, c'est en lycée professionnel (L.P.). Cette relative réussite alimente des stéréotypes de genre que Séverine Depoilly s'ingénie à détruire. Ainsi, les filles réussiraient mieux à l'Ecole parce que plus soumises à l'autorité des enseignants. Alors que l'échec scolaire des garçons aurait à voir avec leur attitude de défi envers le système éducatif. Professeure de lycée professionnel, sociologue et ethnologue, Séverine Depoilly a longuement enquêté dans un autre lycée professionnel que le sien. Genre et enfance. Ministère de l'Education: Bulletin Officiel de l'Education Nationale BO hors-série N°10 du 2 novembre 2000.

Rapport IGEEN mai 2013 L'égalité G/F dans les établissements. Outils pour une éducation non sexiste. Pour la formation des adultes La Poupée de Timothée et le camion de Lison, Ed.

Outils pour une éducation non sexiste

Le deuxième Observatoire, 2012 Edité par Le deuxième Observatoire, un institut de recherche et de formation sur les rapports de genre qui a été créé en Suisse romande en 1998, ce guide pratique est destiné aux professionnel-les de l’enfance et aux étudiant-es, afin de leur permettre de décrypter les messages véhiculés au travers de leurs attitudes et de leurs paroles et de celles des enfants. La première partie du guide invite à une auto-observation ou une observation entre collègues pour une analyse qualitative des pratiques.

La seconde partie fournit grille et codification pour une analyse quantitative. → Page de téléchargement Manuel pour la formation des enseignant-es à une pédagogie non sexiste, projet pilote belge subventionné par le programme européen Daphné avec, en associé européen français, le Rectorat du Nord-Pas de Calais et l’Institut universitaire de formation des Maîtres de Lille. En finir avec la fabrique des garçons. 6 mars 2015 - Si au collège, les garçons posent plus de problèmes et ont davantage de difficultés scolaires que les filles, c’est peut-être parce que la société leur envoie des messages paradoxaux.

En finir avec la fabrique des garçons

Le point de vue de Sylvie Ayral, professeure agrégée et d’Yves Raibaud, géographe (CNRS). Extrait du quotidien Libération et du journal du CNRS. Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs « Relais » qui ­accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire.