Patrick Lagacé. Photo Édouard Plante-Fréchette, La Presse Est-ce que Tout le monde en parle aurait dû inviter ces trois gars du « far-web » pour parler de trouble.voir.ca, qui donne la parole à des microstars du web dans une nouvelle section subversive de Voir.ca ? L’équipe de Tout le monde en parle a bien le droit d’inviter qui bon lui semble et, sur les interwebs, tout le monde parle de Gab Roy, ces jours-ci. Ça m’apparaissait conséquent avec le mandat de l’émission.
Sur un plateau de télé, quand un propos nous interpelle, nous dérange ou nous rend mal à l’aise, il faut le dire. Je suis allé quelques fois à Tout le monde en parle, c’est toujours une expérience vivifiante, mais j’ai souvent été intrigué par la passivité des invités. Comme si le reste des échanges ne les concernait pas. Ce n’est pas ce qui s’est passé dimanche soir.
Gab Roy, donc. Aucun homme n’est une île, a dit le poète, chaque homme est plutôt le fragment d’un continent… Sauf que c’est pas le cas avec Dominic Pelletier. François Gagnon. Il serait injuste, même désolant, de minimiser le deuxième championnat consécutif du Heat de Miami. Ce n’est quand même pas le fruit du hasard si, au lendemain de leur victoire de 95-88 aux dépens des Spurs de San Antonio dans le septième et ultime match de la grande finale de la NBA, Lebron James et son équipe sont déjà favoris pour soulever le magnifique trophée Larry O’Brien une troisième fois de suite l’an prochain. C’est parce que «King James» et le Heat sont bons. Non! Ils sont excellents. James, malgré l’insolence qu’il a affichée après la victoire et son élection – méritée – à titre de joueur le plus utile en séries, est le meilleur joueur de basket sur la planète. Gros, grand, fort, puissant même, mais doté d’une rapidité et d’une agilité défiant les lois de la physique, King James est dans une classe à part.
Et quand il décide de se mettre en marche, pour vrai, que ce soit en attaque ou en défense, il est impérial. Bon! Et que dire du grand Tim Duncan. On l’espère. Ginobili? JeanMarcMorandini.com - Actualité Télé - Radio - Presse - Internet - Cinéma - People - Casting. DominicArpin.ca - Le Patrouilleur du Net.
Richard Hétu. Qu’attendent les républicains de la Chambre des représentants pour emboîter le pas du Sénat et tenir un vote sur un projet de réforme de l’immigration? John Boehner, le président de la Chambre, a offert une réponse sarcastique hier devant un Club Rotary de sa circonscription d’Ohio, adoptant la voix plaintive d’un enfant gâté : «L’attitude est la suivante. Ohhhh. Ne me force pas à faire ça. Ohhhh. C’est trop difficile.» Sur un ton plus sérieux, il a ajouté : «Nous avons été élus pour faire des choses. Une majorité d’Américains sont en faveur d’une loi qui offrirait aux 11,5 millions d’immigrés clandestins la possibilité de régulariser leur situation en échange du paiement de milliers de dollars d’amendes et d’arriérés d’impôts. L’ironie veut qu’un tel projet de loi serait adopté assez facilement par la Chambre grâce à l’appui unanime des représentants démocrates.
Blogue de Richard Martineau. La pierre de lance du projet souverainiste était la culture, et la culture s’en va chez le diable. Prenez ce qui arrive au cinéma québécois. Pour certains, la crise que traverse présentement notre cinéma est un détail, une anecdote. Pour moi, c’est un signe d’un phénomène beaucoup plus important. Dans les années 70, au plus fort du mouvement souverainiste, les Québécois allaient voir les films faits ici, ils aimaient se voir sur un grand écran. Les gens faisaient la queue pour voir Tiens-toi bien après les oreilles à papa, Les Ordres, J’ai mon voyage, Mon oncle Antoine, Bingo, La vraie nature de Bernadette… On chantait en chœur les tounes de Ferland, de Piché, de Dubois, de Charlebois, de Dufresne, d’Offenbach, on était 300 000 sur le mont Royal à rêver le pays avec nos chanteurs, nos écrivains, nos artistes… La souveraineté surfait sur une énorme vague d’affirmation culturelle.
Aujourd’hui, cette vague s’est éteinte. (Pour lire le texte au complet, cliquez ici…) Blog actu RTL : Le blog de Jean-Michel Aphatie : Quand le flux s'arrête 06/07.