Coopérations entre métropoles et territoires environnants : quels facteurs de réussite ? Fin 2018, le CGET-l’ANCT en lien avec France urbaine et l’Assemblée des communautés de France (AdCF), recensait 173 coopérations entre des métropoles et des territoires environnants partout en France portant sur des thématiques et s’organisant selon des modalités diverses. Le fait que nombre de ces coopérations soient anciennes et d’autres en projet montre l’utilité éprouvée que les territoires ont à coopérer. La crise liée à la Covid-19 l’a d’ailleurs matérialisé, qu’il s’agisse des coopérations urbain-rural en termes d’alimentation ou des coopérations sanitaires entre territoires. Pour autant, la recherche d’attractivité et de compétitivité a pu davantage placer les territoires en situation de concurrence que de coopération. Coopérer demande de dépasser certaines représentations et de bien cerner les intérêts et plus-value réciproques.
En savoir plus. Eco-hameaux. Dans un contexte de fort développement de l’habitat léger, des communes rurales se lancent dans des projets de lotissement d’un nouveau genre baptisés “hameaux légers”, grâce à l’association du même nom. Parmi elles, la commune de Plessé (Loire-Atlantique) publie en ce moment un appel à projets pour identifier un groupe de personnes souhaitant s’y installer en habitat réversible et participatif pour un coût modéré. Une annonce de l’association Hameaux Légers. Dans le sillage du phénomène des “tiny houses”, les habitats légers ont le vent en poupe.
Ces minuscules maisons en bois séduisent de plus en plus de monde en quête d’un mode de vie minimaliste, moins coûteux et plus en lien avec l’environnement. IKEA a même lancé un modèle fin 2020, démontrant l’ampleur de ce phénomène (et la capacité de récupération du monde industriel, ndlr). La commune lance actuellement un appel à projet pour identifier le groupe d’habitants qui s’installera dès 2023. 21 décembre 2021 - La Relève et La Peste. La première École de l'inclusion par le sport est lancée. L’Agence pour l’éducation par le sport lance à Garges-lès-Gonesse la première École de l'inclusion par le sport.
Cette structure qui vise à faire du sport un "diplôme" pour l'insertion professionnelle s'appuie sur une méthode déjà expérimentée avec succès. "On passe d'une démonstration réussie à une amplification. " Pour Jean-Philippe Acensi, président de l’Agence pour l’éducation par le sport (Apels), le lancement, ce jeudi 27 mai à Garges-lès-Gonesse, de la première École de l'inclusion par le sport va permettre de démultiplier un système qui a fait ses preuves.
Depuis maintenant six ans, l'association a accompagné 1.500 jeunes vers l'emploi avec plus de 70% de contrats à durée indéterminée à la clé. En pratique, depuis le club de quartier jusqu’à l’entreprise, l'École de l'inclusion par le sport va favoriser l’émergence des jeunes talents et leur recrutement en entreprise.
Les collectivités au cœur du projet Avec quels moyens ? "Bombe à retardement" Les tiers-lieux, catalyseurs d'innovation dans les territoires. En à peine trois ans, le nombre de tiers-lieux – ces espaces hybrides aux frontières volontairement floues – a évolué pour passer de 1800 en 2018 à 2500 aujourd’hui. Ils pourraient même être entre 3000 et 3500 fin 2022 selon un rapport de l’association France Tiers-Lieux », remis au Premier ministre Jean Castex. « Je suis très surpris par l’ampleur de ce phénomène » , confie Patrick Levy-Waitz, président de l’association qui voit dans leur développement « un changement profond de la société » et une reprise du pouvoir par les habitants. « Le temps est venu de repenser les territoires d’un point de vue stratégique.
Ces aménagements sont porteurs d’espoir » car ils ont pour but de « redonner de l’énergie et une force d’engagement aux territoires » . Explications. Des catalyseurs de changement Loin d’être l’apanage des grandes métropoles, les tiers-lieux s’installent dans tous les territoires, quartiers prioritaires de la ville (QPV) ou communes rurales compris. Utiles pendant la pandémie. L’ANCT lance son incubateur des territoires. Dans les services de protection maternelle et infantile (PMI) départementaux du Pas-de-Calais, la gestion des rendez-vous était jusqu’à peu un casse-tête, les annulations désorganisant les plannings des agents. Un "problème" investigué par des spécialistes du design de services numérique qui a débouché sur la création d’une application de gestion des rendez-vous et des relances (voir le détail du projet Lapins dans la banque d’expériences Territoires Conseils).
Cet outil a depuis été déployé dans plusieurs départements. C’est cette logique de "résolution des problèmes", utilisant des méthodes "agiles" et autres POC (preuves de concept) que le nouvel incubateur des territoires de l’ANCT entend développer et promouvoir. Beta.gouv adapté aux territoires En place depuis quelques semaines, l’incubateur des territoires reprend les concepts et méthodologies mises au point par les équipes de Beta.gouv, la task force innovation de la direction interministérielle du numérique (Dinum). Quand un jeu sensibilise les décideurs aux risques littoraux. Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la science 2020 (du 2 au 12 octobre 2020 en métropole et du 6 au 16 novembre en Corse, en outre-mer et à l’international) dont The Conversation France est partenaire.
Cette nouvelle édition a pour thème : « Planète Nature ». Retrouvez tous les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr. En France, l’action publique sur le risque de submersion fait l’objet de controverses. Dans les années 2010, des mesures alternatives et innovantes ont vu le jour, elles proposent de modifier le rapport des sociétés littorales à la nature. Elles font suite à plusieurs événements majeurs de grande ampleur, à la fois localement (en particulier la tempête Xynthia en 2010) mais aussi au plan international, si l’on considère les effets de l’Ouragan Katrina (2005) sur la manière de concevoir les rapports des sociétés avec les aléas climatiques.
Un jeu pour apprendre et pour débattre d’enjeux d’actualité Faire une place à la nature ? « Réflexes publics » : l’innovation par temps de crise. Avec la crise sanitaire, les acteurs publics ont dû trouver des solutions dans l’urgence, maintenir coûte que coûte des activités « essentielles », sortir des process habituels ; toutes ces démarches d’innovation doivent-elles être approfondies et pérennisées ? Une enquête de terrain collaborative s’est penchée sur l’innovation publique par temps de crise, à mettre au service de la résilience territoriale. Tensions et controverses Six controverses ont été passées au crible : La participation citoyenne, victime collatérale ou repli stratégique ;La démocratie contributive, mobilisation spontanée des citoyens ou externalisation de l’action publique ;Démarches administratives, ultrapersonnalisation ou nouvelle normalisation ;Management interne, renforcement d’une culture commune ou creusement de l’écart entre métiers ;Coopérations institutionnelles ; repli sur soi ou intensification des connexions ;Pilotage : planification de l’incertitude ou centralisation de fait.
Références.