Affaire du pain maudit. Contexte[modifier | modifier le code] La France, marquée par les pénuries et les succédanés de la période de l'occupation allemande, souffre des mêmes maux à la Libération. Voulant assurer la sécurité alimentaire, les responsables politiques de l'après-guerre importent une aide alimentaire de l'étranger et signent un contrat social avec la population, le « contrat de subsistance » pour assurer le ravitaillement alimentaire des villes et des campagnes. La filière d'approvisionnement et de production de céréales est l'objet particulier de cette politique dirigiste car la demande est vive pour le pain. La « bataille du pain » engagée à cette époque est cependant loin d'être gagnée, notamment à Pont-Saint-Esprit dont la région est représentative de l'agriculture gardoise qui privilégie la vigne sur le blé, dont la production a reculé considérablement depuis le début du siècle et est loin de satisfaire les besoins alimentaires des habitants.
Déroulement[modifier | modifier le code] Anis de Flavigny : recette d’un bonbon de légende. Louis XIV en raffolait. L’espion préféré de Louis XV, le chevalier d’Eon, s’en est également servi pour convaincre le roi George III d’Angleterre de signer un traité de paix avec la France. Les anis de Flavigny, ces petits bonbons blancs fabriqués à l’origine par des moines bénédictins, ont su se faire une place jusque dans le cœur des puissants. Mais avec la Révolution française, la fabrication de ces friandises a bien failli être stoppée. Il faudra la volonté de huit habitants déterminés à perpétuer eux-mêmes cette tradition et celle d’un entrepreneur pour que les Anis de Flavigny, devenus une entreprise au XXe siècle, perdurent et se modernisent. Dans le troisième épisode de Marques de Famille, le podcast d’Europe 1 Studio en partenariat avec Harmonie Mutuelle, Elisabeth Assayag raconte l’histoire de cette entreprise et de sa recette ancestrale.
La journaliste prolonge le récit en donnant la parole à Catherine Troubat, la dirigeante actuelle des Anis de Flavigny. Coutumes et traditions. Pain mangé par nos aïeux : sa nature, son prix. Du temps des premiers rois capétiens, Paris n’avait qu’un four banal auquel chaque habitant portait cuire son pain. En 1137, la reine Alix, veuve de Louis VI le Gros, en fit bâtir un deuxième sur la terre de Champeaux, sur l’emplacement où se trouvèrent par la suite les Halles. Plus tard, l’évêque de Paris en fit construire un troisième pour les bourgeois de Saint-Germain-l’Auxerrois.
Puis eurent leur four les religieux de Saint-Germain-des-Prés, l’abbé de Saint-Maur-des-Fossés, les chanoines de Saint-Marcel, etc. De là, les nombreuses rues du Four, dont les unes ont été emportées par l’expropriation, les autres débaptisées pour éviter les confusions. Les ordonnances royales sur la boulangerie, la vente des farines, la fabrication du pain sont innombrables. Ne concluez pas de ceci que nos aïeux du Moyen Age connaissaient le pain blanc tel que nous le mangeons aujourd’hui. Peu à peu, la boulangerie fait des progrès. Il n’en va pas beaucoup mieux au siècle suivant.
De quand date le tout premier restaurant de l'histoire de France ? Des souvenirs à l’imaginaire, comment se transmet le goût du chocolat. Si, en France, historiquement, le chocolat est d’abord une boisson de luxe, il est aujourd’hui démocratisé et présent sous de multiples formes : tablettes, confiseries, entremets, gâteaux, crèmes, boissons… Un ballet de déclinaisons qui s’enrichit chaque année à l’approche de Noël. À peine le salon du chocolat (avec son fameux défilé de robes, illustrant la virtuosité des artisans) a-t-il refermé ses portes que les calendriers de l’avent et les figurines de Noël en chocolat envahissent les rayons des magasins.
De quoi souligner le lien à l’enfance de cet aliment ? Read more: Une brève histoire du chocolat et de ses surprenantes vertus pour la santé Le chocolat s’accompagne de tout un univers lié aux jeunes années de la vie, en témoigne la place de Charlie et la chocolaterie au panthéon des œuvres appréciées des enfants, mais les mythologies, vertus et croyances qui l’entourent vont bien au-delà. Le goût, une communication complexe Images, éthique et publicité. Du lointain cacao au chocolat adulé. La fève de cacao se distingue au sein du règne végétal par le fait que sa cosse rugueuse, de couleur jaune ou rouge-brun, côtelée ainsi qu’un melon, ne vient pas à l’extrémité des branches mais pousse sur toute la longueur du tronc et à la naissance des grosses branches. Lorsqu’elles sont fraîchement cueillies, ces cosses sont remplies d’une gelée rose, acidulée, au goût délicieux, renfermant un trésor de vingt-cinq fèves environ, un peu plus grosses que des amandes et qui constituent, à proprement parler, le cacao.
L’arbre lui-même, qui atteint approximativement la taille de nos cerisiers, se singularise par sa racine pivotante et son feuillage d’un vert vif, contrastant agréablement avec le rose tendre des feuilles naissantes. La façon dont les Aztèques et de nombreux peuples de l’Amérique précolombienne consommaient le cacao, différait complètement de la nôtre. De l’usage du cacao Les Espagnols, après la conquête du Nouveau Monde, gardèrent longtemps secrète la découverte du cacao. Découvrez l'histoire des pâtes et leur origine. Le plat de nouilles le plus ancien, découvert en 2002, est chinois : il a 4000 ans.
Des recettes de pâtes ont été déchiffrées dans un traité culinaire babylonien datant de 1700 avant J-C. Les Grecs, les Romains, les Arabes consomment des pâtes bien avant Marco Polo et son voyage en Chine, à la fin du XIIIe siècle. Dans son livre Le devisement du Monde, paru en 1298, celui-ci déclare que les lasagnes chinoises sont « bonnes autant que celles qu'il a mangées tant de fois en Italie »... La plus ancienne recette de pâtes se trouve dans un traité culinaire mésopotamien datant de 1700 avant J-C.
Ce qui ne doit pas surprendre puisque c'est en Mésopotamie qu'a débuté la culture du blé vers 8000 avant J-C. ! Les Mésopotamiens consomment des risnatu, pâtes réalisées avec de la farine de blé et de l'eau, râpées ou émiettées dans un liquide bouillant. Pâtes de l'Antiquité En Grèce, à Rome et au Proche-Orient, on produit et on consomme des pâtes. Les pâtes chinoises Le mythe de Marco Polo. Histoire de blé et de gluten. Aujourd’hui, on te parle du blé et du gluten ! NB : Peut-être qu’il te sera aussi utile de relire notre présentation de l’ADN dans cet article. Auteur : Xavier du blog C’est pourtant clair. HISTOIRE DE LA TABLE. Histoire du sucre, histoire du monde, James Walvin. L’universitaire britannique James Walvin rencontre l’histoire et l’économie du sucre en 1967, à la Jamaïque, dans le cadre de l’étude d’une plantation locale. Ce compagnonnage aboutit à un ouvrage de référence, traduit en 2020 en français, qui s’inscrit dans l’histoire de l’économie, des cultures et des modes de vie.
Découpé en 16 chapitres, le livre revient tout d’abord sur la naissance et la diffusion de la production de sucre. Celui-ci a, dans un premier temps, circulé sous la forme de miel dans le sillage de l’expansion des empires grec, romain, islamique et ottoman. Puis la production sucrière change d’échelle à la faveur des explorations maritimes des Européens, amorcées au XVe siècle.
Les chapitres 9, 10, 11 et 12 montrent le basculement des lieux de pouvoir de l’industrie du sucre, de l’Europe vers les États-Unis. Nathalie Kakpo, Centre d’études et de prospective Lien : La Découverte. L'histoire de la pomme de terre - CNIPT. La nourriture, avant tout une histoire de société. L’histoire de l’alimentation, c’est un peu comme une étiquette de plat préparé : on nous raconte une belle histoire, en gros caractères, sur le devant de l’emballage.
Mais la liste des ingrédients, en petites lettres derrière le paquet, nous apprend que le hachis parmentier au canard contient en fait pas mal de porc et d’additifs. C’est ce que tend à démontrer le petit ouvrage fort instructif du journaliste et apprenti cuisinier Nicolas Kayser-Bril, publié en mai 2018 chez la jeune maison d’édition Nouriturfu. Le titre, avec son assonance, vous en met déjà plein la bouche : Bouffes bluffantes. La véritable histoire de la nourriture, de la préhistoire au kebab. L’ambition du sous-titre peut paraître, en revanche, démesurée, comparée à l’épaisseur de la tranche que l’on nous met dans l’assiette — à peine une centaine de pages.
L’histoire de l’alimentation est étroitement liée à l’histoire économique et politique Facile à lire, l’ouvrage s’engloutit aussi vite que des petits fours. La recherche en nutrition de 1900 à nos jours - Quoi dans mon assiette. La nutrition est une science plutôt jeune. Les débuts de la recherche ont longtemps utilisé une approche réductionniste basée sur l’effet isolé des nutriments et les maladies associées aux carences nutritionnelles. Plus récemment la complexité de la nutrition a été intégrée à travers l’étude des régimes, de la transformation alimentaire, des contaminants et additifs et de nouveaux axes de recherche comme les probiotiques, le microbiote ou les études d’interaction génétique-alimentation-maladies.
Voici une infographie que j’ai traduite du BMJ : Approche par les nutriments et les pathologies associées aux carences La recherche nutritionnelle s’est focalisée sur la résolution des carences nutritionnelles comme le béribéri (vitamine B 1), la pellagre (vitamine B 3), le scorbut (vitamine C), l’anémie pernicieuse (vitamine B 12) ou le rachitisme (vitamine D). Graisses vs sucres un excès de sucre, hypothèse soutenue par John Yudkin. La cacophonie nutritionnelle.
Le lundi, c’est ravioli (chinois) - Ép. 1/4 - À table ! histoire des cuisines à travers le monde. En 1813, Madame Tardieu de Nesle fait paraître un Précis élémentaire de géographie moderne des cinq parties du monde, un ouvrage à l’usage de la jeunesse. Elle nous fait voyager à travers les cultures, les costumes, et la cuisine évidemment. Quand il est question de la Chine, elle écrit : « La nourriture du peuple est toujours la même. Il la renouvelle régulièrement toutes les quatre heures. Les aliments sont du riz bouilli, des légumes ou des navets coupés par morceaux, et frits dans de l’huile.
La cuisine chinoise est-elle vraiment “la plus ancienne cuisine au monde” ? De plus en plus perméable aux usages occidentaux, faisant désormais primer la gourmandise sur la frugalité et la modération, les pratiques culinaires chinoises ne cessent de se recomposer. Avec nous pour répondre à ces questions, Françoise Sabban, historienne, anthropologue et sinologue. Sons diffusés : Les conséquences évolutives de changements culturels : l’exemple de la révolution néolithique. Avantages et sélection Des études de génétique évolutive se sont penchées sur ces mutations, et ont permis de montrer que le locus du gène LCT avait été soumis à de fortes pressions de sélections [1].
La sélection a été aussi forte sur ce locus que sur ceux apportant une résistance à la malaria dans les régions touchées par cette maladie, et plus forte que pour la sélection pour les peaux plus claires aux latitudes élevées ou la réponse à l’hypoxie chez les Tibétains. Cette sélection s’est effectuée il y a entre 2 000 et 20 000 ans lors du Néolithique, et est un peu plus ancienne en Europe qu’en Asie. On remarque également qu’elle a eu lieu indépendamment dans différentes régions, sur des allèles apparus indépendamment, ce qui confirme le caractère avantageux de ces mutations. Le phénotype de digestion du lactose est donc un exemple de convergence évolutive.
En revanche, d’autres paramètres ont pu être identifiés pour compléter l’hypothèse historico-culturelle, notamment le microbiote. Légumes en Europe au Moyen Age. Texte : Marie Josèphe Moncorgé Il ne suffit pas de reconnaître comme comestibles des fruits et des légumes pour qu'ils soient consommés. Ils sont le symbole d'un statut social ou des idées d'une époque sur la diététique : la période médiévale réservait les légumes (trop proche de la terre) à la consommation populaire et préférait la consommation des fruits (plus aériens, donc proche du ciel) pour les élites. D'après Jean Louis Flandrin, on trouve seulement 9 % de recettes de légumes dans les livres de cuisine du 14e et du 15e siècle, contre 21 % à partir du 18e siècle. On trouve également davantage de recettes de légumes dans les livres du bassin méditerranéen (Italie, Catalogne) : survivance des traditions romaines et influences de la culture arabe pour les pays du sud, influence des traditions germaniques pour les pays du nord ?
La consommation des plantes comestibles dépend également de leur présence dans un lieu donné et à une époque donnée. Légumes en Europe médiévale Haut de page. Légumes en Europe au Moyen Age. L’Histoire se met à table (Des origines au siècle de Louis XIV) L’histoire d’un peuple reflète ce qu’il a dans son assiette et vice versa, mais l’histoire de notre table est la fois française et mondiale, mélange d’influences et d’apports variés qui s’assemblent pour former une gastronomie unique au monde et constitutive de notre identité. Au menu du jour, voici donc quelque 300 entrées, plats et desserts avec leur petite histoire et leur légende.
C’est amusant, mais anecdotique dans une histoire qui nourrit l’Histoire de France des origines à nos jours. Le pain tient un grand rôle. Omniprésent à table, il manque cruellement au peuple durant les disettes et les famines, d’où les Jacqueries de paysans, émeutes, révoltes périodiques jusqu’à la Révolution. Mais le pain des travailleurs ne quitte pas la scène politique et la baguette nationale s’affiche comme candidate au patrimoine culturel immatériel de l’humanité pour 2022 ! Un nouveau personnage entre en scène, le chef cuisinier ou maître-queux, à la fois artisan, artiste et chef d’entreprise. I. I. L’étonnante histoire de la pomme de terre, entre miracle et catastrophe. La pomme de terre n'est pas la star du salon de l'agriculture qui vient de débuter à Paris mais ce légume n'en n'est pas moins plébiscité par les Français. Dans ce nouvel épisode de Au cœur de l'histoire, produit par Europe 1 Studio, découvrez l'histoire de cette tubercule et de la crise de la pomme de terre.
La pomme de terre nous vient d'Amérique du Sud. Elle est originaire des Andes du Chili et du Pérou. Elle débarque, logiquement, en Espagne en 1534. De là, en 1588, elle est envoyée en Autriche au savant botaniste Clusius qui la répand dans les Etats allemands. Puis, elle passe en Suisse et d’une façon marginale dans l’est de la France. Elle est cultivée en Angleterre depuis 1585. Mais en France, on se méfiait de ce légume. En 1772, il est nommé au grade d’apothicaire-major. Il souhaite en faire un produit de grande consommation. Il serait cependant injuste de limiter Parmentier à l’essor de la pomme de terre. L'Irlande adopte la pomme de terre La crise de la pomme de terre.
Origine et histoire de la bière. Pour la Pizza Margherita s’Appelle Ainsi ? (et histoire étonnante) Que mangeaient les Français au Moyen Âge ? Quel est l'origine des crêpes dentelles, les Gavottes ? Quelle est la différence entre soupe, velouté, potage et mouliné ?