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Croisades

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Les croisades

15 juillet 1099 Les croisés s'emparent de Jérusalem. Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés enlèvent aux musulmans la ville de Jérusalem. Ils ont quitté l'Europe occidentale trois ans plus tôt pour répondre à l'appel du pape Urbain II et reprendre aux Infidèles (les musulmans) le tombeau du Christ. Un si long voyage C'est le 15 août 1096, selon les instructions du pape, que les croisés se sont mis en route pour la Terre sainte, sous la direction du légat pontifical Adhémar de Monteil. Ce « voyage à Jérusalem » ne se différencie à vrai dire des précédents pèlerinages en armes vers la Terre Sainte que par le grand nombre des participants : plus de 150 000 au départ (sans doute 15 000 à l'arrivée au terme d'un éprouvant voyage de trois ans).

Après d'extrêmes difficultés, les quatre armées de croisés, ou ce qu'il en reste, atteignent la Syrie et les marches de la Palestine. L'ultime bataille L'armée de Raimon de Saint-Gilles arrive la première sans encombre à Bethléem où elle est accueillie par les chrétiens en liesse. C'est pas sorcier - Les templiers partent en croisade. Comment ne pas aller en croisade. On présente souvent les seigneurs médiévaux comme de grosses brutes toujours avides de se battre, et notamment toujours prêtes à partir en croisade pour pourfendre des Sarrasins. Or, au contraire, les nobles s’avèrent étonnamment créatifs pour trouver des excuses afin de ne pas avoir à partir en Orient… Pourquoi éviter une croisade Il faut dire que partir en croisade coûte extrêmement cher : il faut de l’argent cash pour rémunérer ses hommes – même les vassaux attendent de leur seigneur des rémunérations conséquentes –, acheter des chevaux et du fourrage, payer la traversée, etc.

Au moment de la première croisade, on voit ainsi que les nobles qui partent vendent des terres à des monastères ou s’endettent auprès de membres de leur famille. Le célèbre Godefroy de Bouillon vend par exemple son château de Bouillon – en prévoyant une clause qui lui permettra de le racheter s’il revient de croisade (c’est ce que l’on appelle une vente à réméré). Seuls les fous partent ! Pour en savoir plus. Guerre sainte : entre Croisade et Jihad. Offre spéciale de notre partenaire La croisade est le plus souvent assimilée avant tout à une Guerre sainte, à savoir lutte armée menée au nom de la religion considérée comme vraie (contre les adeptes d'une autre religion).

Quelles sont donc les origines de cette notion de « Guerre sainte » ? De même, le concept de Jihad (ou Djihad) est considéré comme le pendant musulman de cette conception religieuse de la guerre, accomplie pour Dieu et des objectifs qui seraient justes. Mais le Jihad est-il seulement cela, et comment a-t-il été construit dans le contexte des croisades ? La guerre sainte et la Croisade Il ne s’agit pas ici de détailler les origines de la guerre sainte, ou de la « guerre juste », mais nous devons cependant remonter un peu dans le temps pour comprendre comment s’est développé le concept de croisade, et ses motivations religieuses.

La guerre sainte ne tient pas ses origines dans la Bible, ce qui fait déjà une différence avec le jihad. Le Jihad, une Guerre sainte ? - J. Les croisades - Dates et Chronologie (1095-1291) Offre spéciale de notre partenaire Les croisades ont été des expéditions militaires organisées par les chrétiens d'occident pour libérer la Terre Sainte et le tombeau du Christ à Jérusalem, alors sous domination musulmane. On compte huit croisades principales qui se sont déroulées entre 1095 et 1270. De grands féodaux et monarques européens, tels Richard Coeur de Lion, Frédéric Barberousse ou Philippe Auguste vont s'y illustrer avec plus ou moins de succès. Sur le plan militaire, la grande épopée des croisades se terminera par un échec. En agressant le monde musulman, jusqu’alors tolérant à l’égard des chrétiens, ces expéditions en Orient vont raviver l’idée de guerre sainte et l'esprit de revanche, qui seront exploités plus tard par les ottomans.

Prélude aux croisades 1071 : la défaite de l’empereur Romain IV Diogène à Manzikert face aux Seldjoukides d’Alp Arslan confirme la domination de ces derniers sur la région, et leur mise sous tutelle du califat abbasside. La Première croisade. Les croisades vues d'en face. Les historiens européens, depuis une ou deux générations, se sont attachés plus qu’auparavant à décentrer leur regard sur le passé de notre planète. Autrement dit à se méfier davantage de la tendance naturelle de chacun à privilégier la façon dont leurs ancêtres ont considéré le monde.

Autrement dit à faire basculer nos curiosités vers le point de vue des autres, vers la manière dont ceux-ci ont vécu les temps anciens. Cette attitude intellectuelle nouvelle peut réserver des surprises et conduire à de fécondes remises en cause, et c’est sous cette lumière que vous est proposée l’émission de ce matin. Elle va être consacrée aux croisades. Mais les croisades non pas telles qu’on nous les enseignait à l’école, en mouvement de notre Occident vers l’Orient, mais telles que vues et vécues d’en face, du côté de l’Islam. Gabriel Martinez-Gros, mon invité, vient de se livrer à cet exercice dans un livre intitulé De l’autre côté des croisades.

Louis IX et la dernière croisade. Offre spéciale de notre partenaire Malgré l'échec de la septième croisade, le mysticisme de Saint Louis l'amène à provoquer la huitième croisade, qui sera aussi la dernière. Alors que la Croisade était avant tout une entreprise décidée par le pape, les échecs répétés d’Innocent III semblent avoir porté un coup fatal à l’influence de Rome dans le pèlerinage guerrier. La croisade de Frédéric II qui, malgré son excommunication, a tout de même récupéré Jérusalem par traité, en est un bon exemple. Un exemple que veut suivre Louis IX, qui part d'Aigues-Mortes à l'été 1270. 15.000 croisés débarquent près de Cathage en Tunisie, pour y être terrassés par la dysentrie et le thyphus. Cet échec marquera la fin des grandes croisades. Le contexte de la huitième et dernière croisade D’abord menée par le comte de Champagne, Thibaud IV, puis par Richard de Cornouailles, cette nouvelle croisade est un échec.

La perte de la Ville Sainte Louis IX décide de prendre la croix Louis IX en Terre Sainte Bibliographie. Pourquoi les Croisades ? Pourquoi y a-t-il eu des croisades ? "Tu ne tueras point. " Il s’agit de l’un des dix commandements, d’une loi inaltérable pour les chrétiens comme pour les juifs - en théorie. Car en 1063, le pape Alexandre II introduit une nuance : la guerre contre ceux qui persécutent les chrétiens serait une "guerre juste", qui justifie donc le meurtre.

Sont donc absous d’avance tous ceux qui participent à la Reconquista, la reconquête des territoires de la péninsule Ibérique et des îles Baléares occupés par les musulmans depuis le VIIIème siècle - de même que seront absous les croisés à partir de 1095. Une "guerre juste" : la motivation religieuse Les premiers pèlerinages d’envergure vers la Palestine ont lieu aux IIIème et IVème siècles, encouragés par l’édit de Constantin de 313, par lequel le christianisme devient la religion de l’Empire romain. La suite sous cette publicité C’est pour rétablir cet accès que le pape Urbain II lance en 1095 la première croisade, encouragé par l’Empereur byzantin inquiet de cette expansion turque. « La croisade, quelle galère ! »

« Aujourd’hui, tout est trop compliqué à organiser », me murmurait récemment une collègue agacée des formalités nécessaires pour préparer un voyage scolaire. (Bon, depuis, il y a eu le covid, donc exit les voyages scolaires : c’est sûr que ça simplifie). J’étais d’accord avec elle sur la complexité, un peu moins sur le « aujourd’hui ». Dès le XVe siècle, organiser une croisade devient par exemple un véritable cauchemar logistique… On n’est jamais trop préparé En 1454, le duc de Bourgogne Philippe le Bon s’engage à partir en croisade lors du banquet dit du « vœu du Faisan ».

Ces documents soulignent les connaissances précises dans l’art délicat de déplacer des armées, preuve des progrès des techniques militaires à l’époque, et de l’émergence progressive d’armées professionnelles. Le souci, c’est que plus on veut prévoir… plus les détails s’ajoutent les uns aux autres. Trop de bagages Une croisade, c’est avant tout une expédition militaire. La question des routes Pour en savoir plus.