background preloader

COVID

Facebook Twitter

Avec le Covid-19, on met enfin le nez sur la perte de l'odorat. Le déficit olfactif, l’un des effets du Covid-19, génère de réelles difficultés dans la vie sociale, pouvant se traduire par une tendance à l’isolement ou des symptômes dépressifs. Dans ce billet publié avec Libération, trois spécialistes livrent leur analyse et appellent à une meilleure prise en charge médicale.

Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. La pandémie de Covid-19 nous a mis le nez dessus : oui, on peut être malade de l’odorat, le perdre brutalement, le récupérer très vite… ou non. Et cela a des effets considérables sur la vie quotidienne. Les seuls, peut-être, à se réjouir discrètement de cette publicité inattendue furent les « anosmiques » d’antan, ceux d’avant le coronavirus.

Des troubles très répandus avant l’épidémie Des conséquences en cascade Près d’un tiers des personnes dysosmiques présentent des symptômes dépressifs. A lire : Cerveau et odorat. Calculateur Queue Vaccin France. Note : Les données de vaccination de ce calculateur ne seront plus mises à jour. Dernière mise à jour : le 7 Avril 2021. La France vient de lancer l’une des plus grandes campagnes de vaccination de son histoire.

Ciblant progressivement différentes tranches de sa population et ultimement la vaccination de plus de 70% des français et l’atteinte de l’immunité collective. La pandémie du COVID-19 a affecté tous les pays du monde, et a impacté notre vie à tous. Le nombre de victimes en France a déjà dépassé les 91,000, sans compter les coûts sociaux et économiques. Nous pensons tous qu'il est grand temps qu'on s'en débarrasse - mais que peut-on faire pour y arriver ? Depuis la découverte du COVID-19, plusieurs entreprises se sont engagées dans une course au vaccin, et quelques-unes d'entre elles ont déjà réussi 💪. Puisqu'il y a 67 Millions de personnes en France, tout le monde ne pourra pas se faire vacciner immédiatement. Qui sera servi en premier ? Qui sera vacciné en premier ? Phase 1 Oui. Comment la pandémie bouleverse nos interactions sociales.

A quelle distance se tenir avec les passants, les voisins, la famille, les amis, les collègues? Voilà des questions que nous n'avions pas besoin de nous poser avant l'irruption de la pandémie dans nos vie. De telles interrogations mettent en évidence un principe qui ordonnait implicitement, avant la pandémie, nos déambulations dans l’espace public. Ce principe, c’est la confiance dans les routines qui régissent les rencontres publiques ainsi que dans les compétences d’autrui à réagir de manière rationnelle et prévisible. Je sais à l’avance que je peux m’approcher de mon voisin pour lui parler, m’adresser à un passant pour lui demander mon chemin, entrer dans un magasin sans être obligée d’y acheter quoi que ce soit, parler du temps qu’il fait à la boulangère ou rejoindre le rassemblement qu’un groupe de musiciens a formé au coin de la rue. Codes sociaux Cette morale n’est écrite nulle part, mais comprise de tous, sauf des jeunes enfants qui s’y ajustent péniblement. Comprendre l'univers des biotechs, à l'origine des premiers vaccins anti-Covid.

L'américaine Moderna ou l'allemande BioNtech (associée à Pfizer)... Les "biotechs", lancées dans la course contre le Covid-19, font parler d'elles en sortant les premiers vaccins autorisés en Europe et aux Etats-Unis. Mais de quoi s'agit-il exactement? Le point sur le fonctionnement de ces jeunes pousses de la santé. - Au coeur de l'innovation: Les biotechs sont, le plus souvent, de petites entreprises qui développent des médicaments innovants dans le domaine très large des biotechnologies, que ce soit l'immunothérapie, la thérapie du génome, l'oncologie...

"Très souvent, ces sociétés sont créées à partir d'une technologie issue des laboratoires académiques", relève Maryvonne Hiance, présidente du fonds de dotation HealthTech For Care. Ce mouvement date de quelques décennies déjà. Pour se diversifier, les grands groupes ont donc externalisé la recherche, se concentrant sur quelques secteurs en propre et piochant dans les innovations des start-up.

. - Un modèle économique à part: lem/ak/dlm. Coronavirus: how to declare a war, to lose it battle after battle, until when? - Theatrum Belli. COVID long : 200 symptômes identifiés. Plusieurs études ont déjà suggéré qu’1 personne sur 4 à 7 ayant développé un COVID présentait toujours des symptômes 12 semaines après le diagnostic. Une étude récente a estimé que 30% des personnes ayant développé un COVID symptomatique présentaient toujours des symptômes 12 semaines après le diagnostic. (Source : étude REACT de l'Imperial College de Londres). Cette nouvelle étude internationale dirigée à l'UCL et menée sous forme d’enquête en ligne de 217 questions, révèle que les patients qui ont développé un COVID long signalent plus de 200 symptômes. L’analyse, conçue pour caractériser le profil et l'évolution des symptômes dans le temps chez ces patients atteints de COVID long a également évalué l'impact de ces symptômes sur la vie quotidienne et professionnelle. 3.762 participants éligibles de 56 pays ont renseigné 203 symptômes touchant 10 systèmes organiques ; impactant une moyenne de 9,1 systèmes organiques, soit presque tous les systèmes organiques.

Quelques limites ? Covid-19 : 73 experts appellent à se supplémenter en vitamine D. Un nombre croissant d’études scientifiques montrent que la supplémentation en vitamine D (sans remplacer la vaccination) pourrait contribuer à réduire l’infection par le SARSCoV-2 ainsi que le risque de formes graves de COVID-19, de passages en réanimation et de décès.

Face à ce constat, un groupe de 73 experts (en grande majorité des professeurs d’Université de différentes spécialités médicales) et 6 sociétés savantes nationales réunis autour du Pr Cédric Annweiler, chef du service de Gériatrie au CHU d’Angers, et du Pr Jean-Claude Souberbielle, du service des explorations fonctionnelles de l'hôpital Necker-Enfants Malades à Paris, appellent à supplémenter toute la population en vitamine D, et non uniquement les personnes les plus à risque. Sur le même sujet 2 fois plus de risques d'avoir une forme grave du Covid "Nos résultats suggèrent que la vitamine D peut réduire la gravité du COVID-19 en supprimant la tempête de cytokines chez les patients COVID-19.

A lire aussi : Covid-19 : ce qu’il faut savoir sur le variant brésilien P.1 – Réalités Biomédicales. Au Brésil, l’épidémie de Covid-19 est aujourd’hui dominée par plusieurs lignées virales SARS-CoV-2 qui ont toutes en commun de posséder la mutation E484K dans la protéine S (spike ou spicule), qui permet au virus de se fixer sur les cellules qu’ils infectent. Cette mutation est problématique dans la mesure où elle peut contribuer à un échappement aux anticorps.

Parmi ces lignées virales brésiliennes, le variant P.1 est considéré comme préoccupant (Variant of Concern ou VOC en anglais). Deux autres lignées, baptisées P.2 et N.9, sont considérées comme des variants à suivre, encore appelés variants d’intérêt (Variants Of Interest ou VOI en anglais). Les variants VOC P.1 et P.2 ont évolué au Brésil à partir du même lignage (B.1.1.28) alors que le VOI N.9 dérive, lui, d’un autre lignage (B.1.1.33). Ce dernier est probablement apparu dans ce pays en août 2020 et s’est répandu dans différents états des régions Sud-Est, Sud, Nord et Nord-Est. Isolé dans trente-six pays Un variant plus contagieux.

COVID-19 : Comment la génétique joue un rôle clé dans l’immunité. Ces virologues rappellent que les anticorps neutralisants se développent dans les 2 semaines qui suivent l’infection par le SRAS-CoV-2. Leur étude montre cependant que la réponse immunitaire individuelle peut être limitée par un ensemble de gènes variables, nommé complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) qui codent pour des protéines de surface cellulaire essentielles pour le système immunitaire adaptatif. Précisément, l’équipe du Dr Maurizio Zanetti, professeur de médecine et du Dr Hannah Carter, professeur agrégé de médecine à l’UC San Diego s'intéresse à la manière dont le CMH interagit avec 2 types de lymphocytes ou cellules immunitaires, T et B. Le système immunitaire répond aux agents pathogènes envahissants en produisant des anticorps qui visent à intercepter et à neutraliser l'agent pathogène. Covid-19 : quand et dans quel ordre apparaissent les premiers symptômes ?

Lorsque l’on contracte le Covid-19, une multitude de symptômes peuvent apparaître mais quels sont les premiers symptômes et quand se manifestent-ils ? Les symptômes du Covid-19 sont nombreux, mais certains sont plus fréquents et apparaissent d’abord. D’une manière générale, le début de la maladie est similaire à la grippe, mais cette ressemblance s’arrête par la suite. Explications. Cela fait désormais un an que les Français connaissent le Covid-19, une maladie causée par le SARS-CoV-2.

En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a appris son existence le 31 décembre 2019, lorsqu’un foyer épidémique de cas de « pneumonie virale » a été notifié à Wuhan, en Chine. À lire aussi – Masque de protection : comment le porter et bien s’en servir au quotidien ? Quand se manifestent les symptômes ? « Le délai entre l’exposition à la COVID-19 et le moment où les symptômes commencent à se manifester est, en moyenne, de 5-6 jours et peut aller de 1 à 14 jours » détaille l’OMS.

Covid-19 et comorbidités : quelles sont les personnes les plus à risque ? Rappelant la nécessité de vacciner les personnes les plus vulnérables contre le covid-19, la Haute autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations relatives aux facteurs de risques de développer une forme grave de la maladie. Avec chaque jour en moyenne plus de 20 000 nouveaux cas de contamination par le covid-19, la vaccination des personnes les plus vulnérables est un enjeu central.

Rappelant la nécessité de booster la campagne de vaccination, la HAS actualise aujourd’hui ses recommandations relatives aux facteurs de risque de développer une forme grave de la maladie, sur la base d’une revue exhaustive de la littérature et de l’analyse de près de 200 études parues depuis son premier travail. Parmi elles, l’étude EpiPhare (voir ci-dessous) et l’étude du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) réalisée par le département d’information médicale de Bordeaux. Sur le même sujet L'âge demeure le principal facteur de risques A propos de l'étude Epi-Phare.

Covid-19 : de nouveaux facteurs de risque génétiques identifiés par une étude de grande ampleur. On sait aujourd’hui que le risque de développer une forme sévère de Covid-19 dépend de divers facteurs : âge, sexe, indice de masse corporelle, existence de comorbidités telles que diabète ou obésité… Cependant, ces facteurs de risque n’expliquent pas à eux seuls la variabilité de sévérité observée d’un patient à l’autre. Ces différences pourraient en partie résulter de susceptibilités génétiques individuelles.

Pour les identifier, le consortium COVID-19 Host Genetics Initiative a analysé les génomes de près de 50 000 patients, et les a comparés avec ceux de 2 millions de contrôles non infectés. Gilles Darcis est infectiologue et chercheur au FNRS (fonds de la recherche scientifique) au sein du département des sciences cliniques de la faculté de médecine de l’Université de Liège.

Il nous présente cette étude sans précédent, à laquelle il a participé aux côtés de 3500 autres chercheurs et médecins. Si le patient acceptait, l’ADN de ses échantillons était séquencé et analysé. Covid-19 : entre science et politique, quelle confiance ? Introduction du dossier de Science et pseudo-sciences n°335 Science, confiance et politique sont les trois dimensions d’un espace aux interactions complexes. La confiance est nécessaire pour la mise en œuvre des politiques de santé publique et de gestion de crise, mais le degré de confiance dont jouissent les décideurs est en général très relatif.

La science bénéficie d’une bien meilleure image qu’elle tire des vérités qu’elle arrive ainsi à établir, de sa méthode d’investigation et de la neutralité de ses conclusions. Son pouvoir se limite à dire ce qui est et à éclairer les possibles décisions. Crispin et Scapin, Honoré Daumier (1808-1879) Un an après le début de la pandémie de Covid-19, des vaccins commencent à être disponibles.

Il serait toutefois réducteur de ne voir dans ce scepticisme que le produit d’une désinformation organisée. La compétition est vive entre des entreprises pharmaceutiques qui espèrent toutes être la première à déployer leur solution. Que faut-il croire ? Covid-19 : près de 20 % des formes graves sont dues à des problèmes génétiques et immunitaires.

On sait aujourd’hui que l’âge est le facteur de risque principal de développer une forme grave de Covid-19, nécessitant une admission en réanimation. Mais pourquoi ? Le Pr Jean-Laurent Casanova a codirigé des travaux visant à répondre à cette question, dans le cadre d’une collaboration internationale impliquant le Laboratoire de génétique humaine des maladies infectieuses (Université de Paris/Inserm). Il nous présente ses résultats. The Conversation : Pouvez-vous nous rappeler en quoi consistent les formes graves de Covid-19, et combien de personnes sont concernées ? Jean-Laurent Casanova : Dans 70 % des cas, soit l’infection par le coronavirus SARS–CoV–2 est asymptomatique, soit elle se traduit par une infection des voies aériennes supérieures (nez, gorge, pharynx, larynx).

Chez 30 % des personnes contaminées, cette infection donne lieu à une pneumonie, autrement dit une atteinte des poumons. Read more: Covid-19 : comment soigne-t-on les patients atteints de formes graves ? J. J. J. J. J. J. J. Covid-19 : Que sait-on pour l’instant de l’efficacité des vaccins contre le variant Omicron ? Avec la pandémie de Covid-19, nous nous sommes tous retrouvés confrontés à la nécessité d’assimiler de nombreux termes et concepts d’épidémiologie, dont certains ne vont pas forcément de soi. C’est par exemple le cas de l’efficacité vaccinale, et de son pendant, l’efficience vaccinale (« effectiveness » en anglais ou effectivité).

Souvent, dans le langage courant, ces deux concepts sont remplacés par le terme « efficacité », ce qui peut être source de confusion, car ils ne se recouvrent pas complètement : le premier concerne les essais en laboratoire, le second, les conditions réelles d’utilisation. Melissa Hawkins est épidémiologiste et chercheuse en santé publique à l’American University. Elle nous explique comment les chercheurs calculent la capacité d’un vaccin à prévenir une maladie, ce qui influence les résultats obtenus, et en quoi l’émergence d’Omicron change la donne. 1. 2. Read more: Omicron, Delta, Alpha… Comprendre le bal des variants 3. 4. 5. 6. Débat : Quels enseignements tirer de l’épidémie de Covid-19 pour nos politiques de santé ? La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 n’est pas encore derrière nous. Il est cependant déjà possible d’en tirer quelques enseignements pour améliorer le devenir de notre système de santé.

Pour cela, il ne faut pas se contenter de chercher en quoi cette crise vient valider nos analyses antérieures, mais également d’examiner en quoi elle les remet en cause. Il convient également de ne pas imaginer que les crises sanitaires à venir seront en tout point similaires à celle que nous traversons aujourd’hui. Vers un quatrième âge sanitaire ? En 1971, l’Américain Abdel Omran introduisait la notion de transition épidémiologique. D’après lui, le processus de modernisation se déroule dans toutes les sociétés en trois « âges » sanitaires : l’âge de la pestilence et de la famine (« Age of pestilence and famine ») : la mortalité est élevée et fluctuante, empêchant ainsi une croissance soutenue de la population.

Read more: Logement : comment la crise sanitaire amplifie les inégalités. Les origines du Covid-19 | Web-série Virus. Mettre une date sur le premier cas de COVID. Mieux comprendre les limites des modèles épidémiologiques de COVID-19 grâce à une approche statistique et dynamique. Origine du Covid-19 : la Chine détient la clé du mystère. Origines de la COVID : quels éléments alimentent le débat ?

Pollen et covid : un cocktail explosif ? Pourquoi la Covid-19 tue-t-elle plus d’hommes que de femmes ? Quand le Covid-19 attaque les neurones. Que sait-on du rôle des écoles dans l’épidémie de Covid-19 ? Cinq experts répondent. Quel test de dépistage Covid-19 choisir avant les fêtes ? Quels sont les symptômes des variants du Covid ? Les 10 signes à surveiller.

Qui sont les personnes les plus à risque d’être réinfectées par le coronavirus ? Sur les traces du Covid-19 dans les égouts de Paris. Thrombose et vaccin covid : les signes qui doivent alerter. Variant Mu (colombien) : ce que l'on sait. Variant Omicron : confessions de deux personnes contaminées. Variant Omicron : la 3e dose est-elle utile ?