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Monnaie virtuelle

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Les réserves de richesse sont immobiles, la monnaie circule 1/2 – Les pierres de l’île de Yap. Les réserves de richesse sont immobile alors que la monnaie se déplace, passe d’une poche à une autre. Une réserve de richesse est une masse et la monnaie est une mesure de cette masse. Voici le premier volet d’une série de deux articles qui illustrent ce propos. Cette pierre est la monnaie officielle de l'ïle de Yap Aussi étonnant que cela paraisse, la pierre que vous voyez ici, constitue encore de nos jours un moyen de paiement parfaitement valable sur l’île de Yap, quelque part en Micronésie, au milieu de l’Océan Pacifique. Les touristes qui visitent l’île s’étonnent toujours de voir les insulaires laisser traîner leur « argent » sur la rue.

Surtout qu’il ne s’agit pas de petite monnaie! Les plus grands exemplaires ont un diamètre de 4 mètres et peuvent peser jusque 15 tonnes. Il y a plusieurs siècles, les habitants de Yap se rendirent sur l’île voisine de Palau, à…400 kilomètres de là, où ils firent la découverte d’une roche tout à fait particulière: l’aragonite. Source: Lautz, Th. Bitcoin. Innovation monétaire, monnaies de l’innovation.

Partout dans le monde, des "monnaies complémentaires" émergent : pour faciliter les échanges locaux, pour amortir les effets de la crise, pour faire croître une économie "durable", et pour bien d’autres choses encore. Les monnaies complémentaires existent depuis longtemps, mais le numérique et l’internet introduisent plusieurs ruptures : dans l’étendue de ces monnaies, dans la diversification de leurs fonctions, dans la facilité de les créer (et de les dissoudre), dans les acteurs qui les portent… Cette "expédition" de la Fing se fixe pour objectif d’explorer les nouvelles frontières de la monnaie, autour de deux objectifs : identifier les opportunités de l’innovation monétaire, et les apports des monnaies complémentaires à l’innovation.

La monnaie est l’un des outils de l’innovation sociale ! La Fing lance une "expédition" (un travail collectif de quelques mois) intitulée "Innovation monétaire, monnaies de l’innovation" : explorons ensemble l’avenir des monnaies. Le blog de Innovation monétaire: Expédition FING - Innovation monétaire et monnaie complémentaire. Plus de 5000 monnaies complémentaires existent et leur usage est moins limité qu’on ne le croît : Elles peuvent concerner une part significative de l’économie : le WIR permet à un quart des entreprises suisse de se développer économiquement et d’amortir les crises financières ; Elles peuvent cohabiter avec la monnaie officielle : le Narayan Banjar à Bali, complète la monnaie officielle, la Rupiah, depuis plusieurs siècles.

Il permet aux plus pauvres d’accéder à la culture ; Elles ne se développent pas toujours à l’insu des banques ou des institutions : à Curitiba au Brésil, le maire s’est appuyé depuis 1971 sur une « monnaie » pour permettre l’émergence d’une réponse locale aux problèmes de sa ville de 2 millions d’habitants, qu’il s’agisse de récupération des ordures ou de transport urbains ; Aujourd’hui déjà, nous devons revoir nos a priori sur la monnaie et les monnaies complémentaires.

Après l’échec du Bank Run, quatre idées pour s’éloigner des banques. Plutôt que de courir vider son compte, OWNIpolitics vous propose quelques solutions concrètes pour réduire votre dépendance bancaire. Article publié initialement sur le site OWNIpolitics sous le titre : Quatre alternatives au Bank run de Cantona. Mardi 7 octobre, même si des centaines ou des milliers de Français avaient été clôturer leur compte ou simplement en retirer le maximum de cash autorisé, les banques n’auraient pas tremblé. Si l’initiative lancée par Eric Cantona a donné l’illusion sympathique qu’il suffisait de s’armer de sa carte bleue pour entamer les fondations du système bancaire, elle n’eu aucun effet, sinon, peut-être celui de priver une poignée d’épargnants de leur capacité à recevoir des virements, ainsi qu’un nombre considérable d’autres désagréments qu’avaient énuméré nos collègues de rue89.

Il faut appeler bien un chat un chat : les banques mettent à genoux les peuples, et elles sont d’autant plus féroces maintenant qu’elles ont vu le couperet de près il y a peu. Napster de la banque: prochain cauchemar des gouvernements ? Selon le fondateur du parti pirate suédois, nous n'avons encore rien vu de la révolution internet. Le pire reste à venir pour les États : les monnaies chiffrées et décentralisées. La vraie bataille pour l’internet et les énormes changements que le réseau apporte ne fait que commencer. Ce que nous voyons aujourd’hui ne sont que des signes avant-coureurs, de petites disputes où les amis de ceux qui ont le pouvoir (l’industrie du copyright) se plaignent et obtiennent de piètres bénéfices. Une des règles générales du progrès technique, c’est que ce n’est pas nécessairement la techno la plus riche en fonctionnalités, la moins chère, ou la plus accessible qui atteint la masse critique d’utilisateurs.

Je cite fréquemment Youtube en exemple, car Youtube n’était pas le premier site à proposer de la vidéo sur le net. Il serait indélicat de ne pas mentionner Napster dans ce contexte. Le partage de musique a mis dix ans à s’emballer, grâce à Napster. Photos flickr swanksalot ; jajacks62 bixentro. Banques éthiques, monnaies libres… et toi, tu fais quoi après la crise ? Pas besoin d'un plan de sauvetage à 140 milliards pour moraliser le capitalisme : monnaies libres, banques éthiques et autres outils existent pour donner un peu de sens à la finance. Doté de seulement deux banques éthiques, la France paie le prix d’une stratégie de concentration en géants mondiaux, pas très raccord avec les aspirations de moralisation du capitalisme. 5 millions d’euros de fonds propres, plus de 26 000 sociétaires / actionnaires… « D’un point de vue purement réglementaire, nous avons le droit d’être une banque de plein exercice », annonce Marc Favier, responsable du projet de développement et d’innovation de la banque éthique La Nef.

Seulement voilà : la Banque de France ne veut pas. Partie de la loi de 1984, la concentration du secteur bancaire orchestré par la Banque de France a certes livré des mastodontes internationaux au secteur bancaire français, mais la prive aujourd’hui de tout réseau de banque éthique indépendant. La crise des grands condamne les petits.