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Sport. Politique. Syrie. Syrie: la Turquie poursuit ses représailles. AKCAKALE (Turquie) (AFP) - La Turquie a obtenu jeudi le feu vert de son Parlement pour continuer ses représailles militaires contre la Syrie au lendemain du bombardement syrien meurtrier sur le village turc d'Akçakale, mais a assuré qu'elle ne voulait pas faire la guerre à son voisin. Après plusieurs heures de débats à huis clos, l'Assemblée nationale turque, où le parti du Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan dispose d'une confortable majorité, a officiellement autorisé le gouvernement à réaliser des opérations militaires en Syrie au nom de la "sécurité nationale".

M. Erdogan s'est cependant efforcé de rassurer ceux qui ont vu dans cette autorisation le risque d'une dangereuse escalade militaire en affirmant que la Turquie n'avait pas pour objectif de déclarer la guerre à la Syrie. "Tout ce que nous voulons dans cette région, c'est la paix et la sécurité. C'est ça notre intention. Souveraineté turque Appels à la retenue. 19 mois de répression. Le régime envoie des renforts à Alep. BANDE DE GAZA • Assad a allumé la mèche. Pour détourner l’attention des atrocités commises en Syrie, le régime de Damas et son allié iranien ont provoqué la guerre. 22 novembre 2012 | Partager : Le Moyen-Orient ressemble à un champ de manœuvres où chaque guerre, dans une sorte de fuite en avant, tente d’en faire oublier une autre.

Autrement dit, cette guerre déclenchée à Gaza est une fuite en avant. Il s’agit de sauver [le président de la Syrie] Bachar El-Assad ou, du moins, d’alourdir pour tout le monde le prix à payer pour sa chute. Le principal architecte de cette course est l’Iran. Cela a commencé par son drone Ayoub [drone iranien lancé par le Hezbollah au-dessus d’Israël le 6 octobre] et se poursuit avec ses tentatives de déstabiliser le Sinaï, en passant par les obus syriens tombés sur le Golan en début de mois.

Le front du Golan ne s’étant pas embrasé comme l’avaient souhaité Assad et ses alliés iraniens, il ne leur restait plus que Gaza. Personne n’a envie de faire durer la crise. Faut-il intervenir ? Les partisans d’une intervention sont de plus en plus entendus. Mais une action militaire pourrait aggraver la situation et rappeler aux Occidentaux leurs déboires en Irak et en Afghanistan. Les appels à “faire quelque chose” en Syrie se font de plus en plus pressants aux Etats-Unis et en Europe – si pressants qu’ils risquent d’être bientôt entendus.

La première étape, qui pourrait être franchie assez rapidement, consisterait à livrer des armes à l’opposition syrienne. La seconde, très sérieusement à l’étude, passerait par la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne. Le conflit a déjà causé la mort de près de 40 000 personnes et serait en train d’atteindre “un nouveau stade d’une brutalité effroyable”, d’après Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Revers pour l’Iran Ils avancent aussi des arguments géopolitiques. Autant d’arguments qui continuent de susciter une levée de boucliers. La fragmentation du pays et le nettoyage ethnique deviendront une réalité. La tentation de l'indifférence (Alternatives Economiques Octobre 2012) SYRIE • Islamistes contre islamistes 15/01/2014 Courrier International. Jadis exclus du pouvoir, les chiites du Moyen-Orient ont peu à peu réussi, avec le soutien de la république islamique d’Iran, à mettre la main sur le Liban par le biais du Hezbollah, à diriger l’Irak après l’élimination de Saddam Hussein et à empêcher la chute du régime syrien.

Une dynamique qui effraie l’Arabie Saoudite et les sunnites arabes, majoritaires mais mal organisés, et qui ouvre les portes à Al-Qaida et à ses filiales pour affronter les milices chiites, comme l’explique The New York Times (Lire cet article). Cette guerre entre deux fondamentalismes risque d’être la plus meurtrière qu’ait jamais connue le Moyen-Orient. Mais, comme le démontre le site libanais Now., les sociétés civiles arabes ne sont pas prêtes à accepter la mainmise islamiste sur leur mode de vie (Lire cet article) . — Service Moyen-Orient Les articles suivants font partie du dossier de couverture de notre hebdomadaire n°1211 – Il est disponible chez votre marchand de journaux du 16 au 22 janvier 2014.