background preloader

Destruction créatrice

Facebook Twitter

Ultraviolet : le "DRM universel" refait parler de lui. Discret depuis l'annonce de son adoption par 6 grandes majors hollywoodiennes en janvier dernier, le DRM Ultraviolet refait parler de lui aujourd'hui avec la mise en ligne d'un site permettant de se créer un compte. Présenté comme le « DRM universel » destiné à proposer du contenu dématérialisé protégé avec chaque DVD ou Blu-ray vendu et à garantir l'accès au contenu sur la totalité du matériel certifié Ultraviolet – TV, tablettes, smartphones, lecteurs DVD/BD… - ce nouveau standard n'est pour le moment pas intégré aux sorties matérialisées des majors qui l'ont officiellement adopté en janvier dernier.

Une situation qui pourrait néanmoins changer dans les prochains mois, si on en croit la mise en ligne d'un site permettant d'ouvrir un compte Ultraviolet. Car l'utilisation des services proposés par Ultraviolet nécessiteront, à terme, un compte permettant d'accéder au contenu dématérialisé. L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge. Depuis plus d’un siècle les chiens du copyright aboient, la caravane qui transporte la création passe… Piano mécanique, gramophone, radio, film parlant, télévision, photocopieuse, cassette audio, mp3, internet… à chaque fois qu’est apparu une nouvelle technologie, elle a drainé inévitablement avec elle sa cohorte de réactionnaires hostiles[1] C’est alors toujours la même rengaine : on brandit la menace de la mort du message alors qu’il ne s’agit que de la mort des messagers qui profitaient du système précédent et qu’il y aura toujours des auteurs de messages.

Une nouvelle traduction de notre ami Rick Falkvinge qui rend optimiste quant à l’issue du combat actuel. L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge The Copyright Industry – A Century Of Deceit Rick Falkvinge - 27 novembre 2011 - Torrent Freak(Traduction Framalang / Twitter : Kamui57, Yoha, Goofy, Jean-Fred, e-Jim et FredB) On dit qu’il faut étudier l’Histoire pour ne pas être condamné à répéter les erreurs du passé. FGH (François Bon, Gallimard et Hemingway), ou l'alphabet du droit de l'édition numérique à l'heure des réseaux. Mise à jour du 22 février: contrairement à ce que nous avions écrit trop hâtivement, le roman d'Hemingway sera dans le domaine public français en 2032, puisque «la durée de protection est celle accordée dans le pays d'origine de l'oeuvre sans que cette durée puisse excéder» celle prévue par la loi française, soit 70 ans après la mort de l'auteur (1962 +70).

François Bon vient de publier une traduction du "Vieil Homme et la mer" d'Hemingway. Cet évènement n'a pas été du goût des éditions Gallimard, lesquelles lui ont signifié que la publication et la commercialisation de cette nouvelle traduction constituaient un acte de contrefaçon. Colère de François Bon qui pensait que le roman d'Hemingway était entré dans le domaine public. Qu'en est-il vraiment? Domaine public pour qui ? Le Vieil Homme et la Mer a été publié aux Etats-Unis en 1951. . - que l'oeuvre ait fait l'objet d'une déclaration initiale de copyright (copyright notice) Et en France? Réactions outrancières de part et d'autre 1. 2. 3. « Un pas de plus vers le contrôle d’Internet par les majors du disque » Une nouvelle victime du tsunami numérique : la FNAC. Le Nasdaq est revenu à ses plus hauts niveaux, Apple est la première capitalisation boursière mondiale, Facebook vaut 100 milliards de dollars, Zynga, Linkedin et Groupon ont réussi des entrées en bourse fracassantes.

Le numérique est le secteur économique qui connaît la plus forte croissance et fait naître le plus de jeunes entreprises. Il rebat les cartes dans tous les secteurs et impacte la plupart des entreprises. Certaines entreprises ont surfé sur la vague numérique comme Apple, Amazon, Samsung ou Facebook. D’autres ont été affaiblies comme Universal Music ou Sony. Et quelques unes ont été balayées et ont disparu, comme le distributeur de disques HMV, le producteur de films photo Kodak, ou le libraire Borders.

Face au numérique, il n’y a pas de fatalité du succès ou du déclin. Il n’y a qu’une bonne ou une mauvaise stratégie. La FNAC semble prendre le même chemin. En quelques années le concept a été sabordé, et le numérique lui donne le coup de grâce. Puis est arrivé Internet.