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Psychologie sociale

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Soi (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Soi. Soi signifie dans l'acception courante la personne, ou l'individu qui se désigne lui-même. Carl Gustav Jung utilise le mot Soi pour distinguer une personne au-delà de ce qu'elle en perçoit (cette perception étant le Moi). Ce concept du Soi est utilisé en psychologie et en psychanalyse avec des nuances d'acceptions en fonction des courants de pensée.

C'est en particulier un des piliers de la psychologie analytique et de la psychologie sociale. En psychanalyse post-freudienne, c'est notamment Heinz Kohut qui en a théorisé et développé le concept. « le Soi est la donnée existant a priori dont naît le Moi. Apparu dès le texte de 1902 (Psychologie et pathologie des phénomènes dits occultes) le terme de Soi ne prend valeur conceptuelle pour Jung que dans les Métamorphoses de 1912. Michael Fordham est un élève anglais de Jung qui s'est intéressé au développement de l'enfant. Portail de la psychologie. La théorie de l’identité sociale et la théorie de l’auto-catégorisation : le Soi, le groupe et le changement social. Concept de groupe. Un groupe peut être définit comme deux personnes ou plus qui vont, pendant un temps, interagir, s’influencer mutuellement et se percevoir comme un « nous ». Ainsi, un groupe de personnes dans une file d’attente d’un supermarché par exemple n‘est pas considéré comme un groupe.

Les psychologues sociaux parlent d’agrégat pour qualifier cet ensemble de personnes. On parle de groupe si les critères suivants sont réunis : Il existe différents types de groupe : les groupes familiaux, d’amis, de travail… Les auteurs, tel que Cooley dès 1909, différentient : Les groupes primaires : petit groupe de personnes entretenant des relations intimes et régulières. (famille, amis…) Les groupes secondaires : groupe plus important qui participe à des buts et des actions communes (association loi 1901, club sportif…) On différentie aussi : Les recherches s’intéressent surtout aux groupes restreints pour des raisons pratiques. Théorie de la dissonance. Cette théorie met l’accent sur la nécessité pour l’individu de disposer de connaissances consistantes entre elles. Pour les théoriciens, une cognition (élément de connaissance, croyance ou opinion) en implique psychologiquement une autre.Il existe trois types de relation possibles entre deux cognitions : Relation de neutralité (exemple : J’aime les fruits et il fait beau) Relations de consonance (exemple : J’aime les fruits et j’en achète toutes les semaines au marché) Relation de dissonance (exemple : Je déteste les fraises et je suis entrain de manger une salade de fraise) Festinger considère l’état de dissonance comme un état motivationnel.

Il compare effectivement l’état de dissonance à l’état de faim, de soif ou de sommeil. Les théoriciens nous disent également que plus la dissonance ressentie est importante, plus la réduction de la dissonance sera importante. Il existe différentes manières de réduire la dissonance : Prenons un exemple : Vous êtes décidé à changer de voiture. La soumission à l'autorité. On doit cette célèbre expérience à Milgram.

Cette expérience a été maintes fois reproduite dans de nombreux pays et les résultats sont toujours aussi convaincants que ceux de Milgram. Cette expérience peut donner des pistes de réflexions sur ce qui peut amener des personnes à torturer (ici par des chocs électriques) d’autres personnes et cela, non pas du fait de leurs caractéristiques individuelles mais du fait d’un contexte spécifique.

La procédure est simple : La consigne est simple : Si l’élève donne une mauvaise réponse, le professeur (sujet naïf) doit lui administrer un choc électrique croissant de 15 volts à chaque erreur et cela de 15 jusqu’à 450 Volts où il est d’ailleurs indiqué « danger ». L’expérimentateur habillé de sa blouse blanche n’a le droit de dire que quelques phrases telles que : « vous devez continuer » ou « il faut continuer » ou « continuez » ou « l’expérience veut que vous poursuiviez » ; pour mettre quelques variantes.

Conditions générales spécifiques : Généralités sur la notion d'influence. On ne peut parler de l’influence sociale sans traiter de la notion de norme. En effet, malgré la diversité de nos actions et pensées, celles-ci sont en fait incroyablement régulées … La plupart de nos comportements sont très encadrés. Voir le chapitre sur les normes Dans son sens large, on peut définir l’influence sociale comme suit :« L’influence sociale concerne les processus par lesquels les individus et les groupes façonnent, diffusent et modifient leurs modes de pensées et d’actions lors d’interactions sociales réelles ou symboliques. » Dès le début du siècle, avec la psychologie des foules de Le Bon, on observe deux influences théoriques contradictoires.

La première approche insiste sur l’imitation et les ressemblances entre les gens pour expliquer les phénomènes collectifs et individuels. Les recherches sur l’influence identifient une source et une cible, un message, son contenu et son support. On distingue habituellement deux types d’influence : Le postulat de base est le suivant: De l'influence minoritaire à l'innovation. Soumission à l'autorité | Vidéo.