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Pruneclara

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Thein sein. Le président birman Thein Sein a rendu jeudi 27 septembre un hommage sans précédent à l'opposante Aung San Suu Kyi, la "félicitant" devant l'Assemblée générale de l'ONU pour ses "efforts en faveur de la démocratie". "En tant que citoyen birman, je voudrais la féliciter pour les honneurs qu'elle a reçus dans ce pays en reconnaissance de ses efforts en faveur de la démocratie", a-t-il déclaré, en référence à la visite qu'Aung San Suu Kyi effectue parallèlement aux Etats-Unis, où elle a reçu la médaille d'or du Congrès américain.

Aung San Suu Kyi, désormais députée, a été accueillie avec tous les honneurs aux Etats-Unis et s'est entretenue avec le président américain Barack Obama dans le Bureau ovale. Les relations entre le chef de l'Etat birman et la dirigeante de l'opposition et Prix Nobel de la paix n'ont cessé de s'améliorer depuis un an et demi. Aung San Suu Kyi salue le «début d'une nouvelle ère en Birmanie» L'opposante birmane Aung San Suu Kyi, dont la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a revendiqué une large victoire aux élections partielles de dimanche, a salué le «début d'une nouvelle ère» lors d'un discours de victoire au siège du parti, ce lundi.

«Cela va être le début d'une nouvelle ère», a-t-elle déclaré. «Ce n'est pas tant notre triomphe qu'un triomphe de ceux qui ont décidé qu'ils devaient participer au processus politique de ce pays.» Alors qu'aucun résultat officiel n'a encore été annoncé, la LND a assuré lundi matin avoir remporté au moins 43 des 44 sièges qu'elle briguait lors de ce scrutin historique, considéré comme un test pour la sincérité des réformes du gouvernement qui a succédé à la junte il y un an. «Ce qui importe n'est pas le nombre de sièges remportés, bien que nous soyons bien sûr extrêmement satisfaits d'en avoir gagné autant, (mais) le fait que les gens montrent autant d'enthousiasme dans leur participation au processus démocratique», a souligné la «Dame».

Birmanie: Aung San Suu Kyi aurait remporté un siège de député. Entrée visiblement réussie. La lauréate du prix Nobel de la paix 1991, qui se présentait pour la première fois devant les électeurs, aurait été élue députée à la chambre basse du parlement birman dimanche à l'occasion d'une élection législative partielle dimanche, annonce son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Elle était considérée comme largement favorite à Kawhmu, une circonscription rurale à deux heures de Rangoun. Cette première historique pourrait convaincre les Occidentaux d'assouplir leurs sanctions à l'égard du régime, devenu civil il y a un an après un demi-siècle de dictature militaire.

Un total de 45 sièges sont en jeu dont 44 brigués par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Suu Kyi: 37 à la chambre basse du parlement, six à la chambre haute et deux dans des chambres régionales. Irrégularités dénoncées Plus tôt dans la journée, la LND a dénoncé des irrégularités dans des bureaux de vote, notamment sur les bulletins eux-mêmes. Avec AFP. La libération d'Aung San Suu Kyi saluée, mais la Birmanie doit aller plus loin. La libération de l'opposante Aung San Suu Kyi, qui a passé 15 des 21 dernières années privées de liberté, a soulagé la communauté internationale, qui espère que ce n'est qu'un premier pas vers un changement en Birmanie et la libération des autres détenus politiques.

Des défenseurs des droits de l'Homme ont vu dans cette libération un stratagème de la junte militaire pour atténuer la pression internationale. Prix Nobel de la paix 1991 et symbole de la lutte pour la démocratie en Birmanie, Aung San Suu Kyi n'avait plus circulé librement depuis mai 2003. Sa libération est "certes la bienvenue mais ne fait que marquer la fin d'une condamnation injuste", "prononcée illégalement", et "ne représente en aucun cas une concession de la part des autorités", a observé à Londres l'organisation des droits de l'Homme, Amnesty International. Obama salue un "combat courageux" "Il est temps pour le régime birman de relâcher tous les détenus politiques, pas un seul. (Source AFP) Ce que dit Aung San Suu Kyi. Source : lemonde En mai dernier, nous avions publié avec l’équipe d’Info Birmanie un livre destiné à faire mieux connaître la pensée et l’action d’Aung San Suu Kyi, figure de référence du mouvement démocratique birman et lauréate du prix Nobel de la paix.

La “Dame de Rangoun”, évoquant ses objectifs, disait ne pas viser seulement un changement de gouvernement mais aussi “un changement dans la société birmane, une évolution des concepts politiques, des idées politiques [car] je crains qu’il fasse désormais partie de [notre]culture politique de penser qu’un changement significatif ne peut advenir que dans la violence”. Son approche non-violente a parfois été confondue avec de la passivité. La possibilité qu’elle atteigne ses objectifs n’a pourtant jamais semblé si proche. Pour Aung San Suu Kyi, qui réclame leur libération, la volonté de réforme du régime semble cependant réelle. Aung San Suu Kyi sait que le temps de la politique est un temps long.

Au-delà d’Aung San Suu Kyi… Alors que le film de Luc Besson “The Lady” vient de sortir au cinéma, deux responsables de Médecins du Monde racontent la Birmanie moins connue du grand public, entre pauvreté, maladies et mobilisations locales. Un an après la libération d’Aung San Suu Kyi et la tenue d’élections inaugurant la “démocratie disciplinée” dirigée par un gouvernement civil et militaire, les observateurs restent divisés sur la signification des récents développements au Myanmar. Après 50 ans de règne autocratique, il s’agit bien de parler d’avancées devant les gestes d’ouverture en direction de l’opposition, la libération de prisonniers d’opinion et le retour de quelques dissidents exilés. D’autres évolutions doivent être soulignées, comme la mise en place d’une commission des droits de l’Homme, la loi sur le travail autorisant la formation de syndicats et le droit de grève, ou l’assouplissement de la censure sur les médias.

Un pays démuni L’importance des organisations locales. Le parti d'Aung San Suu Kyi légalisé. Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), a été officiellement reconnu comme légal par la commission électorale, indique, mardi 13 décembre, le quotidien officiel New Light of Myanmar. "La commission électorale de l'Union a autorisé la formation" de la LND "dès lors que le dossier d'enregistrement comme parti politique" déposé le 25 novembre à Naypyidaw est "en accord avec la loi", a indiqué le journal anglophone.

La LND, qui avait boycotté les élections de novembre 2010, est désormais en course pour présenter des candidats, dont la lauréate du prix Nobel de la paix elle-même, aux législatives partielles attendues d'ici à quelques mois mais dont la date n'a pas été annoncée. Le parti avec lequel l'opposante a fait toute sa carrière politique avait été dissous en mai 2010 par la junte alors au pouvoir, à la suite de son annonce du boycott du scrutin de novembre suivant.