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Crise financière

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Comment la crise grecque est devenue celle de l'euro. A peine élu, en octobre, le gouvernement socialiste grec découvre la réalité des finances publiques. Alors que la droite affichait un déficit officiel à 6 % du PIB, le premier ministre Georges Papandréou révèle qu'il atteint 12,7 %. Malgré ces chiffres alarmants, il maintient son plan de relance de 2,5 milliards d'euros et renvoie à 2011 la lutte contre les déficits.

Mais la confiance des investisseurs est ébranlée. En décembre, les agences de notation internationales baissent successivement leur note de la dette grecque, ce qui renchérit les taux d'intérêts auxquels Athènes peut emprunter. Georges Papandréou présente alors un plan de rigueur pour retourner sous les 3 % de déficit avant 2013, incluant une baisse les frais de fonctionnement de l'Etat, un gel des recrutements et des salaires des fonctionnaires et une hausse de la fiscalité. "Il faut prendre en trois mois des décisions qui n'ont pas été prises depuis dix ans", relève-t-il. Le soulagement est de courte durée. Comprendre la restructuration de la dette grecque. Le 8 mars 2012, la Grèce a réussi son opération de restructuration de la partie de sa dette publique détenue par des créanciers privés.

Les créanciers privés détenteurs de 83,5% des 206 milliards de créances sur l’Etat grec détenus au total par le secteur privé ont accepté une perte de 53,5 % du montant de leurs créances. Cela a ouvert la voie à la décision prise le 12 mars par les ministres des finances de débloquer une partie des 130 milliards d’euros de prêts publics européens constituant le deuxième plan de sauvetage de la Grèce. Le 15 mars, le FMI devrait décider pour sa part l’octroi à la Grèce d’un crédit de 28 milliards d’euros, dont 9,7 milliards d’euros déjà inclus dans le premier programme d’aide de mai 2010. Quel est l’enjeu de la restructuration de la dette grecque ? Sans cette restructuration, la Grèce aurait dû se déclarer en défaut de paiement, c’est-à-dire qu’elle aurait arrêté de payer ses dettes. En quoi consiste la restructuration de la dette grecque ? En Grèce, la difficile réforme du marché du lait. Grèce : Chronologie de la crise | Chronologie de la crise | ARTE Journal | Monde.

La Grèce doit-elle sortir de l'euro ? A court terme, la sortie de l’euro serait dramatique pour une grande partie des Grecs et très risquée pour les autres Européens. Mais il existe une solution alternative, qui porte un nom maudit : l’inflation. La Grèce a un problème de court terme : faut-il sortir de l’euro ? La grande majorité des Grecs (les trois quarts, selon les sondages d’opinion) s’y refusent, craignant à la fois d’y perdre ce qui reste de leurs économies et d’être encore davantage étranglés par le poids des dettes extérieures (privées et publiques) libellées en euros ou en dollars. Car, inévitablement, la drachme se dévaloriserait sensiblement (d’un tiers au moins, et peut-être davantage) par rapport à ces devises, renchérissant d’autant le coût réel de leur remboursement.

Mais les partisans de la sortie font valoir que, justement, cette dévalorisation de la drachme résoudrait en même temps le problème de long terme de la Grèce. Denis Clerc Commentaires Commenter cet article. La Grèce peut-elle sortir de la zone euro ?