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Consommation

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[Publi] M6 Publicité présente les résultats de son étude Tendances :" Consommation, Comportement, Télévision : quelles sont les tendances émergentes de 2014 ? " Cette étude, réalisée par les équipes marketing du Groupe M6 (programmes, veille internationale...), en partenariat avec le cabinet Peclers Paris, est un outil de décryptage et de prospective des nouvelles tendances de société.

Le Groupe M6 se nourrit de cette expertise pour proposer des programmes qui répondent, toujours plus aux attentes des téléspectateurs. Chaque année, cette étude interne est partagée avec nos annonceurs, en recherche constante d'inspiration, d'idées créatives et d'exemples pour les nourrir dans leur réflexion marketing. 2014 confirme la volonté de renouveau et de reconstruction amorcée en 2013 et va plus loin en questionnant tout ce que nous connaissons.

Nos repères, nos habitudes, nos échelles sont bouleversés et repensés, que ce soit par les individus ou par les entreprises. Les équipes du Groupe M6 ont identifié, pour l'année 2014, 11 nouvelles tendances qui s'inscrivent dans trois axes majeurs : Exemple de tendance : le Narcissisme social. DR / Instagram Star Wars. Faire ses courses. Sous leur apparente banalité, les courses alimentaires s’avèrent très révélatrices des différences entre les hommes et les femmes, et de celles entre milieux sociaux. Parmi tous les achats que nous faisons, les courses alimentaires sont les plus vitales, au sens où notre survie en dépend. J’ai constaté que les femmes, et plus particulièrement les mères, continuent de jouer un rôle crucial dans ce domaine, elles qui se comportent toujours comme de véritables mères nourricières. J’avoue avoir été surprise d’observer à quel point c’était encore le cas. Les jeunes mères de famille sont extrêmement dépendantes des injonctions hygiénistes actuelles, qu’elles relèvent de la diététique, de la nécessité de manger des aliments sans pesticides, ou des messages du marketing qui relaient tout cela.

L'alimentation, une consommation pas comme les autres. La cuisine contemporaine a vécu une révolution agroalimentaire, liée à l’exportation mondiale des produits et à leur industrialisation. Mais elle connaît aussi en réaction une forte valorisation d’une cuisine domestique, conviviale et diversifiée. La plus grande partie des produits que nous mangeons aujourd’hui nous arrive transformée par l’industrie. Ceux qui viennent encore directement de l’agriculture sont eux aussi de plus en plus emballés, conditionnés, préparés. Dans les années 1980, l’agroalimentaire est devenu – et demeure – le premier secteur industriel français (1).

Au terme de cette révolution, l’alimentation est devenue une industrie et un marché de consommation de masse, les mangeurs sont devenus des consommateurs. Mais cette mutation, on le découvre aujourd’hui de plus en plus clairement, pose un problème particulier : l’alimentation, précisément, n’est pas une consommation comme une autre… Comment se diffusent les modes. Longtemps dictée par les élites, se diffusant en direction des milieux plus modestes, la mode est devenue un phénomène imprévisible, venu aussi bien de la culture de la rue que des choix de chacun. Chaque année, des tonnes de vêtements circulent de par le monde. Des marchés africains s’étendant sur de gigantesques superficies aux boutiques luxueuses des quartiers les plus branchés de New York, Londres, Tôkyô ou Paris, l’appétit de nos contemporains pour l’habillement et les accessoires dont chacun choisit de se parer est insatiable. L’industrie de la mode représente 6 % de la consommation mondiale, tous secteurs confondus, devant celle de l’automobile (4 %) et des équipements et services de télécommunication (3 %) (1).

Que l’on soit en Asie, au Brésil ou en Russie, chaque aéroport international est doté de ses boutiques de luxe, affichant les marques les plus en vogue, les griffes des couturiers dont les noms circulent sur toute la planète. Les marques sont des reliques modernes» La valeur économique d’une marque découle aujourd’hui des affects qu’elle suscite auprès des consommateurs, affects qui sont scrutés et gérés par les départements marketing.

Les marques, avance le sociologue Adam Arvidsson, sont aujourd’hui l’équivalent d’objets religieux. Leur valeur découle essentiellement de leur « capital éthique », c’est-à-dire des affects qu’elles suscitent auprès des consommateurs. Et le but des spécialistes du marketing consiste à entretenir et gérer des communautés affectives autour des marques et de l’expérience de vie qu’elles suggèrent. Une marque s’apparente à ce que les sociologues classiques appellent un ethos, c’est-à-dire une atmosphère, un caractère capable d’intégrer les gens à une communauté partageant une expérience commune. La consommation : penseurs et courants. À part quelques auteurs classiques – de Marx à Baudrillard –, la consommation est longtemps restée ignorée des sciences humaines.

Depuis une trentaine d’années, les études se sont diversifiées. Mode, luxe, tourisme, alimentation, consommation culturelle…, de nombreux thèmes ont été développés dans les différentes disciplines : histoire, psychologie, sociologie, économie, sémiologie, anthropologie… Aujourd’hui, le champ des « consumers studies » offre toute une variété d’études spécialisées. Les penseurs ♦ Marx et le fétichisme de la marchandise Le fétichisme, c’est cette croyance que l’on associe aux peuples prémodernes, adorateurs d’objets auxquels ils prêtent des propriétés magiques ou divines.

Avant Marx, le terme était employé par les missionnaires chrétiens pour décrire l’égarement de ces peuplades non évangélisées qui prenaient leurs statuettes pour des dieux. . ♦ Veblen et la consommation ostentatoire Les gens consomment-ils pour satisfaire leurs besoins et leurs désirs individuels ? Vices et vertus de la société de consommation. Depuis son origine, la consommation a été l’objet de critiques récurrentes, tantôt associée à un gaspillage coupable, tantôt considérée comme aliénante.

Célébrée pendant les trente glorieuses, elle se pare aujourd’hui d’une vertu écologique. La consommation a rarement eu bonne presse. Elle a même été la cible, depuis son origine, de critiques récurrentes. Au point qu’aux yeux des moralistes et des penseurs sociaux, la consommation a plus souvent semblé suspecte qu’elle a été célébrée. Les uns y voyaient un signe d’indolence, un penchant coupable contraire à l’éthique du capitalisme. Pour d’autres, elle ne pouvait que signifier l’aliénation des masses envoûtées par la profusion de marchandises.

Elle a été érigée en vertu économique, à réactiver d’urgence en temps de crise. Si, comme nous y invite l’historienne Kathleen Donahue (Freedom from Want, The John Hopkins Univers [ lire la suite... ] Article de 3316 mots. Le consomm'acteur d'hier à aujourd'hui. Des premières ligues du XIXe siècle aux acteurs du commerce équitable d’aujourd’hui, les consommateurs ont toujours été appelés à se mobiliser, avec pour ligne d’horizon la figure du consommateur citoyen. « Devenez consomm’acteurs ! », « La consomm’action a le vent en poupe ! », titrent actuellement magazines, sites Internet et guides d’achat. À en croire ces publications, deux figures que l’on oppose souvent seraient sur le point de se réconcilier : le consommateur et le citoyen. Le premier, individualiste, égoïste et matérialiste, se parerait des vertus altruistes du second.

Mieux, le consommateur pourrait enfin s’émanciper des produits et des modes de vie que le marché conçoit pour lui. Il deviendrait non seulement autonome dans ses choix mais contribuerait même à la régulation de la société de consommation. L’essor contemporain du consommateur-citoyen est-il à ce point nouveau ? La consommation à l'heure du tournant écologique. Les modes de consommation des Français se sont transformés au cours des trente dernières années. Cependant, de nouvelles exigences environnementales sont à prendre en compte. L’évolution du pouvoir d’achat est devenue en quelque temps l’un des sujets de préoccupation majeurs des Français.

La crise financière internationale n’a certes rien fait pour les rassurer : elle devrait engendrer en 2010 une décroissance de la consommation, événement exceptionnel qui ne s’est produit qu’une seule fois au cours du dernier demi-siècle, en 1993. Combiné à la lutte contre le réchauffement climatique, le choc pourrait se révéler d’une importance comparable à celui qui, dans la seconde moitié des années 1970, a marqué la fin des trente glorieuses.

Cela fait cependant un certain temps que la consommation tourne au ralenti. Sociologue, directeur de recherches au CNRS, membre de l’Observatoire sociologique du changement (OSC). Consommer en temps de crise. Low cost, achats d’occasion ou groupés, location, troc… Les consommateurs développent de nouvelles stratégies auxquelles les industriels cherchent à s’adapter. Ce faisant, une modification durable des modes de consommation s’opère. Baisse du pouvoir d’achat, crainte du chômage, incertitudes quant à l’avenir… Les Français n’ont d’autre choix que de s’adapter. Différentes « solutions » s’offrent – ou s’imposent – à eux : consommer moins, moins cher, « mettre la main à la pâte » ou encore partager. En temps de crise, dépenser moins se révèle un impératif pour beaucoup ; l’augmentation des dépenses dites « contraintes » ou « préengagées » limite les marges de manœuvre.

Pour faire face à la baisse de leur pouvoir d’achat, les Français se voient donc dans l’obligation de faire des arbitrages ; certains achats s’en trouvent différés, voire supprimés. Victimes de ces choix, les ventes de voitures neuves ont chuté de 14 % en 2012. Pour tenter d’inverse [ lire la suite... ] Article de 3276 mots. Vintage : c'était mieux avant.