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Partisans droits à mourir dans la dignité

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How to Die. Faire évoluer la loi. Rédigée par l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité Adoptée lors de la 31e assemblée générale de l’ADMD – samedi 18 juin 2011 Depuis des décennies, la prise de conscience, par une majorité de citoyens, des problèmes liés à la fin de vie en France a permis d’initier des débats et d’aboutir à la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. Cependant, en 2011, on meurt toujours mal en France malgré cette loi qui, bien que consacrant une évolution positive concernant la place faite aux malades et aux mourants, et contrairement aux assertions de son auteur, est loin de régler toutes les situations.

Notre législation permet de « laisser mourir », alors que 94% de la population interrogée (sondage IFOP – octobre 2010) approuve le recours à l’euthanasie. ARTICLE 1er L’article L. 1110-9 du code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé : Il est inséré, à la suite de l’article L. 1110-9 du même code, un article ainsi rédigé : Martin Winckler: «Dans "euthanasie", les Français entendent "Etat nazy" Un livre sur l'euthanasie, publié à titre posthume, numéro un des ventes. Atteinte à 56 ans d'un cancer du poumon incurable, Marie Deroubaix, ancienne styliste devenue journaliste et écrivain, raconte son combat pour l'euthanasie et contre l'acharnement thérapeutique afin qu'un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvent dans son cas de choisir leur mort, souligne l'éditeur.

Cette légalisation de l'euthanasie dite "active", proposée par le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, mais repoussée par Nicolas Sarkozy, est approuvée par 91% des Français pour des malades incurables qui en feraient explicitement la demande, selon un sondage Harris Interactive pour le magazine Grazia publié lundi. "Mourir sans souffrir est bien l'espérance des Français", écrit Marie Deroubaix. "6 mois à vivre" de Marie Deroubaix (Cherche Midi) 144 p. - 15 euros. Fin de vie: «Son pouls s’est affaibli peu à peu» C’est une femme de 60 ans, ouverte, chaleureuse, à l’empathie évidente. Toute sa vie, elle a été engagée dans un travail associatif. Elle vit dans le Sud. Appelons-la Geneviève. Elle dit qu’elle ne regrette rien. Geneviève a toujours été une militante, mais dans un tout autre domaine que celui de la médecine. Françoise vivait seule. Ainsi parle Geneviève : Une amitié «Françoise était une ancienne amie très chère atteinte d’un cancer de la vessie très sévère et elle ne voulait subir ni opération ni aucune thérapie.

«Pendant cette étape particulièrement difficile, nous parlions souvent ensemble de son désir d’en finir avec la vie si la maladie lui rendait la vie trop pénible. «Mais elle ne souhaitait pas se suicider, elle préférait, me disait-elle, mourir "proprement". «Son cancer était à un stade avancé et elle vivait très modestement. En quête d’une solution «Lorsque Françoise a formulé sa demande, je me suis sentie désarçonnée et surtout impuissante.

Les raisons d’un choix L’acte final. ADMD.