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Géopolitique

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L'ère des stades depuis 1930. Tle option S. ONU Sport au service du dvpt et de la paix. DIAPO Sport, mondialisation et géopolitique. Planète football, par Ignacio Ramonet. Du 9 juin au 9 juillet, notre planète va être submergée par un raz de marée particulier : celui du football, dont la phase finale de la Coupe du monde se déroule en Allemagne. Il s’agit du plus universel événement sportif et télévisuel. Plusieurs dizaines de milliards de téléspectateurs, en audience cumulée, vont suivre les soixante-quatre matches de l’épreuve, qui oppose trente-deux équipes nationales représentant les six continents. La confrontation atteindra son intensité maximale le dimanche 9 juillet, quand, à Berlin, à l’Olympiastadion (construit par Hitler pour les Jeux olympiques de 1936), les deux dernières équipes qualifiées disputeront la finale. A cet instant, plus de deux milliards de personnes – un tiers de l’humanité –, dans deux cent treize pays (alors que l’Organisation des Nations unies ne compte que cent quatre-vingt-onze Etats), se trouveront devant leurs écrans.

Et rien d’autre ne comptera pour elles. Taille de l’article complet : 890 mots. Vous êtes abonné(e) ? Géopolitique du sport. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La géopolitique du sport est une branche de la science politique qui étudie les implications géopolitiques du sport. Le sport étant un important marqueur de hiérarchie sociale et politique, il a ainsi dans l'histoire permis de visualiser la hiérarchie et les conflits entre les grandes puissances. Les Jeux olympiques en sont certainement le plus important exemple. En football, la géopolitique concerne des relations internationales induites par la pratique de ce sport et notamment la désignation des villes et pays accueillant des compétitions de ce sport collectif.

Hiérarchisation politique dans le sport[modifier | modifier le code] L'ère coloniale[modifier | modifier le code] Avant 1945, moins d’une dizaine de pays se partagent les médailles des Jeux olympiques : ce sont des pays européens (Royaume-Uni, Suède, France…), les États-Unis et le Canada (on voit pointer l’Australie ainsi que l'Afrique du Sud). Les boycotts[modifier | modifier le code] Géopolitique du sport. Regards croisés sur les enjeux (...)

LA MONDIALISATION est une accélération du développement de l’activité économique à l’échelle internationale. Elle se traduit par l’augmentation d’échanges de biens corporels, incorporels, de capitaux et services. Bien qu’elle ne soit pas un fait réellement nouveau dans notre histoire, la diversité actuelle de son champ d’action (politique, culturelle, économique, ou idéologique) constitue véritablement un changement par rapport aux premières périodes de globalisations que l’Europe a notamment connue par le passé, et s’avère fortement déstabilisante. C’est désormais l’attractivité des territoires et leur concurrence qui est en jeu, ou autrement formulé, « leur séduction » [1], dans un espace ouvert qui ne connaît plus de frontières et dont les distances sont moindres depuis le développement de nouveaux outils de communication et de transport. Un constat Le sport est, tout comme l’ensemble des activités économiques, concerné au premier plan par la mondialisation.

DDC - Géopolitique du footbal (2010) Géopolitique des Jeux olympiques, par Pascal Boniface. En 1896, lors des premiers Jeux olympiques de l’ère moderne qui se déroulèrent aussi à Athènes, des athlètes de seulement treize nations participaient à la compétition, parmi lesquels une équipe de gymnastes allemands et une équipe d’athlètes américains. Les onze autres pays n’alignaient qu’un ou deux concurrents (1). En tout, il n’y avait que 285 participants pour 9 sports représentés. Et le nombre de spectateurs ne dépassait pas quelques milliers. A Athènes 2004, les épreuves seront suivies, en cumulé, par plus de 4 milliards de téléspectateurs, unis par l’événement au-delà des fuseaux horaires (2). Elles réuniront 10 500 athlètes, représentant 201 comités olympiques nationaux (3). Tout au long de la compétition, l’angoisse sera grande de voir Al-Qaida s’inviter par surprise.

Les préoccupations stratégiques n’étaient pas absentes chez Pierre de Coubertin, lorsqu’il prit l’initiative de recréer les Jeux olympiques. Défiler derrière le drapeau.