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Prixados0414

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les lecteurs du prix littéraire des ados du 04

nous choisissons notre livre préféré parmi la sélection proposée par l'association éclat de lire de Manosque en relation avec nos professeurs

On les aura ! (2014) , Barroux, Jeunesse. Ce beau projet est né d’un heureux hasard, d’une rencontre fortuite, celle d’un cahier jeté sur un trottoir lors d’un déménagement et d’un illustrateur qui passe, se penche et l’emporte.

On les aura ! (2014) , Barroux, Jeunesse

Ce carnet contient un témoignage d’une richesse historique et humaine incroyable : le récit des premières semaines de mobilisation d’un homme durant l’été 1914. L’auteur de ce journal raconte les débuts de la guerre, le mois de juillet, quand tous sont encore persuadés qu’ils vont vaincre, jusqu’à son raptriement, en septembre, alors qu’il est blessé au bras. Ce texte relate donc un quotidien champêtre et bien moins horrible que les traditionnels récits de vie dans les tranchées. Manosque fête de la lecture : Barroux.

Encres Vagabondes : BARROUX, On les aura ! On les aura !

Encres Vagabondes : BARROUX, On les aura !

Carnet de guerre d'un poilu Août, septembre 1914 On les aura ! De Barroux est la mise en images du journal de guerre d'un poilu, un document authentique trouvé fortuitement dans une poubelle, par l'illustrateur. Ce carnet est le récit au jour le jour des trois premiers mois de la première guerre mondiale, à partir de la mobilisation. On y découvre le quotidien de ce soldat inconnu, parti à la guerre le cœur en bandoulière, persuadé comme tant d'autres que celle-ci sera de courte durée. Le journal s'arrête en septembre 1914 quand le narrateur est lui-même blessé par un shrapnel et transporté à l'arrière dans un hôpital d'Auxerre, pour y être soigné. La langue utilisée est simple, le récit détaillé et précis. "C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai glissé le cahier et la croix de guerre dans mon sac avec le sentiment d'avoir sauvé un bout d'histoire de la destruction" confie l'artiste.

Barroux. Barroux- Kako le terrible. Rencontre avec Barroux, l’auteur du roman graphique On les aura! publié au Seuil… Auteur de livres jeunesse et de carnets de voyage, Barroux fait une entrée remarquée dans l’univers de la bande dessinée avec un roman graphique singulier tant d’un point de vue graphique que scénaristique.

Rencontre avec Barroux, l’auteur du roman graphique On les aura! publié au Seuil…

Il s’agit d’une adaptation - très réussie - du journal d’un poilu, journal qu’il a de ses mains sauvé de la destruction et donc de l’oubli. Explications… Vous avez découvert le carnet de ce poilu dans une rue de Paris. Pouvez-vous nous préciser les circonstances ce cette fabuleuse trouvaille et comment l’idée de l’adapter en BD a germé dans votre esprit ? Barroux. « Je marcherai, c’est pas si loin… » De la place de la Bastille à la place de la République, je marche. Quel a été dès lors votre souci majeur pour donner naissance à cette adaptation ? B. Une adaptation qui met en lumière un aspect peut-être moins connu, moins traité, moins vu, de la Grande guerre… B.

La guerre de 14 est-elle une période qui vous passionne particulièrement ? B. Représenter et se représenter la Première Guerre mondiale - BARROUX, On les aura ! Carnet de guerre d'un poilu (août, septembre 1914). Représenter et se représenter la Première Guerre mondiale par l'écritRevenir à la page précédente Parcours : - BARROUX, On les aura !

Représenter et se représenter la Première Guerre mondiale - BARROUX, On les aura ! Carnet de guerre d'un poilu (août, septembre 1914).

Carnet de guerre d'un poilu (août, septembre 1914), Edition Seuil, Paris 2011. Voilà un ouvrage qui pourrait, à première vue, ne pas avoir sa place dans cette catégorie des témoignages. Il peut être lu comme une bande dessinée dont il reprend le découpage et certains codes. Le récit de cet anonyme : Le récit de ce mobilisé anonyme couvre essentiellement la période qui va de son départ de chez lui le 3 août au 31 août 1914, date de sa blessure.

On le suit dans les jours qui précèdent le départ vers le Nord. Un texte court et pourtant très riche qui tiendrait, malgré sa densité et son intérêt, en quelques pages seulement. La mise en images : Cet aspect est parfaitement complémentaire du récit et se révèle aussi riche que le texte. Les cadrages, la construction variée des pages, certains rendus sont très réussis. Beaucoup de questions : Complément utile : On les aura ! de Barroux. L’existence de On les aura !

On les aura ! de Barroux

Tient du hasard : Barroux trouve un jour sur le trottoir parisien le carnet de guerre d’un soldat et décide de l’illustrer. Du 3 août au 12 septembre 1914, ce soldat inconnu écrit son quotidien, depuis sa mobilisation à son hospitalisation à Auxerre. Et puis plus rien : on ne saura ni qui il est ni ce qu’il est advenu de lui.