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Vaccination

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Le vaccin contre la grippe moins efficace en 2016. Des virologues américains estiment que cette protection réduite, liée à une mutation de la souche H3N2, pourrait laisser augurer d’une saison 2017-2018 difficile. L’efficacité du vaccin contre la grippe a été nettement limitée en 2016, ne protégeant que 20 % à 30 % des personnes vaccinées, affirme une nouvelle étude publiée lundi 6 novembre dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Cette protection réduite s’explique par une mutation de la souche H3N2 dominante en 2016, selon les virologues qui ont rédigé l’étude. Le vaccin pour 2017-2018 est similaire à celui de la saison prédédente, ce qui augure un exercice « difficile si [la période] est de nouveau dominée par le virus H3N2 », explique Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie et principal auteur de ces travaux, en recommandant toutefois la vaccination. Lire aussi : La grippe, un bon filon pour Sanofi Une protection limitée mais nécessaire. Gardasil 9 : le nouveau vaccin contre le cancer du col de l'utérus approuvé p... Par la rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le La France est un des pays européens où le taux de vaccination contre le HPV, le papillomavirus, est le plus bas. Seules 15% des filles sont vaccinées contre 86%, par exemple en Angleterre ou 71% en Italie. En cause : une défiance vis-à-vis de ce vaccin et de ses potentiels effets indésirables.

Le 11 octobre dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a proposé le remboursement de la dernière version du Gardasil. Besoin d'un conseil médical ? Service proposé par Sponsorisé par Ligatus. Vaccins : une étude relance le débat sur les adjuvants. Des travaux montrent un passage de l’aluminium vers le cerveau chez la souris. Des résultats significatifs qui doivent encore être approfondis, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament.

A quelques mois de l’entrée en vigueur, en janvier 2018, de l’extension du caractère obligatoire à huit vaccinations supplémentaires, en plus des trois qui le sont aujourd’hui, la question des risques éventuels des adjuvants à base d’aluminium resurgit. Un rapport, révélé par Le Parisien, vendredi 22 septembre, de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur des travaux de l’équipe du professeur Romain Gherardi (Inserm et centre hospitalier universitaire Henri-Mondor de Créteil, AP-HP) qu’elle a financés vient relancer ce débat, déjà très houleux. Ils montrent, chez la souris, un passage de l’aluminium vers le cerveau. Dans la foulée de cet avis du conseil scientifique, une conférence de presse avec l’équipe du professeur Gherardi était organisée par l’association E3M.

Vaccins: des accusations peu solides contre l’aluminium  VIDÉO - Une équipe de chercheurs français a étudié la neurotoxicité d’un adjuvant aluminique sur des souris. Selon l’Agence du médicament, ces études ne remettent pas en cause le bénéfice de ces composés dans les vaccins. Entre 2014 et 2016, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a financé un projet de recherche visant à explorer les effets potentiels des adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins. Ces composés, ajoutés aux vaccins dans le but de déclencher une réaction immunitaire, sont suspectés depuis 1998 d’être neurotoxiques. Dans son édition du vendredi 22 septembre, Le Parisien a révélé un «rapport sérieux et inédit, bouclé en mars mais jamais rendu public (par l’ANSM)».

Selon le quotidien, ce rapport «pointe des risques à cause de l’aluminium dans les vaccins.» En réalité, ce «rapport» est un avis rendu en juin 2017 par le conseil scientifique de l’Agence au sujet des études réalisées dans le cadre de ce projet. Pas de signal de sécurité. Épidémie de rougeole en France. Actualisation des données de surveillance au ... Données provisoires à la date de l’analyse / preliminary data Du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2016, soit en 9 ans, plus de 24 000 cas de rougeole ont été déclarés en France (dont près de 15 000 cas pour la seule année 2011).

Près de 1 500 cas ont présenté une pneumopathie grave, 34 une complication neurologique (31 encéphalites, 1 myélite, 2 Guillain-Barré) et 10 sont décédés. Le nombre de cas a fortement diminué en 2012, puis est resté stable en 2013 et 2014 (respectivement 859, 259 et 267 cas déclarés). En 2015, le nombre de cas augmentait de nouveau (364 cas), en lien avec un important foyer épidémique en Alsace (230 cas). En 2016, 79 cas ont été déclarés, témoignant d’une circulation moindre du virus de la rougeole par rapport aux années antérieures.

Cas de rougeole par mois - Déclarations obligatoires, France, Janvier 2008 – Mars 2017 / Number of measles cases per month – Mandatory notification, France, January 2008 – Mars 2017. Obligation vaccinale : le gouvernement cède-t-il aux lobbies ? La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a décidé de rendre obligatoires onze vaccins d'ici 2018. Mais ce projet suscite des inquiétudes et une mobilisation d'opposants organisés en lobby. Par Rudy Bancquart Rédigé le 41% des Français sont méfiants vis-à-vis des vaccins. Ils sont inquiets et se posent des questions sur cette obligation vaccinale. Par ailleurs, les activistes anti-vaccins agissent de façon très organisée et constituent aujourd'hui un lobby à part entière. À lire aussi : Onze vaccins seront obligatoires pour les enfants à partir du 1er janvier Les multiples visages du lobby anti-vaccins Selon Serge Blisko, médecin et président de la Miviludes (mission interministérielle qui lutte contre les dérives sectaires), le lobby anti-vaccins est composé de trois grandes familles : Ces dix dernières années, ces trois entités ont politisé la question vaccinale en France avec une seule motivation : faire pression pour modifier la loi sur la vaccination.

Pas de jackpot pour les labos. Vaccins : les Français, champions de la défiance. VIDÉO - Alors que s’achève une consultation nationale sur la vaccination, une vaste étude internationale révèle que la France est le pays où la défiance à l’égard de cette pratique médicale est la plus ancrée. Entretien avec le Dr Robert Cohen, pédiatre, invité dans "Le magazine de la santé", le 12 septembre 2016.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le Vaccins : les Français, champions de la défiance Quelles mites rongent la couverture vaccinale ? En 2015, pour la première fois, la couverture vaccinale des bébés a baissé d'environ 5% sur plusieurs vaccins de base (diphtérie, tétanos, polio, coqueluche et pneumonie à pneumocoque). Dans ce contexte, Marisol Touraine avait annoncé en janvier 2016 le lancement d’une consultation nationale par Internet sur les vaccins.

Deux jurys - composés de citoyens non spécialistes, de professionnels de santé indépendants et d’experts sanitaires - se sont réunis les 8, 9 et 10 juillet pour réaliser une première synthèse des contributions. Voir aussi. Vaccins : les médecins confrontés à la méfiance de leurs patients. La grande majorité des médecins est favorable à la vaccination.

Cependant, ils expriment de fortes réticences quant au calendrier vaccinal, à certains vaccins et aux adjuvants. Par la rédaction d'Allodocteurs.fr avec AFP Rédigé le Neuf médecins sur dix se disent favorables à la vaccination, et la même proportion souligne que le bénéfice attendu est bien plus fort que le risque encouru, d'après l'étude de la Société Française de Médecine Générale (SFMG), publiée ce 29 septembre. Mais quelque 10% se disent neutres, réticents voire défavorables, particulièrement lorsqu'il s'agit des vaccins contre le papillomavirus (HPV) et le pneumocoque. Confrontés à la méfiance souvent exprimée par leurs patients, deux médecins sur trois disent aussi manquer de temps pour en discuter avec eux dans le cadre de leurs consultations.

La présence d'adjuvants toujours décriée Modification du calendrier vaccinal : frein à la vaccination Voir aussi. Grippe : un vaccin universel à l'étude. Un nouveau type de vaccin a été imaginé pour couvrir la quasi-totalité des souches du virus de la grippe. Il remplacerait les injections annuelles. L’épidémie de grippe H3N2 de l’hiver 2014-2015 a montré les limites du vaccin, incapable de protéger correctement contre la maladie cette année-là. Pour remédier à ces échecs ponctuels, un groupe international de chercheurs des universités britanniques de Lancaster et Aston, et de l’université complutense de Madrid (Espagne) ont imaginé un nouveau vaccin, qui serait plus efficace.

En une seule injection, il serait capable d’immuniser pour plusieurs années, indépendamment des mutations que les virus de la grippe pourraient connaître. D’après ses concepteurs, il serait efficace sur 88 % des souches mondiales, et même jusqu’à 95 % de celles circulant aux Etats-Unis. Une base de données virale Il contiendrait des petits bouts de virus des différentes souches mondiales, appelés épitopes.