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Métier infirmier

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Accès territorial aux soins - Système de santé et médico-social. Construire des projets de santé adaptés aux besoins des territoires Chaque territoire est différent. En ville, en périphérie ou à la campagne, sur une île ou en montagne, la prise en charge des problèmes de santé peut varier. La démarche pour l’égal accès aux soins vise à ce que chaque territoire dispose d’un projet de santé adapté et sur-mesure. Ce projet de santé territorial propose des solutions aux problématiques identifiées par les patients, mais aussi par les élus et les professionnels de santé. Chaque professionnel de santé exerçant dans un territoire ou souhaitant s’y installer pourra élaborer son propre projet professionnel et mieux l’articuler avec sa vie privée.

Qu’est-ce qu’un territoire à faible densité médicale ? Parmi ces situations de faible accessibilité, deux cas de figure peuvent être distingués : Pourquoi la situation peut-elle s’aggraver si on n’agit pas ? A consulter Source : DREES (Direction de la recherche, e l’évaluation et des statistiques) Les soignants en privation de sommeil. Une récente étude menée chez quelque 1000 soignants par le Réseau Morphée, réseau de santé consacré à la prise en charge des troubles du sommeil, visait à explorer les symptômes et comportements associés aux troubles du sommeil.

Les chiffres en attestent, près de la moitié des soignants ressentent une privation de sommeil liée à leur travail, ce qui représente un facteur de vulnérabilité. Explorer le temps de sommeil, les comportements associés et les symptômes de troubles du sommeil, tel était l'objectif de l’étude observationnelle* conçue par le Réseau Morphée et réalisée auprès d’environ 13 000 personnes à travers la France. Parmi elles, 880 soignants : infirmier(e)s (51%), médecins, internes et dentistes (19%), aides-soignant(e)s (10%), psychologues, pharmaciens, kinésithérapeutes, étudiants, autres paramédicaux. Chez les soignants, moins de temps de sommeil, plus d’horaires décalés et de travail posté, un sentiment de privation de sommeil liée au travail. 1/4 des soignants concernés par des idées suicidaires en lien avec leur travail. Suivant Stress, souffrance, vulnérabilité, épuisement, burn-out, suicide... depuis des années maintenant ces termes impactent dangereusement les professionnels de santé.

Alors qu'ils vivent des conditions de travail déliquescentes, ils n'ont de cesse de les dénoncer et d'espérer des améliorations concrètes qui influeront positivement sur leur qualité de vie au travail en chute libre. L'association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) dévoile aujourd'hui les résultats d'une nouvelle étude sur le thème "Suicide et professionnels de santé". Les chiffres sont bien là : un quart des soignants interrogés ont déjà eu des idées suicidaires du fait de leur travail au cours de leur carrière. Au-delà du constat, reste la question des ressources disponibles et des actions concrètes à mener ; actions que l'association SPS souhaitent mettre en oeuvre au plus tôt face à cet enjeu de santé publique, véritable "urgence sanitaire", que constitue la souffrance des soignants. Le décryptage éco. Hôpitaux : les opérations inutiles plombent les comptes de... Une étude de la Fédération hospitalière de France révèle que dans de nombreux cas, il y aurait des interventions chirurgicales inutiles en France.

L’organisme qui représente les hôpitaux publics a passé au crible plusieurs interventions comme la césarienne, la chirurgie de la colonne vertébrale, la pose d’un stent. Les résultats montrent qu’il y a des actes inutiles, et que l’on n’est pas égaux selon l'endroit où on habite. Par exemple, on opère plus souvent les hernies discales, dans le Sud-Est et le Sud-Ouest qu'en région parisienne. On a 50 fois plus de risques d’avoir recours à un pontage coronarien dans certains départements Il y a aussi des différences entre privé et public. Pourquoi de telles variations ? Il y aussi la pression des patients qui veulent être soulagés plus vite. Il y aurait une responsabilité des médecins qui opèrent trop souvent et ils le reconnaissent eux-mêmes. Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a décidé de s’attaquer au problème. Vaccination anti-grippe des soignants : un devoir déontologique ?

Chaque automne, la question de la vaccination antigrippale des soignants - et plus particulièrement celle des infirmiers - refait surface. En effet, la plupart d'entre eux s'y opposent, la jugeant inutile, voire inefficace, quand d'autres considèrent, au contraire, que ce geste citoyen est un "devoir déontologique". C'est en tout cas ce message que l'Ordre national des infirmiers rappelle dans le cadre d'une campagne de sensibilisation avec comme slogan "Je vous vaccine, je me vaccine". Et si l'épidémie de grippe à venir était aussi importante, voire plus active encore que celle de l'année passée ? L'Ordre des infirmiers affirme que "la vaccination des infirmiers est un devoir déontologique pour tous les infirmiers" Cependant, pour l'ONI, force est de constater qu'en France, le discours anti-vaccinal, notamment contre la grippe, gagne dangereusement du terrain, chez les infirmiers, hélas, davantage que chez d’autres professionnels de santé, comme les médecins.

Serez-vous convaincus ? A quand la reconnaissance de la pénibilité de la profession infirmière ? Aujourd’hui : pour les infir­miè­res du sec­teur public, il n’y a plus aucune mesure de péni­bi­lité depuis la réforme Bachelot de 2010 (chan­tage retraite ou salaire lors du pas­sage en caté­go­rie A) pour les infir­miè­res du sec­teur privé, le "compte péni­bi­lité" est une usine à gaz inef­fi­cace et ina­dap­tée, alors que la pro­­fes­­sion d’infir­­mier cumule plu­­sieurs fac­­teurs de péni­­bi­­lité au tra­­vail avec la manu­­ten­­tion de patients, le tra­­vail de nuit, le tra­­vail en équipes suc­­ces­­si­­ves alter­­nan­­tes, l’expo­­si­­tion à des agents chi­­mi­­ques dan­­ge­­reux comme les chi­­mio­­thé­­ra­­pies,… Nous récla­mons une "reconnais­­sance de la péni­­bi­­lité de la pro­­fes­­sion, dans le public comme dans le privé.

Car l’espé­­rance de vie d’une infir­­mière, c’est 78 ans, contre 85 ans pour toutes les Françaises (caisse de retraite CNRACL). Pour le SNPI CFE-CGC, il faut reconnaî­­tre à nou­­veau la péni­­bi­­lité de notre tra­­vail. Voir aussi : Les soignants dans la rue pour de meilleures conditions de travail. Suivant Tais-toi et bosse, taire nos revendications, pour eux c’est de l’argent ! A Paris, Lyon, Montpellier, Marseille, et dans plusieurs autres villes de France, les fonctionnaires en colère se sont regroupés le mardi 10 octobre afin de faire entendre leurs revendications, car non, ils ne sont pas d’accord !

Pas d’accord avec le gouvernement, et surtout pas avec ces nouvelles mesures qui les visent directement. Cependant, pour la Fonction publique hospitalière, il ne s’agissait pas seulement de se mobiliser pour montrer son opposition mais aussi pour hurler un ras-le-bol face à des conditions de travail qui deviennent intenables. Reportage en images et recueil de témoignages au coeur de la manifestation. Quand ils arrivent en ville, c’est pour battre le pavé ! En tout, la manifestation aurait regroupé 400 000 personnes de sources syndicales et 209 000 d’après la police. Alerte, notre système de santé en danger Les soignants dénoncent d'une même voix la déshumanisation des hôpitaux.

Violences en établissement de santé : plus de 17 000 signalements en 2016. Suivant En 2016, plus de 14000 atteintes aux personnes ont été déclarées par les établissements de santé en France. Plus de 8000 infirmiers ont été victimes de ces violences, verbales et physiques. En 2016, 8 415 infirmiers ont été victimes de violence au sein de leur établissement de santé, selon le rapport annuel de l’Observatoire national des violences en milieu de santé 2017 (ONVS). En tout, 14 508 atteintes aux personnes ont été dénombrées, principalement causées par des patients (70%) à l’encontre des personnels et 4 197 atteintes aux biens. Les infirmiers, premières victimes des violences 47 % des victimes de violence en 2016 étaient des infirmiers, soit 8 415 professionnels, sur un total de 17 837 personnes touchées.

Urgences, psychiatrie et EHPAD, principaux lieux d’atteintes Les atteintes aux personnes et aux biens sont principalement perpétrées au sein des services de psychiatrie (20%), urgences (13%) et ULSD/EHPAD (11%). Quelles mesures pour contrer les violences ? Manque de personnel : les Ehpad en souffrance. Les maisons de retraite manquent de personnel et de moyens. Les personnes âgées sont les premières victimes de cette pénurie. Par la rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le Pierrette a 94 ans. Elle vit depuis dix ans dans une maison de retraite. Chaque matin, une aide-soignante l'aide dans les gestes du quotidien. Ce matin, dans cet Ehpad, il n’y a que deux aides-soignantes pour s’occuper d’une trentaine de résidents. À lire aussi : Maltraitance des personnes âgées, lever le tabou Des conditions de travail difficiles Cadence infernale, manque de moyens, profession peu qualifiée, mal rémunérée… Aujourd’hui, les aides-soignants ne se taisent plus.

Carole Gauvrit appartient à la Fédération nationale des associations d’aides-soignants. Une maltraitance liée au manque de personnel Aujourd’hui, on compte environ cinq professionnels pour dix résidents dans les Ehpad français. Une mission parlementaire sur le sujet vient de rendre public ses conclusions. Besoin d'un conseil médical ? Déserts médicaux : les infirmiers ne veulent pas être des médecins de substit... Dans un arti­cle de presse du 14.09.17, l’Assistance publi­que-Hôpitaux de Paris (AP-HP) indi­que qu’elle sou­haite « Passer de 45 soi­gnants impli­qués dans des pro­to­co­les de coo­pé­ra­tion et de pra­ti­que avan­cée à 500 puis 1.000 d’ici à fin 2019 ».

C’est la dixième pro­po­si­tion du « pro­ces­sus Oïkeiosis », un projet élaboré entre la direc­tion et les méde­cins. Comme la pro­cé­dure actuelle dure 4 ans, l’AP-HP demande au minis­tère de réduire le délai à six mois. De son côté, la Fédération hos­pi­ta­lière de France, qui regroupe les employeurs des hôpi­taux publics, veut également « déver­rouiller le régime des pro­to­co­les de coo­pé­ra­tion », avec un avis réputé acquis au bout de deux mois en cas de silence de l’admi­nis­tra­tion. Le refus d’un simple trans­fert d’actes pour gagner du temps médi­cal. Le préoccupant état de santé des étudiants infirmiers.

Cette enquête "menée auprès de 14.055 étudiants en soins infirmiers" par la Fnsei du 23 février au 9 avril, via les réseaux sociaux, mails et par voie de presse, "révèle que la moitié des étudiants estiment que leur état de santé s'est dégradé depuis leur entrée en formation", écrit le JDD. Une précédente enquête en 2015, toujours de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers, avait révélé que la formation était vécue comme "violente dans la relation avec les équipes encadrantes" pour 44,61 % d'entre eux. Dans cette nouvelle enquête, "plus d'un tiers des étudiants infirmiers déclarent avoir été harcelés par un soignant au cours de formation". "On a voulu en savoir plus sur cette souffrance et on a voulu obtenir des données concrètes pour pouvoir dresser un état des lieux.

"En croisant les données, nous avons aussi constaté que cela empire au fur et à mesure", souligne Antoine Jourdan. avec AFP. Les maltraitances médicales très difficiles à quantifier. Par Laurence Moisdon Rédigé le , mis à jour le Allodocteurs.fr: Que pensez vous de la polémique autour de la sortie du livre de Martin Winckler « Les brutes en blanc » sur la maltraitance médicale ? Sylvain Fernandez, chargé de mission CISS : « Le titre est inutilement racoleur mais c’est le jeu pour faire vendre. Néanmoins, les témoignages de Martin Winckler sont édifiants. De plus, il n’a certainement pas voulu dire que tous les médecins sont des brutes, comme ça a pu être dit dans la presse.

Allodocteurs.fr: "Quels sont les acteurs en santé qui font évoluer ce modèle paternaliste ? " Sylvain Fernandez : « Les associations de patients ont fait bougé les lignes. Etes vous d’accord avec Mathieu Calafiore lorsqu’il écrit dans sa tribune : « Ces brutes professionnelles (…) sont fort heureusement, marginaux. » ? Sylvain Fernandez : « D’abord, ce n’est pas parce que ce serait marginal que ça doit être minimisé, voire souvent nié. Sponsorisé par Ligatus. Les agressions de médecins en hausse en 2015. Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP Rédigé le Triste constat pour le corps médical.

Avec 924 incidents, l'année 2015 se rapproche du record de 2013 qui avait recensé 925 incidents, indique l'Observatoire de la sécurité des médecins. Il faut remonter à 2004 pour trouver le plus bas niveau de violences avec 439 déclarations. Le total des déclarations d'incidents représente 4,6 agressions pour 1.000 médecins en activité régulière. Les généralistes qui représentent plus de la moitié des effectifs, sont les plus touchés avec 65% des déclarations (+4 points par rapport à l'année précédente), loin devant les spécialistes (35%), parmi lesquels les ophtalmologues (6%), les médecins du travail (4%), les psychiatres, les gynécologues/obstétriciens et les dermatologues (3%). Neuf victimes sur dix étaient les médecins eux-mêmes, précise l'Observatoire.

Sponsorisé par Ligatus Voir aussi. Personnel soignant : quels sont les vaccins obligatoires ? Faut-il rendre la vaccination contre la grippe obligatoire pour les soignants ? À l'heure où la France a presque atteint son pic épidémique, la question continue de faire débat. En attendant, certains vaccins restent obligatoires. Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le Sitôt votée, sitôt abrogée. "Le personnel en contact avec les personnes les plus fragiles a un devoir vis-à-vis de ses patients, et leur devoir c'est de ne pas transmettre la grippe. Seuls les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, et l'hépatite B sont obligatoires pour les soignants. Les vaccinations obligatoires sont de nature contractuelle : un salarié ne peut les refuser sans risquer une rupture de son contrat de travail, sauf en cas de contre-indication médicale reconnue par la médecine du travail.

Comment contrôler les salariés ? Reste à savoir comment contrôler le personnel de santé. En pratique, le suivi vaccinal des salariés s'annonce plus complexe. Besoin d'un conseil médical ? Clamart : quatre infirmières agressées par un patient alcoolisé aux urgences. L’agression fait remonter des craintes. Ce dimanche, aux alentours de 10 heures, un homme a été interpellé aux urgences de l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart après avoir violemment molesté quatre infirmières. Celles-ci ont porté plainte et leur agresseur a été placé en garde à vue. Très alcoolisé à son arrivée aux urgences, il avait été placé dans un des lits du service pour être pris en charge. Il serait alors tombé du lit et s’en serait pris aux infirmières qui essayaient de le relever. « Elles ont été frappées à plusieurs reprises avant que le reste du personnel ne maîtrise le patient », raconte une employée des urgences, qui est « sous le choc ». « Nous sommes effrayés par cette violence quotidienne.

Selon David Treille, délégué syndical Sud-santé et secrétaire du CHSCT, le comité d’hygiène, de santé et des conditions de travail de l’hôpital, cette agression est symptomatique « des tensions croissantes » au sein du service. Des équipes « épuisées physiquement et moralement » Attentats : les dommages touchent aussi les familles de soignants.