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Limites et avantages d'une ville 2.0

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Internet, un outil de la démocratie ? Depuis qu’internet commence à se diffuser dans le grand public, une controverse réapparaît régulièrement : ce nouveau dispositif de communication favorise-t-il le débat démocratique ?

Internet, un outil de la démocratie ?

Cette discussion a trouvé une nouvelle actualité avec l’apparition des blogs et plus largement des applications du web 2.0 qui permettent à l’internaute de s’exprimer encore plus facilement que précédemment. Internet, contrairement à la radio ou à la télévision, met en situation d’égalité l’émetteur et le récepteur, c’est donc, à première vue, l’outil idéal pour une démocratie participative où le citoyen pourrait intervenir très régulièrement dans le débat public. Je me propose dans ce papier d’examiner comment cette question a d’abord été abordée au démarrage de cette nouvelle technologie, puis dans la période actuelle. Internet reproduit-il la concentration des médias traditionnels ou permet-il à de nouveaux acteurs de prendre la parole ?

Agora électronique ou confusion Le consommateur et le citoyen. Les défis du territoire numérique de demain. Politique de la ville : le numérique, allié parfois oublié. (visuel : Ansa, licence CC) >> Le constat : Oubliés les clichés, les quartiers ne sont pas moins connectés que les autres territoires.

Politique de la ville : le numérique, allié parfois oublié

L’écart en terme d’équipements y est finalement assez faible par rapport au reste de la population, souligne, en préalable, l’étude de l’Ansa, en s’appuyant sur des travaux menés par la Caisse des dépôt et consignations. La véritable fracture numérique, c’est celle des usages. Et l’Ansa de détailler : « La fréquence d’utilisation d’internet est moindre et les usages à caractère « utilitaire » (consommations de biens, services, démarches en ligne) sont moins développés dans les pratiques des quartiers, par rapport aux moyennes sur l’ensemble de la population. » Mais, au-delà de cette mission, disons « 100% numérique », les EPN doivent également être abordés comme des lieux clefs du développement social d’un quartier. Quand le numérique simplifie l’administration : entretien avec François-Daniel Migeon (DGME)

(Visuel : Ministère de l'Économie, Blvd de Bercy par Amerune, licence CC) Selon une récente étude (pdf) menée par l’institut BVA, les Français trouvent aujourd’hui leurs démarches administratives plus simples qu’il y a deux ans.

Quand le numérique simplifie l’administration : entretien avec François-Daniel Migeon (DGME)

Cette enquête, réalisée entre 2008 et 2010, concerne des étapes importantes de la vie de chacun, classées en grands événements comme par exemple « je me loge », ou « je perds mon autonomie ». Elle prouve que la complexité des démarches administratives perçues par les Français a baissé de cinq points au cours de cette période. A la Direction générale de la Modernisation de l’Etat (DGME), créée en 2005, l’accent est mis sur les chantiers numériques, qui doivent contribuer à optimiser les démarches administratives, tout en modifiant l’image d’une administration trop lointaine, et trop complexe.

En marge du « Challenge administration 2020 », nous avons posé quelques questions à François-Daniel Migeon, son directeur, sur les enjeux de l’e-administration. Mon service public : le compte personnel des démarches administratives en ligne - Authentification. La ville numérique : quels impacts pour les citadins ? Utopies concrètes* » La « ville 2.0 », effet de mode ou nouvelle politique émergente ? L’expression « ville 2.0 » renvoie à deux choses bien distinctes.

Tout d’abord, il s’agit d’un programme concret de la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération) qui se propose d’étudier, en partenariat avec les collectivités locales, les champs d’action que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) peuvent inspirer à l’urbanisme et aux politiques de la ville d’aujourd’hui et de demain. Par extension, cependant, une lecture de la presse nous montre que cette expression tend à être employée comme un , qui suggère que l’ensemble des répercussions des NTIC dans le champ de l’urbanisme peut s’envisager comme un modèle cohérent sur tous les niveaux. Il s’agirait dès lors du nouveau paradigme de la ville de demain, qui décrit l’émergence conjointe de trois éléments inédits : de nouveaux comportements urbains, une autre façon de structurer l’espace et un nouveau genre de politique de la ville.

Un dernier type de réticences se base sur des raisons éthiques.