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Sécurité alimentaire

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179_CSE_Securite_alimentaire_10-10. Avoir faim à Limoilou… Savez-vous ce que signifie l’insécurité alimentaire? C’est l’incapacité, pour un citoyen, de se procurer ou de consommer des aliments de qualité, en quantité suffisante et de façon socialement acceptable, ou l’incertitude d’être en mesure de le faire. Ce phénomène touche près de 8,3% des ménages canadiens et dans la ville de Québec; il se concentre surtout dans la basse-ville, Limoilou et Vanier, où plus de 15 % des ménages se posent encore la question de savoir comment ils vont manger ce soir.

Malgré un nombre grandissant d’organismes d’aide alimentaire, près de 80% des personnes dans le besoin ne les fréquentent pas. C’est le cas de plusieurs jeunes hommes limoulois de moins de 35 ans vivant sous le seuil de pauvreté. L’ATI de Limoilou, dans son chantier sur la sécurité alimentaire, a mené avec plusieurs partenaires un projet de recherche pour mieux comprendre cette réalité : le projet VAATAVEC – Vers une autonomie alimentaire pour touTEs: Agir et vivre ensemble le changement. Les banques alimentaires débordées | National. Au Québec, ce sont plus de 1,6 million de demandes par mois que reçoit l'ensemble des banques alimentaires de la province. Selon le rapport Bilan-Faim 2014, les demandes ont augmenté en moyenne de près de 40 000 par mois depuis l'an dernier, pour un total mensuel de 1 601 115 demandes. De cet impressionnant total, 342 568 paniers ont été distribués à des familles québécoises d'une à six personnes en situation de pauvreté.

Devant la demande grandissante, plus de la moitié des banques alimentaires n'arrivaient pas à répondre à toutes les demandes, en mars 2014. C'était 22 % de plus qu'en mars 2013. Au cours de l'année 2014, rapporte l'enquête, 12,1 % des organismes ont dû fermer leurs portes, comparativement à 3 % l'année précédente. Il recommande aussi «un élargissement du soutien aux enfants au-delà du soutien à l'école actuellement disponible sous la forme d'un petit déjeuner durant les journées d'école. Les banques alimentaires débordées; 1,6 million de demandes par mois au Québec. Connexion La Presse canadienne 4 novembre 2014 15h44 Société / Actualités en sociétéLes banques alimentaires débordées; 1,6 million de demandes par mois au Québec Photo : Jacques Nadeau Le Devoir Les banques alimentaires canadiennes sont utilisées à 25 pour cent plus qu’avant la récession de 2008, et 37 pour cent des demandes sont pour des enfants de moins de 18 ans, selon des enquêtes annuelles sur l’utilisation des organismes d’aide alimentaire.

Au Québec, ce sont plus de 1,6 millions de demandes par mois que reçoivent l’ensemble des banques alimentaires de la province. Selon le rapport Bilan-Faim 2014, les demandes ont augmenté en moyenne de près de 40 000 par mois depuis l’an dernier, pour un total mensuel de 1 601 115 demandes. De cet impressionnant total, 342 568 paniers ont été distribués à des familles québécoises d’une à six personnes en situation de pauvreté. Site complet. Tout nouveau, tout beau, une Punk-Icerie santé dans Limoilou - Mon Limoilou. La Punk-Icerie offre désormais un étalage de fruits et légumes frais, accessibles et abordables.

Le souci des propriétaires de proposer des aliments sains, jumelé au projet-pilote du regroupement Mobilisation régionale et locale sur les saines habitudes de vie, le poids et la santé de la Capitale-Nationale, a donné vie à cette initiative à Limoilou. Au total, ce seront cinq dépanneurs de la grande région de la Capitale-Nationale qui bénéficieront, jusqu’en septembre 2016 , de l’accompagnement et du soutien financier et logistique du regroupement en vue d’offrir de nouveaux produits santé, frais et peu dispendieux. Édith Vallières, coordonnatrice à Limoilou en forme, et Gracia Adams, coordonnatrice du P’tit marché solidaire de Limoilou, font partie du comité local pour la mise en place d’un dépanneur santé dans Limoilou. Rencontrées à la Punk-Icerie, les deux femmes parlent avec passion de ce projet.

L’idée, c’est de bonifier l’offre des dépanneurs. Bonne bouffe ici. Tout roule pour le P’tit marché solidaire de Limoilou! Photos: Courtoisie Depuis maintenant trois semaines, le P’tit marché solidaire de Limoilou roule sa bosse – ou plutôt son vélo – à travers tout Limoilou. La saison des bons fruits et légumes frais bat encore son plein et ce petit marché sera présent sur le territoire jusqu’au 12 octobre prochain. De retour pour une deuxième année, le P’tit marché solidaire a lieu tous les dimanches, beau temps, mauvais temps, de 13h à 15h, sur la rue de l’Espinay, coin de Guyenne, sur le terrain de l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ). Fort d’un bel accueil l’an dernier et désirant avoir une présence plus accrue dans tous les secteurs de Limoilou, le P’tit marché offre maintenant un «marché mobile». Les vélos s’arrêtent dans plusieurs parcs et lieux publics, de Sainte-Odile à Maizerets. Ça nous permet également d’offrir de plus petites quantités pour les personnes seules, même de vendre à l’unité.

Deux marchés bien différents Un marché local socialement engagé. Un « marché mobile » cet été à Limoilou! Photos : courtoisie Dans un récent billet, je vous parlais des résultats d’un projet de recherche sur l’insécurité alimentaire à Limoilou, mené par l’Approche territoriale intégrée (ATI) de Limoilou. L’étude révélait alors deux constats majeurs: le premier étant la difficulté d’accès à une alimentation saine et à faible coût pour certains; le second étant que les personnes les plus démunies se déplacent dans une zone relativement restreinte pour aller chercher leur nourriture.

Partant de ces constats, le projet «Se mobiliser pour bien manger», dont l’objectif est de favoriser la saine alimentation et les saines habitudes de vie aux ménages en milieu défavorisé, a décidé de mettre en place un marché mobile à vélo, à l’instar de Fruixi à Montréal. Le principe: un vélo triporteur, des fruits, des légumes à prix abordable. Et les samedis, entre 9h et 16h, des vélos sillonneront les rues de Limoilou pour y vendre des fruits et légumes.