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Politiques sociales

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Garderies : la modulation existe déjà   Déboulonnons un mythe sur les garderies à tarif réduit : la modulation existe déjà.

Garderies : la modulation existe déjà  

Mais, attention. Ce billet de blogue ne doit pas être interprété comme une prise de position en faveur ou en défaveur d’une restructuration du financement des services de garde au Québec. C’est un texte qui a pour but d’établir un fait et de s’éloigner des demi-vérités. C’est en partant d’un fait qu’on peut mieux réfléchir. Alors, j’entends souvent des gens dire : n’est-ce pas épouvantable de permettre à des gens bien fortunés de payer un gros 7 $ par jour pour faire garder leur enfant dans un CPE, le même montant qu’une famille à faibles revenus?

Levée de boucliers. La fin de l’universalité des services de garde ?

Levée de boucliers

Pour que ce soit la fin de quelque chose, encore faut-il que ce quelque chose ait existé. Un programme universel est un programme qui s’étend à tous. Ce n’est malheureusement pas le cas de notre programme de garderies. Aussi bon soit-il, il n’a d’universel que le nom. « Un enfant, une place » était un bien joli slogan, scandé naguère par le gouvernement Marois. Pour les enfants de milieu défavorisé, la réalité est encore plus désastreuse. Rappelons que lorsque le PQ a instauré, en 1997, le programme « universel » de garderies, il ne s’agissait pas uniquement d’offrir aux parents la possibilité de faire garder leurs enfants à coût modique pendant les heures de bureau. Piketty a raison ! Et c'est la Fed qui le prouve en 2 graphiques. Le Financial Times avait pris un malin plaisir à épingler Le Capital au XXIe siècle de Thomas Piketty, un phénomène d’édition qui démontre le creusement des inégalités, notamment de patrimoine.

Piketty a raison ! Et c'est la Fed qui le prouve en 2 graphiques

Le quotidien britannique avait relevé des erreurs de calcul qui auraient, selon lui, faussé les conclusions de l'économiste, ayant pourtant reçu la bénédiction de Paul Krugman, prix Nobel d’économie. Cependant une récente étude de la Fed donne raison à Thomas Piketty: la crise financière avait certes permis une contraction des inégalités. Le pari de la retraite : avons-nous les moyens? Margareta Almquist Photo : Alexey Sergeev La Suède a renoncé à son généreux régime de retraite, qui n'était pas viable à long terme, pour un modèle plus réaliste qui oblige les Suédois à travailler plus longtemps sans qu'ils sachent combien ils recevront en prestations.

Le pari de la retraite : avons-nous les moyens?

Un texte de Jean-François Bélanger Margareta Almquist est la grand-mère que tout le monde aimerait avoir. Toujours souriante, facétieuse; elle avoue un penchant pour les sandwichs à la crème glacée et nous raconte avec bonheur la promenade en scooter qu'elle a faite avec sa petite fille Sofia. Margareta a 77 ans, mais en parait facilement 10 de moins tant elle est énergique.

La septuagénaire est, de son propre aveu, une retraitée heureuse. "Le capital au XXIe siècle" : faites comme si vous aviez lu le best-seller de Piketty. Le livre de Thomas Piketty est devenu un best-seller international : plus de 150.000 ventes en France, 450.000 aux Etats-Unis.

"Le capital au XXIe siècle" : faites comme si vous aviez lu le best-seller de Piketty

Sa thèse a ouvert un débat brûlant des deux côtés de l’Atlantique. S’appuyant sur une énorme batterie de statistiques, l'économiste français montre que le capitalisme est, par nature, une machine à fabriquer des inégalités de richesses exponentielles. Québec supprime une allocation pour les milieux défavorisés. Connexion Marco Bélair-Cirino 19 août 2014 Politique / QuébecQuébec supprime une allocation pour les milieux défavorisés Photo : Jacques Nadeau Le Devoir Le ministère de la Famille mettra fin cette année à l’allocation spéciale versée aux services de garde implantés dans les milieux défavorisés.

Québec supprime une allocation pour les milieux défavorisés

La présidente de l’Association québécoise des CPE (AQCPE), Gina Gasparini, y voit une nouvelle attaque sur les « services directs aux enfants » de la part du gouvernement libéral. La ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a donné son feu vert à l’abolition d’un programme instauré il y a huit ans afin de mieux outiller les responsables de services de garde à pied d’oeuvre dans des secteurs défavorisés, a rapporté Radio-Canada lundi. Mauvaise surprise. Services de garde : Québec élimine l'allocation pour les milieux défavorisés. Le reportage de Davide Gentile Exclusif - Nouveau symptôme des dilemmes financiers auxquels est confronté le gouvernement Couillard : l'allocation spéciale aux services de garde en milieu défavorisé sera éliminée dès cette année.

Services de garde : Québec élimine l'allocation pour les milieux défavorisés

Un texte de Davide Gentile Cette allocation, instaurée en 2006, permettait d'appuyer des garderies en milieu familial dans des milieux défavorisés. L'Association québécoise des CPE (AQCPE) estime que la décision aura un impact sur les familles démunies. Selon la présidente, Gina Gasparini, les enfants qui seront touchés viennent de familles qui bénéficient de l'aide sociale et qui ont peu de ressources. En finir avec un mythe. Dévoilée la semaine dernière, l'étude intitulée Les hauts et les bas du salaire minimum de 1975 à 2013 révèle ce que bien des gens pressentaient sans nécessairement l'avoir analysé : les hausses des dernières années du salaire minimum au Canada relèvent d'un simple rattrapage.

En finir avec un mythe

Il n'y a pas eu d'augmentation à proprement parler. On a simplement rattrapé le terrain perdu. Rien d'autre! Que nous dit l'agence fédérale précisément? D'abord, que le salaire minimum moyen au Canada était de 10,14 $ l'heure l'an dernier. IRIS – Blogue – Piqués par Piketty. Décidément, les thèses de l’économiste français Thomas Piketty dans son livre à succès Le capital au XXIe siècle dérangent bien des gens.

IRIS – Blogue – Piqués par Piketty

Plus fondamentalement, ce sont ses recommandations préconisant de taxer davantage la richesse qui agacent. Après le Financial Times britannique qui s’est appliqué à relever des erreurs de calcul dans une œuvre que tous acclament comme une contribution importante en matière de documentation sur les fortunes, et dont les bases de données servent désormais à l’OCDE, voici qu’une nouvelle offensive se déploie dans les médias pour semer le doute dans les esprits. Après le professeur Herbert Grubel, fellow de l’Institut Fraser, (La Presse du 21 juin), c’est au tour du professeur Pierre Chaigneau, chercheur associé à l’Institut économique de Montréal (Le Devoir du 18 juillet) d’y aller de ses critiques.

En somme, dans le cas du professeur Chaigneau, ces phénomènes introduisent une indétermination quant à l’existence même du creusement des écarts. L'assurance-emploi au Canada, une méchante débarque. Le RVER, c'est quoi? Ces jours-ci, les publicités se multiplient au sujet du régime volontaire d'épargne-retraite (RVER) qui entre en vigueur le 1er juillet.

Le RVER, c'est quoi?

Mais de quoi s'agit-il au juste? Voici quelques pistes pour mieux comprendre ce nouvel outil conçu pour préparer sa retraite. Un texte d' Éric Larouche. RRQ – Liaison RRQ - Magazine - Grand dossier - Du nouveau dans le paysage québécois : le RVER. Quel avenir pour nos retraites?   Le blogue Économie de Gérald Fillion. Thomas Piketty est un économiste français qui roule sa bosse depuis une vingtaine d’années dans les milieux universitaires. Docteur en économie, reconnu par ses pairs, excellent communicateur sur les enjeux socioéconomiques, le chercheur connaît aujourd’hui un succès inattendu avec la publication d’un livre sur les inégalités : Le Capital au XXIe siècle.

Son succès s’est d’abord affirmé chez lui, en France, l’an dernier, mais il s’est accéléré aux États-Unis dans les derniers mois. Son livre s’est retrouvé parmi les meilleurs vendeurs d’Amazon. Il est actuellement numéro 2 et se trouve dans les 100 premiers du palmarès depuis plus de 50 jours. C’est impressionnant puisque les propos de Thomas Piketty ne rejoignent pas nécessairement le courant économique dominant aux États-Unis. Les scandinaves ne sont pas des martiens.