background preloader

De nouvelles espèces découvertes

Facebook Twitter

Le plus grand dinosaure à plumes avait des ailes mais ne volait pas. Sur cette représentation d'artiste, Zhenyuanlong suni est couvert de plumes richement colorées.

Le plus grand dinosaure à plumes avait des ailes mais ne volait pas

L'hypothèse est plausible car ce dinosaure ne devait pas s'en servir pour voler mais, sans doute, pour parader. Ces ailes l'aidaient peut-être aussi à chasser en courant après ses proies. © Zhao Chuang Le plus grand dinosaure à plumes avait des ailes mais ne volait pas - 2 Photos Yixian est l'une des formations dites de Jehol, qui doivent ce nom à la plus célèbre d'entre elles, dans la province chinoise du Liaoning, à la frontière avec la Corée du Nord.

La formation de Jehol est en effet mondialement connue pour son abondance en fossiles du Crétacé, en particulier en spécimens de dinosaures à plumes. La formation de Jehol et donc celle de Yixian sont, pour les paléontologues, des Lagerstättes (en allemand, littéralement, lieux de stockage), c’est-à-dire des dépôts sédimentaires qui contiennent des fossiles d'une grande diversité ou très complets.

Sur le même sujet. Fossile : un lézard de 125 millions d'années repéré dans son œuf. La tête de l'embryon de lézard a pu être reconstituée alors que l'animal était encore dans son œuf.

Fossile : un lézard de 125 millions d'années repéré dans son œuf

La barre d'échelle indique 1 mm. © Vincent Fernandez et al., Plos One Fossile : un lézard de 125 millions d'années repéré dans son œuf - 2 Photos Sur le site de Phu Phok, au nord-est de la Thaïlande, des paléontologues venus de plusieurs pays avaient, depuis longtemps, découvert des œufs fossiles d’environ 2 cm. Les restes de faune et de flore associés situaient l’époque vers la fin du Barrémien, soit environ 125 millions d’années, donc au Crétacé inférieur. Devant ces œufs à coquille, les paléontologues ont d’abord pensé à des œufs de dinosaures ou d’oiseaux, puisque c’est à cette époque que la lignée aviaire a commencé à diverger des autres dinosaures. Le lézard dans sa coquille, en vue d'artiste. © Vladimir Rimbala Reconstitution virtuelle et par impression 3D Pour reconstituer la tête de ce lézard du Crétacé inférieur, il a fallu reconstruire le puzzle. © ESRF/V.

Une étrange coquille dure. Tetrapodophis, le serpent qui avait quatre pattes. Une représentation artistique (et hypothétique) de Tetrapodophis amplectus, qui ressemblait énormément à un serpent mais qui vivait au début du Crétacé, une époque où, jusque-là, on ne connaissait aucun serpent.

Tetrapodophis, le serpent qui avait quatre pattes

À quoi pouvaient lui servir ses pattes ? Peut-être à agripper des proies ou le partenaire sexuel, avancent les auteurs de cette découverte faite dans un musée. © Julius T. Cstonyi, Science Tetrapodophis, le serpent qui avait quatre pattes - 3 Photos C’est en montrant à des étudiants des fossiles au musée de Solnhofen, en Bavière (Allemagne), que David Martill, paléontologue de l’université de Porstmouth (Royaume-Uni), a repéré ce cas unique : un serpent doté de quatre pattes minuscules.

Dans l’article paru dans Science, lui et ses deux collègues présentent leur trouvaille, unique en son genre : baptisé Tetrapodophis amplectus, ce long vertébré de 20 cm serait bien un serpent. Quand les serpents avaient des pattes Les serpents descendraient de lézards Sur le même sujet. Fractofusus, l’animal qui se reproduisait comme un fraisier. Une communauté de Fractofusus telle qu'elle a été mise en évidence sur le site de la péninsule de Bonavista, au Canada.

Fractofusus, l’animal qui se reproduisait comme un fraisier

La répartition et la taille de ces communautés ont permis aux chercheurs de mieux comprendre leurs modes de reproduction. © C. G. Kenchington Fractofusus, l’animal qui se reproduisait comme un fraisier - 2 Photos Dans les mers du Précambrien, avant le Paléozoïque (ou ère primaire pour les plus de 50 ans), aucun poisson ne nageait, aucun arthropode ne marchait sur le fond et aucune grande algue ne s’étalait pour capter la lumière solaire. Durant cette période, baptisée Édiacarien, vivaient des organismes paraissant aujourd’hui bien énigmatiques. Des empreintes de Fractofusus. Aujourd’hui, la vedette est Fractofusus. Une nouvelle espèce de dauphin découverte en Australie.

La découverte de la chercheuse australienne Kate Charlton-Robb prouve que la vie animale peut encore réserver de bonnes surprises… A l’heure où de nombreuses espèces disparaissent, d’autres se font connaître.

Une nouvelle espèce de dauphin découverte en Australie

Chercheuse à l’Université Monash (Australie), Kate Charlton-Robb a remarqué que des colonies de dauphins établies dans la région des Gippsland Lakes et dans la baie de Port Phillip, au sud de Melbourne, étaient sensiblement différentes des autres espèces connues jusqu’alors. Déjà observés dans le passé par d’autres scientifiques qui suggéraient que ces cétacés appartenaient à la famille des dauphins souffleurs, la même race que le célèbre Flipper, ceux-ci sont en fait des spécimens d’une espèce non répertoriée jusqu’ici. Une bonne nouvelle (surtout que, dans le même temps, les dauphins du Mékong voient leur population diminuer dangereusement) attestée par de simples mesures de crânes et des comparaisons d’ADN. Crédits photos : flickr - DocklandsTony / sgustin78.

Poissons

Hybrides.