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De Wever - Presse française

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LaCroix - Portrait. Le président de la N-VA, Bart De Wever, lors d'une conférence de presse mardi 8 juin à Bruxelles (AP/Virginia Mayo). « Je tends la main aux francophones pour réformer l'État », déclarait dimanche 13 juin Bart De Wever au soir de son triomphe électoral. Surprise par cette invitation, la presse belge francophone se demande depuis ce que le président de la N-VA cache dans son autre main. Car le dirigeant du parti séparatiste flamand entretient une réputation d'homme politique aussi habile en communication qu'en ruse.

Ses homologues des partis flamands traditionnels l'ont appris à leurs dépens lors de ce scrutin. En ne parvenant pas à réformer le pays avec les francophones, ils ont donné raison à Bart De Wever qui dénonce un « pays bloqué ». Et en le diabolisant, ils l'ont placé au centre de la campagne électorale. Bart De Wever n'avait pas besoin de cette attention. Quelle sera sa capacité de compromis ? CourrierInter - Portrait. NouvelObs - Portrait. Populiste et télégénique, le président de la N-VA indépendantiste, Bart De Wever, est devenu dimanche 13 juin l'homme fort de la Flandre et peut à présent caresser son rêve de voir un jour la Belgique s'"évaporer". Les élections législatives belges ont en effet débouché sur le triomphe des indépendantistes flamands. L'Anversois de 39 ans à l'embonpoint marqué, historien de formation et père de quatre enfants, a réussi son pari. Son parti est passé de 3% en 2003 à 29% en 2010.

Ce succès fait de Bart De Wever un acteur incontournable et redoutable dans les négociations qui vont s'engager sur la formation d'un gouvernement fédéral et sur une réforme de l'Etat visant à une plus grande décentralisation des pouvoirs, vers la Flandre tout particulièrement. Proche de l'extrême droite Né dans une famille proche de l'extrême droite flamande, Bart De Wever est tombé tout petit dans la marmite du nationalisme flamand. "L'évaporation" de la Belgique (Nouvelobs.com avec AFP) Libération - Portrait. Personne n’aurait parié un centime sur ce garçon joufflu lorsqu’il a pris la tête de la Nieuw-Vlaams Alliantie (N-VA - Nouvelle alliance flamande) au lendemain de la déculottée électorale qu’elle venait de subir, en juin 2003.

Ce parti indépendantiste, qu’il a créé en 2001 avec Geert Bourgeois, actuel vice-ministre président de la région flamande, n’était alors pas parvenu à dépasser les 5% de voix nécessaires pour obtenir des élus. Non-Sens. Sept ans et deux scrutins législatifs plus tard, ce fin manœuvrier est parvenu à faire de son groupuscule le premier parti de Flandre avec près de 30 % des voix dans cette région. Si l’on additionne les scores de la N-VA, de l’extrême droite du Vlaams Belang et de la Liste Dedecker, ce sont 45% des Flamands qui ont voté pour des partis séparatistes. «C’est un véritable tremblement de terre»,a reconnu l’ancien Premier ministre Mark Eyskens (CD&V, chrétiens-démocrates flamands).

Pourtant, il a déjà refusé le poste de Premier ministre du royaume. LePoint - Portrait. Il est l'homme fort du moment dans un pays affaibli par une succession de crises politiques. Avec 29 % des voix obtenues en Flandre lors des législatives de dimanche, Bart De Wever, président de la NV-A (Nouvelle Alliance flamande), devrait jouer un rôle décisif dans la formation du prochain gouvernement belge. Un coup de maître pour cet indépendantiste convaincu. Avec son air roublard et sa bouche pincée, l'Anversois à l'air bonhomme a su devenir en quelques années l'homme politique le plus populaire de Flandre. Car, en matière de communication, cet historien de formation, âgé de 39 ans, n'a pas son pareil. Parmi ses plus célèbres coups d'éclat : le déversage, en 2005, de 13 milliards de faux billets de 50 euros au pied d'une usine wallonne, pour dénoncer les transferts d'argent de la Flandre vers la Wallonie.

Flirt avec les extrêmes Il faut dire qu'avec ses "petites phrases", le président de la NV-A est un faiseur d'audience, qui vire parfois au mauvais goût. Tacticien politique.