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MISES et RE-MISES EN QUESTION(s)

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Questions ouvertes pour l'école du XXIe siècle - L'école peut-elle être juste ? Enregistrement de la deuxième séance du cycle de rencontres intitulé Questions ouvertes pour l'école du XXIe siècle, organisé par le Centre de Philosophie Contemporaine de la Sorbonne (CEPA), l'Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education de Paris et la revue Skhole.fr. Cette journée d'étude s'est déroulée le Samedi 8 Novembre 2014 à la Sorbonne, avec les interventions de Jean-Pierre Terrail, Nathalie Bulle, Patrick Savidan, Eirick Prairat, Philippe Foray et Séverine Depoilly, animée par Emmanuel Brassat, et Anne-Claire Husser. L’exigence de justice apparaît indissociable de la finalité éducative de l’institution scolaire : une institution qui entend former les citoyens peut-elle se permettre de ne pas chercher à être juste, dans ses effets comme dans ses modes de fonctionnement ? Mais au fond qu’est-ce qu’une école juste ? 01 - Intervention de Jean-Pierre Terrail Jean-Pierre Terrail (Laboratoire Professions - Institutions - Temporalités, Université de Versailles)

Et si l'école proposait une éthique humaniste et une spiritualité laïque et démocratique. Peut-on envisager comme alternatives à l'éducation morale traditionnelle : un éveil à la spiritualité laïque et une éthique minimale dans toutes les écoles françaises au XXIe siècle ? L’éducation morale en France nécessiterait d’être restaurée et repensée, à l’aune de la nécessité d’une législation nouvelle, de constats éducatifs, professoraux inquiétants. Aussi la recherche doctorale présente-t-elle une réflexion théorique et pratique afin de répondre à la hauteur des enjeux. Les constats alarmants sont pluriels : peu de leçons de morale à l’école ; demande importante d’éthique, inflation des violences observées en écoles et familles ; parents dépassés ou démissionnaires,affaiblissement des autorités adultes chez tous éducateurs ; suppression des formations enseignantes depuis plusieurs années ; juridicisation des conflits scolaires ; dégradation des aspects sociétaux (consumérisme, chacun pour soi et addiction des jeunes aux écrans).

Message et prétexte introductifs A. B. C. B. C. André Giordan - Les enseignants sont-ils des inhibés ? Les enseignants sont-ils des inhibés ? André Giordan Oui ! L’école est inhibée. Tous les clignotants sont au rouge et elle ne réagit pas. Le bouc émissaire est tout trouvé : les enseignants sont « mauvais » ! Cette inhibition n’est donc pas inscrite dans la nature profonde d’un enseignant On les a finement préparés de la sorte... L'infantilisation des enseignants n'est évidemment pas anodine[6]. Mais puisqu’il est question de culture d’entreprise, d’où vient cette culture de l’inhibition ? Alors sur qui compter pour sortir de ce marasme et comment ? Mais déciderait-on de mettre de l’argent que les problèmes majeurs, les difficultés les plus massives ne sont pas là où on le pense...

André Giordan, ancien instituteur et professeur de collège et de lycée, est actuellement professeur à l’université de Genève, directeur du Laboratoire de Didactique et Épistémologie des sciences et président de la Commission internationale de biologie, éthique et éducation (CBE-IUBS). Education, autonomie et autoritarisme. Pour rompre le cercle vicieux de la violence Pablo Picasso, la mère et l'enfant mort Quelques jalons d'histoire sur les punitions corporellesChercher à remonter l'histoire des punitions corporelles au fil des temps, c'est découvrir qu'il est très difficile d'établir la façon dont elles ont été réellement utilisées à l'intérieur des groupes familiaux. Les historiens nous offrent pourtant quantités de documents sur la vie familiale à travers les âges et les contrées, qu'il s'agisse de mettre en lumière les usages culinaires, vestimentaires, décoratifs, hygiéniques, érotiques ou autres pratiqués dans les familles.

Les informations sont alors riches et les détails nombreux. Quelques auteurs, cependant, dont il faut souligner les mérites, ont réussi à recueillir ici ou là certains faits qui permettent, au-delà d'un tabou qui semble depuis toujours régner sur ce sujet, de repérer quelques données historiques ayant trait aux punitions corporelles (1 à 5). À Rome À Byzance En France En Angleterre. Les raisons épistémologiques et psychologiques de l’enseignement des disciplines. Mon objectif, en évoquant les raisons épistémologiques et psychologiques de l’enseignement des disciplines restera modeste, tant je ne pourrai qu’effleurer un aussi vaste sujet. Cependant les idées pédagogiques qui participent de la formation culturelle et intellectuelle d’un homme supposé participer à une société dite de la connaissance s’appuient sur des prémisses épistémologiques, dont la pertinence peut être discutée très simplement.

Or ces présupposés, rarement explicités et confrontés, engagent toute pensée en éducation, et il ne s’agit pas seulement de spéculations, ces présupposés sont reflétés directement par les programmes d’enseignement. Comme l’écrit un psychologue russe de l’éducation (Davydov 1972), en indiquant la structure des connaissances à maîtriser et les méthodes pour coordonner ces connaissances, un programme d’enseignement projette le type de pensée que l’élève est supposé développer lors de sa formation scolaire. Troisième point. Les humanités en ligne. Accueil Contact Pour restaurer les études classiques à base de latin et de grec. Formation: PhilosophieSociologie Dissertation Education civique Information:Vie scolaireActualité Jeunes et violenceEtudes Pédagogie Monde contemporainEconomie Moeurs Famille et éducation Billet d'humeur Qui sommes nous? Philosophie au Bac Lire Platon (6 séquences) Lire Descartes Théorie de la connaissance chez Platon et chez Descartes La perception L'origine des idées Les sciences mathématiques L'idée de triangle pour Descartes Empirisme et vérité KANT La raison et le rationnel L'ESPACE Le TEMPS Le TEMPS : La preuve par les lettres La CONSCIENCE L'INCONSCIENT Annexe: "5 leçons sur la psychanalyse" L'INTELLIGENCE Le langage Culture et Civilisations LA PERSONNE LA RESPONSABILITE LE DEVOIR LE DROIT L'ETAT L'HISTOIRE Introduction à la dialectique D'APRES L'ETUDE DES TEXTES DE HERACLITE, HEGEL ET MARX par JULES MONNEROT Dissertation Conseils Actualité.

Limites du système éducatif finlandais. J’ai lu l’article de Rémi Castérès avec tout à la fois du plaisir et de l’horreur. Le plaisir venant du fait que quelqu’un d’autre a perçu comme moi les problèmes de notre système éducatif. L’horreur venant de la confirmation que je ne m’étais pas trompée et que ce n’était pas exagération de ma part. En tant que mère de trois garçons, pas trop portée sur les relations autoritaires et oppressives, j’ai vécu comment notre système scolaire tue l’enthousiasme des jeunes à s’interroger sur le fonctionnement du monde.

J’ai éduqué mes enfants à se questionner, à débattre, à penser de façon critique, à argumenter et à exprimer leurs opinions. En ce printemps, ce garçon a treize ans et j’ai dû retourner à l’école pour discuter de ses problèmes de comportement. Bien sûr, un adolescent est arrogant et commet des erreurs. Mes garçons aiment la littérature. En tant que membre du Syndicat Finlandais des Professeurs, je lis régulièrement l’hebdomadaire Opettaja (l’enseignant). Répondre à ce message. Laurent Lafforgue et la destruction totale de l'école. Au Lycée français de New York, la fin d'un privilège. Smokings, robes de soirée, parures étincelantes et champagne qui coule à flots. Réception très attendue, le gala annuel du Lycée français de New York (LFNY), qui réunit les généreux donateurs de l’établissement, s’est tenu dans le hall bleu électrique du luxueux hôtel Park Avenue Armory, le 17 mars dernier.

Jean Paul Gaultier s’y est vu remettre le prix Charles de Ferry de Fontnouvelle – du nom du comte et diplomate français qui fonda le lycée en 1935 – pour sa « contribution au rayonnement de la communauté franco-américaine ». Le couturier succédait à la journaliste Anne Sinclair, à Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), ou encore à M. Michel Pébereau, président du conseil d’administration de BNP Paribas. Cette année, les commensaux de la table « Picasso » (douze personnes) avaient déboursé 25 000 dollars, contre 20 000 pour ceux de « Hemingway » (dix convives). En 2011, la cérémonie avait permis de réunir près de 2 millions de dollars. Les bas-côtés du Bac. Gober les moocs. Au pas de Coursera, l’université en ligne Petite start-up deviendra grande. Ce qui n’était qu’un projet académique, Coursera, est devenu en à peine un an un business dynamique, d’envergure mondiale et à la croissance exponentielle, bref un de ces success stories à l’américaine dont la presse enthousiaste, abandonnant toute lucidité ou tout recul critique, s’empare avec gourmandise.

Les moocs, ces cours du futur, font rêver. Finis les vieilles universités aux murs défraîchis, les professeurs soporifiques, les amphithéâtres pleins à craquer et le vieux modèle « présentiel » : vive la modernité sur écran plat, l’université à haut débit et mondialisée, bref l’école enfin dématérialisée et ramenée à son essence de pur apprentissage. Le pari des moocmakers Que sont donc les moocs ? Les moocs présentent néanmoins une radicalisation de l’enseignement en ligne : le président de Stanford, John L. Reste à savoir à qui profitera cet avantage. « Changer le monde » L’éducation « augmentée » Tribune : La gauche et l'éducation, par Jean Robelin.

Jean Robelin, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, Professeur émérite en philosophie Université de Nice. On ne peut nier les bonnes intentions de la gauche à l'égard de l'éducation nationale, ni son engagement financier, même dans des conjonctures difficiles. Mais ces bonnes intentions, l'effort même consenti, ont souvent été contre productifs. Non seulement la gauche n'a pas enrayé la perte de qualité de l'enseignement public, ni la dégradation certaine des conditions de travail des enseignants, mais à bien des égards elle les a accélérées.

Il faut bien reconnaître, pour quelqu'un qui, comme moi, a enseigné 16 ans dans le fameux neuf trois, avant d'aller faire le mandarin dans les universités, qu'à chaque période de gouvernement de gauche, que ce soit sous monsieur Savary, monsieur Jospin, ou l’inénarrable Claude Allègre, on a assisté à une montée de la violence dans les quartiers difficiles, de la démagogie partout.

Echec de l'apprentissage de la lecture et de la langue. HANNAH ARENDT : ÉDUCATION. Mercredi 23 mai 2012 3 23 /05 /Mai /2012 03:05 « L’éducation est le point où se décide si nous aimons assez le monde pour en assumer la responsabilité et, de plus, le sauver de cette ruine qui serait inévitable sans ce renouvellement et sans cette arrivée de jeunes et de nouveaux venus. C’est également avec l’éducation que nous décidons si nous aimons assez nos enfants pour ne pas les rejeter de notre monde, ni les abandonner à eux-mêmes, ni leur enlever leur chance d’entreprendre quelque chose de neuf, quelque chose que nous n’avions pas prévu, mais les préparer d’avance à la tâche de renouveler un monde commun. » (Hannah Arendt, La crise de l’éducation) Par BERNARD ROMAIN - Publié dans : bernard-romain -Communauté : Ressources Humaines 0.

Climat motivationnel instauré par l’enseignant et implication des élèves en classe : l’état des recherches. 1 En témoigne le Miroir du Débat qui reflète ce que les Français on dit de leur école. Il contient la (...) 1« Motiver, motiver, comment les motiver » titrait Le Monde de l’Éducation dans son numéro d’avril 2004, se faisant l’écho de la fameuse « question 8 » du « Grand débat sur l’école » organisé par Luc Ferry le ministre de l’Éducation nationale de l’époque. Lors des 20 590 réunions de ce grand débat, la motivation est arrivée largement en tête des thèmes abordés 1. S’affirmant comme la première préoccupation des enseignants et des parents, la (dé)motivation des élèves est en passe de devenir une priorité pédagogique.

Face à l’évolution des nouveaux publics scolaires caractérisés, entre autres, par l’augmentation des comportements en marge des normes sociales ou par des tendances consuméristes (Truong, 2003), l’enseignant semble devoir être plus que jamais un « motivateur ». 2 Bien que proche, ce dernier ne se confond pas avec « l’effet-classe » qui intègre d’autres éléments (...)

Jean-Daniel Rohart, Education et Ethique (perspective rogérienne).Témoignage d’un professeur d’espagnol, Lyon, Association Voies-Livres, 2005. 1Quoique distincts et publiés de Juin 1992 à mai 2005, ces six brefs fascicules publiés par l’Association Voies-Livres et dont chacun a sa spécificité, manifestent une profonde unité et constituent, en quelque manière, la présentation synthétique d’un traité de pédagogie. Fort d’une trentaine d’années d’enseignement de la langue espagnole au lycée, l’auteur expose avec talent et clarté une philosophie de l’éducation. Aussi bien, c’est la conviction du besoin et même de l’urgence de celle-ci qui anime tout son propos. 2Celui-ci consiste, en définitive, à rechercher comment, aujourd’hui, adolescents et corps enseignant – chacun ayant ses problèmes et ses fragilités – peuvent se trouver, s’entendre et se comprendre en vue de la démarche d’apprentissage qui finalise leur rencontre dans l’établissement. 3Beaucoup plus que de technique, c’est de morale, « de morale sans moralisme », que l’institution scolaire a soif.

Don Bosco, Rogers, Jung et l'action éducative. Bienvenue sur le site de Jean-Daniel Rohart. Art. Dans l'antiquité, c'était surtout par l'art que se faisait l'éducation. Le corps se formait par des exercices que l'on comprenait sous le nom de gymnastique, mais qui étaient placés comme sous la direction supérieure du dieu auquel on attribuait l'invention de la lyre et presque de la musique même ; l'esprit se formait par des exercices qu'on réunissait sous le nom de musique, où la musique, en effet, au sens où nous prenons encore ce mot, avait été d'abord presque tout, associée à la poésie, et où elle garda toujours une importance prépondérante. L'es anciens, en effet, attribuaient à la musique une puissance singulière pour modifier les sentiments et pour façonner en quelque sorte l'âme, ce qui était le but qu'on assignait à l'éducation.

Chez les modernes, l'art, au sens le plus général, joue encore un rôle assez considérable dans l'éducation des classes supérieures. Pour l'éducation des classes inférieures il n'en est pas de même. Témoignage d’une pratique de pleine conscience en classe. Nous trouvons dans le livre de Jonn et Myla Kabat-Zinn (A chaque jour ses prodiges – Editions les Arènes – traduction française 2012), le témoignage d’une expérience menée pendant six ans avec une classe primaire aux Etats Unis dans les années 1990 par une enseignante novatrice dans le domaine, Cherry Hamrick. En voici quelques extraits Une pratique quotidienne : "Chaque jour, elle offrait aux enfants un temps pour se concentrer sur ce qui se passe à l’intérieur. Elle parlait d’un moment pour devenir intime avec soi-même. " Ce qu’elle proposait aux enfants : "Chaque jour un enfant est chargé de sonner la cloche pour signaler le début et la fin de cette période de calme.

C’est lui qui décide pendant combien de temps les autres resteront tranquilles, à l’écoute de leur respiration (jamais plus de dix minutes). Les élèves choisissent combien de temps ils pratiquent, et comment". Il ressort de ce témoignage une implication forte et systématique de l’enseignante. Like this: J'aime chargement… Propos sur l’éducation de Pierre Rabhi. AIDE AUX PROFS. Les débats d'Educpros  » Blog Archive » «Le rire à l’école» : la chronique de Benoît Falaize. GREK98. A propos de ce site. L’éducation inclusive ne prend pas. L’incohérence des étudiants. L’idéologie réformatrice ou le consensus éducatif - Philippe RAYNAUD.

Rencontre internationale des professeurs et jardiniers d'enfants Waldorf. Sept erreurs sur l. Égalité, compétition et perfectibilité. Présentation - [L'école démocratique - De democratische school] Enseignement : J'y pense et puis j'oublie. De l’école protestante à la laïcité. La Société pour l’encouragement de l’instruction primaire parmi les protestants de France (1829-années 1880) Groupe de travail "Education"