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Edouard Manet, Olympia. L’Olympia de Manet, exposée au salon de 1865, marque une composition en totale rupture avec l’esthétique classique et l’art officiel des " salons ", exclusivement ouvert aux peintres académiques et ceux acceptés par la critique.

Edouard Manet, Olympia

C’est pourquoi le tableau choqua vivement, tant à cause de l’attitude provocante et inédite de la femme représentée que de la technique picturale neuve. Il s’inscrit dans le courant impressionniste, qui contribua à révolutionner l’art de la peinture. En effet, l’œuvre de Manet semble s’attaquer aux conventions du Second Empire touchant à la nudité et à la sexualité féminines.

Le spectateur devient voyeur : en effet Olympia le regarde fixement, de manière décontractée et passive. Son regard scrutateur est d’ailleurs accentué par celui du chat placé à ses pieds, et qui semble prêt à bondir. Analyse d'une oeuvre. L'évolution du nu en peinture, ou quelques siècles de corps dévêtus. Bonnefoit, Gaveau et Valadié Trois artistes français se partagent actuellement le mérite de faire exister le nu figuratif : Bonnefoit, Gaveau et Valadié.

L'évolution du nu en peinture, ou quelques siècles de corps dévêtus

Chacun à leur manière, ils arpentent les mêmes sommets du parfait et du merveilleux, quand un corps devient le réceptacle du divin, dans son incarnation la plus parfaite : l'être humain. Bonnefoit se distingue par son sens du trait, de la ligne qui entoure et délimite les chairs, tandis qu'un fond coloré, fourni, japonisant, vient mettre encore plus en exergue la blancheur de la peau, la douceur soyeuse de ce miracle qu'est l'enveloppe charnelle. Pour Gaveau, le coloriste qui sait rendre chaud un bleu argenté ou un vert océanique, c'est la transparence qui est devenue signature.

Le nu en peinture; Quelques repères dans l'histoire de l'art. L’histoire du nu commence dés l’antiquité, le thème perdure et se transforme, il est le premier apprentissage dans les Académies de peinture.

Le nu en peinture; Quelques repères dans l'histoire de l'art

Vénus et Apollon Vénus pudique, céleste, chaste et pure, avant le péché originel, elle est en harmonie avec le paradis. Vénus profane, elle Incarne le péché, elle est le symbole des amours charnels de la déesse qui aime les dieux autant que les mortels; elle anime les thèmes dionysiaques, exprime l’ivresse, l’extase des transports amoureux, le monde de l'instinct. Pour Michel Ange le caractère divin du nu masculin s’oppose à celui de la femme incarnant la luxure et l’hérésie.

Apollon y est serein, lumineux, dieu du soleil, il conduit son char et règne sur le Parnasse. La fécondité de la nature accueille la simplicité voluptueuse du nu. La création artistique, elle, se heurte à d’autres problématiques de représentation. Les canons de beauté évoluent vers plus de réalisme La fin du 19e et le 20e humains, trop humains Spectre ou chair ? L'Art du nu au XIXe siècle.

L'ART DU NU ACADEMIQUE AU XIXème SIÈCLE On entend généralement par "nu académique", d'abord un grand dessin, ensuite une peinture ou encore une sculpture, représentant un ou plusieurs nus, "l'académie", fait d'après un modèle vivant.

L'Art du nu au XIXe siècle

C'est également le cours d'académie dispensé obligatoirement jusqu'en 1970 dans les écoles des Beaux-Arts. L'exécution du nu est soignée et toujours figurative. Le corps doit être lisse et glabre avec un modelé travaillé. Les poses sont variées et la référence originelle à la mythologie prendra avec le temps une importance secondaire. De tout temps l'homme a aimé contempler un joli corps de femme, avec ou sans artifices.Quoi de plus naturel en somme que de se le représenter en peinture et l'artiste du XIXème siècle s'impose comme un incontestable spécialiste du genre.Et le peintre, ou le sculpteur, aura toujours l'avantage sur le photographe de pouvoir regarder deux fois son modèle, de l'observer en nature et en train de se faire. sommaire.

Le nu dans l'histoire de l'art. Les artistes de l'Antiquité voyaient le corps humain nu comme le parfait reflet de l'ordre divin.

Le nu dans l'histoire de l'art

Au Moyen Âge, l'érotisme émanant d'un corps nu était considéré comme un péché. En 1866, Courbet fit scandale avec sa représentation détaillée d'un entrejambe féminin. Ulf Küster raconte l'évolution du nu dans l'histoire de l'art, de l'Antiquité à l'art contemporain. L’histoire de l’art est celle de la réflexion de l’homme sur lui-même. L’homme visible, authentique, « pur », est l’homme nu, et l’histoire du nu est en grande partie celle d’une interrogation : l’homme peut-il être son propre objet de questionnement artistique ? Dans la Grèce antique, dont l’art romain était imprégné, l’homme nu était, dans des attitudes diverses, l’image d’une absolue perfection, le reflet d’un ordre divin. Peu de temps après qu’il était devenu possible de représenter le nu sans exagération ni altération mais juste comme il était, l’art s’est à nouveau détourné de la réalité. Histoire de la beauté : 3. La Renaissance. La femme dans l'art.