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S'affranchir du Traité de Lisbonne et construire une autre Europ

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Le Mécanisme européen de stabilité

La fin de la démocratie européenne ? Le 31 octobre 2011, le Premier ministre grec Georges Papandreou a annoncé la tenue prochaine d’un référendum sur la politique d’austérité mise en œuvre sous l’impulsion de la Troïka (Commission européenne, BCE et FMI). Pendant quelques jours, c’est la stupeur. Cette décision, qui laisse au peuple grec la décision ultime sur un grand choix de politique économique et sociale, est largement dénoncée par la classe politique européenne et disqualifiée comme une « folie » par les grands médias. Quelques jours plus tard, le même Papandreou renonce à son projet et annonce son retrait. La BCE doit prêter directement aux Etats. Depuis le début de la crise grecque, le Front de Gauche ne cesse d’expliquer qu’il existe une solution simple : que la Banque centrale européenne prête à la Grèce au taux d’intérêt dont bénéficient les banques privées, soit 1%.

La BCE doit prêter directement aux Etats

Mais enfermés dans une logique libérale et dans le carcan du traité de Lisbonne, l’Union européenne, la BCE et le FMI refuse une telle mesure. Ils appliquent maintenant leurs recettes traditionnelles depuis des mois ; la Grèce, elle, s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. → Aujourd’hui, les banques privées peuvent emprunter de l’argent auprès de la BCE avec un taux d’intérêt de 1,5%. Avec la dette, on n’a pas le choix, maintenant faut se serrer la ceinture pour rembourser !