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Commençant par la lettre D

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Daktulosphaira (phylloxera) Daktulosphaira vitifoliae est plus connu sous le nom de phylloxera. Ce petit insecte venu d'Amérique se nourrit en piquant les racines des vignes et a commencé à s'attaquer aux vignobles français à partir du milieu du XIXème siècle. En 1885, coup de massue dans le sancerrois : des vignes de Sancerre, Verdigny et Veaugues sont touchées. Les nombreuses tentatives pour sauver le vignoble furent en pure perte : sulfure de carbone, arrosage des vignes pour noyer le puceron ... mais il fallut arracher comme partout ailleurs, et on avait perdu bien du temps ! Le vignoble ne sera sauvé qu'en utilisant des prote-greffe résistants au phylloxera en provenance des Etats-Unis. Pendant un temps le sancerrois a porté les cicatrices de cet épisode comme on peut le voir sur ces carte postales. De nombreux habitants quittèrent la terre.

DE

Dictionnaires généalogiques (dits aussi biographiques) Disparus. Comme Disparus J'ai 3 cas identifiés, portés disparus dans ma généalogie.Pour un généalogiste, c'est embêtant, certainement, mais ce n'est rien à côté de la douleur qu'on dù ressentir ceux qui ont attendus, certainement des années, avant de se faire une raison. Jean MAHÉ, est né le 28 mars 1773 à Saint-Joachim (44), fils de Jean MAHÉ et de Marie Madeleine MOYON.Il épouse Jeanne MAHÉ 19 février 1794 à Saint-Joachim.Il était Marin et est porté disparu à Saint-Domingue depuis 1806. Louis BERCEGEAIS est né le 15 novembre 1812 à la Chapelle-des-Marais (44)Absent depuis plus de vingt et un an au mariage de sa fille Anne Marie en avril 1860Disparu depuis 1839, il était aussi Marin Clément Henry AUBRY est né le 30 juillet 1842au Louroux-Béconnais (49),Disparu Pendant la Campagne Contre L'Allemagne de 1870-1871 , à l’âge de 29 ans.

Distraite. Divorce. Dix ans après. J'ai commencé il y a peu le relevé systématique des actes de baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse d'Hautefaye en Périgord. Hautefaye s'est rendue célèbre en 1870 car il y a été perpétré un crime odieux, suivi de l'exécution de 4 des participants (voir à ce sujet mon article "Quand l'Etat-civil ne dit pas tout"). Est-ce pour réhabiliter cette commune ou est-ce parce que nombre d'ancêtres de mon épouse y ont vécu ?

Toujours est-il que je me suis pris de passion pour Hautefaye et que j'ai entrepris ce vieux rêve de dresser une cartographie dynamique de sa population sous Louis XV. Mais revenons à notre article ! Une première étude portant sur le ministère du curé Pierre Bourrinet qui a administré la cure de 1739 à 1762, m'a montré une très forte mortalité infantile puisque sur cette période, 50.6 % des décès concernaient des enfants de moins de 10 ans.

Je suis parti des naissances relevées en 1747. En 1747, j'ai donc relevé 9 naissances : L'objet de l'article est "Dix ans après". Documents. Faire sa généalogie, ça n'a rien de compliqué, c'est retrouver l'histoir de sa famille en se documentant. Il y a différents types de sources, orales et écrites. Le témoignage des anciens est la première de toutes, tant que possible, car ils ont connu leurs propres parents, oncles, tantes, cousins et grands-parents. Ils ne savent pas tout (dates et lieux précis) mais en savent tellement plus que nos documents pourront nous en apprendre ! Ensuite, il y a ce qu'on appelle les papiers de famille. Les livrets de famille, livrets militaires, photos, faire-part, menus, cartes de communion et parfois aussi (actes de propriété, contrats de mariage, ...) ou certificats d'études, diplômes scolaires et/ou professionnels, cartes d'électeur, carte postales ou lettres de correspondance, contrats d'assurance, factures, cahiers d'écoliers, papiers associatifs, décorations (militaires ou civiles), ... cette liste n'est qu'un début !

Dragons (armée) Droit. Droit à la mémoire. La généalogie bruisse en ce moment de ce droit à l'oubli que l'Europe s'invente. Etrangement ou évidemment c'est pour le droit à la mémoire que je fais de la généalogie. Je me suis souvent demandé si cela faisait quelquechose à ceux que je retouvais dans un registre de sortir leur nom de l'oubli ? Probablement rien à part une belle jambe... dans l'écriture de leur prénom ou de leur nom.

Moi, sans avoir réfléchi au pourquoi, j'y vois un hommage, une marque de respect. Ils ont laissé une trace, (immortelle ? La question est trop vaste) un souvenir que j'aime retrouver dans les vieux papiers (surtout) et dans leurs sauvegardes numériques (plus accessibles, moins chers et disponibles la nuit). Est-ce un petit retour à la vie, une envie de laisser moi même une trace, le sentiment que je fais partie de la même chaîne qui se succède depuis eux jusqu'à moi et mes enfants ? Je pense qu'ils ont un droit à la mémoire parce qu'ils sont la mienne.