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Politique

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Droite(s) extrême(s) | Abel Mestre et Caroline Monnot, journalistes au "Monde", décryptent les populismes de droite. Municipales à Paris: combien coûtent les promesses phares de NKM et Hidalgo? Les municipales, c'est aussi une guerre de chiffres. Fort de ce constat, l'institut Montaigne, think-tank d'essence libérale, a évalué les promesses phares des deux principales candidates à la mairie de Paris, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Ses résultats ont été publiés ce jeudi sur le site des Echos, l'un des deux journaux qui couvrent l'opération avec Le Parisien. Selon le quotidien économique, si l'institut n'a pas pu chiffrer précisément l'ensemble des mesures - certaines sont impossibles à évaluer -, il a en revanche validé les chiffrages principaux avancés par les équipes de campagne. Tour d'horizon, pour chaque candidate, des postes les plus coûteux. Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) Du côté de la candidate UMP, comme Anne Hidalgo d'ailleurs, le logement figure en tête des mesures les plus onéreuses.

Deuxième poste le plus onéreux, "la révolution des horaires". Anne Hidalgo (PS) La candidate socialiste veut créer 10 000 logements supplémentaires par an, dont 6 500 HLM. Municipales: qui sont les meilleurs maires de France? Alain Juppé a redonné à Bordeaux la vigueur et le rayonnement que la capitale aquitaine avait perdus dans les dernières années du règne de Jacques Chaban-Delmas. Lyon a retrouvé, avec Raymond Barre puis Gérard Collomb, un dynamisme impressionnant, qui contraste avec la morosité de Marseille, abîmée par la gestion clientéliste et sans vision de ses dirigeants successifs. >> Retrouvez le classement complet des maires Lille, au coeur d'une région industriellement sinistrée, n'aurait pas réussi son redressement sans l'action résolue de Pierre Mauroy, que prolonge aujourd'hui Martine Aubry.

Nantes, sous la houlette de Jean-Marc Ayrault, a connu une renaissance spectaculaire, qui contraste étrangement avec les difficultés du Premier ministre à Paris. Ce qui montre, au passage, qu'un excellent élu local ne fait pas forcément un homme d'Etat - et réciproquement. C'est l'évidence : élire un maire n'est pas un acte anodin. Les résultats, inévitablement, vont être utilisés dans la campagne.

Municipales : l'élection va coûter 128 M€ - Municipales 2014. La démocratie, c'est bien connu, a un coût. L'Etat a budgété pour les élections municipales 128,4 M€, qui serviront pour l'essentiel à rembourser une partie des frais des candidats. A cela s'ajoutent 70,4 M€ pour les élections européennes de mai prochain. Soit presque 200 M€ au total, selon un rapport budgétaire parlementaire de novembre 2013. Pour les municipales, 117,6 M€ sont prévus pour les dépenses de fonctionnement et 10,8 M€ pour les dépenses de personnel, notamment sous forme d'heures supplémentaires. Côté dépenses de fonctionnement, notamment 51 M€ serviront au remboursement forfaitaire des dépenses de campagne des candidats, et 26,5 M€ au remboursement de leurs frais de propagande.

Tous les candidats peuvent prétendre à se voir restituer 47,5% de leurs dépenses de campagne, dans la limite d'un plafond et à condition d'avoir obtenu 5% des suffrages exprimés. Bientôt la dématérialisation? >> CARTE INTERACTIVE. La loi Duflot sur le logement adoptée : ce qui va changer. Comprendre l’affaire Dassault en 5 minutes. Les « Réunionnais de la Creuse » : pourquoi cinquante ans de silence ? Entre 1963 et 1982, 1 600 enfants réunionnais ont été expédiés dans des départements vieillissants par la Ddass. Ce mardi, les députés se prononcent sur « la responsabilité morale » de l’Etat.

Quelques-uns des enfants créoles emmenés en métropole (RICLAFE/SIPA) Au début des années 60, Michel Debré, alors député d’outre-mer, est obsédé par la « surnatalité » qui grève La Réunion. Plein de nobles sentiments, il entreprend de drainer de jeunes Réunionnais vers des départements vieillissants comme la Creuse, le Tarn ou le Cantal. Immatriculés « pupilles de l’Etat », des enfants sont expédiés en métropole, à 9 000 kilomètres de chez eux, par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass). Placés dans des familles paysannes, certains vivent heureux. Ce mardi, les députés se prononcent sur « la responsabilité morale [de l’Etat] » dans ce transfert de plus de 1 600 enfants réunionnais, mené entre 1963 et 1982.

En France, rien de tel. Un rapport d’« une nullité formidable » L'Assemblée reconnaît la responsabilité de l’Etat dans l'exil forcé d'enfants réunionnais. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hélène Bekmezian Si l'Assemblée nationale ne peut pas réécrire l'histoire, elle peut contribuer à mieux la faire connaître, notamment dans ses périodes les plus sombres. Mercredi 18 février, en adoptant, à 125 voix contre 14, une résolution visant à reconnaître la responsabilité de l'Etat dans l'exil forcé d'enfants réunionnais, les députés ont permis à un volet de l'histoire française du XXe siècle d'entrer dans la lumière, et ses quelque 1 600 victimes avec.

Certaines d'entre elles, présentes en tribune du public, avaient d'ailleurs fait le déplacement pour suivre le débat. En France métropolitaine, mais aussi à La Réunion, leurs histoires restent très peu connues. Ce sont celles de milliers d'enfants utilisés comme régulateur démographique et transportés de leur île vers la métropole à partir de 1963. Un « consentement vicié », selon Ericka Bareigts, la député socialiste de La Réunion à l'origine du texte.

Manif pour tous, Euro, FN, Sarkozy : Où va la droite? DEBAT JEAN-LOUIS BOURLANGES-HENRI GUAINO. La droite cherche comment et avec quel programme retrouver le chemin du pouvoir. Le député des Yvelines Henri Guaino plaide pour un bonapartisme réaliste tandis que Jean Louis Bourlanges, Tocquevillien assumé, défend la voie de l'Europe et du social libéralisme.

Entretien croisé entre deux hautes figures de la droite et du centre. Le Figaro -. Qu'est-ce qu'être de droite aujourd'hui? Henri GUAINO.- Quand on parle de la droite, de quoi parle-t-on? Des partis ou des idées? La campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy était typiquement une campagne de désaffiliation pour sortir des étiquettes partisanes qui n'ont plus beaucoup de sens. Jean-Louis BOURLANGES.- On peut accéder dans le débat droite gauche par trois entrées: institutionnelle, sociologique et idéologique. Comment parvenir à une telle synthèse? HG.- Notre histoire est rythmée par des synthèses successives. HG. Le protectionnisme? Le dévaluationnisme? J-LB. J-L. HG. Une réserve parlementaire moins opaque mais toujours inégalitaire. Pour la première fois, l'Assemblée a rendu publique la répartition de la manne de 90 millions d'euros distribuée en 2013 aux députés pour financer des projets et des associations.

Si le système a été réformé, il n'en reste pas moins contesté. «C'est inédit sous la Ve République». Dans son communiqué, Claude Bartolone n'a pas manqué de faire remarquer que la réserve parlementaire, dont l'opacité a été tant décriée, a été rendue publique pour la première fois sous sa présidence. La répartition de cette enveloppe d'environ 90 millions d'euros, qui permet aux députés de financer à leur guise projets locaux et associations, est en effet disponible sur le site de l'Assemblée.

Incontestablement, un pas de franchi vers plus de transparence. En réformant la réserve parlementaire, Claude Bartolone a aussi voulu rendre le partage des subventions plus égalitaire. Jusqu'en 2012, l'enveloppe était répartie «à la tête du client», privilégiant les parlementaires les plus capés. Municipales à Paris : les temps forts du premier grand débat entre les 5 candidats. Les futures métropoles françaises conformes à la constitution. Le Conseil constitutionnel a annoncé jeudi avoir validé la loi créant la métropole du Grand Paris et une dizaine d’autres métropoles en France, dont Marseille, et dotant l’agglomération lyonnaise d’un statut particulier, premier volet de la réforme territoriale. Dans sa décision, la haute juridiction a jugé «conforme à la Constitution» l’ensemble de la «loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles».

Mais il a formulé «une réserve» sur le cumul des fonctions de président de la métropole de Lyon et de maire d’un commune de cette métropole, qu’il a accepté à titre «transitoire». Concernant la Métropole du Grand Paris, instaurée par la loi au 1er janvier 2016, le Conseil, appliquant «sa jurisprudence constante», a estimé que «la loi peut imposer le regroupement de collectivités territoriales dans un but d’intérêt général». Les métropoles exerceront de larges compétences, en particulier dans les domaines du développement économique. Régions redécoupées : le cauchemar des Poitevins et des Picards revient. Ça va couiner sous le bistouri. Quelques phrases de François Hollande, lors de sa conférence de presse de mardi, et du grand simplificateur en chef, le député PS Thierry Mandon, ont suffit à déterrer le rapport Balladur de 2009, qui contenait un scénario assez précis de diminution du nombre de régions.

Les terreurs ressurgissent : les querelles d’historiens régionaux, les élus qui sanglotent, les courriers de lecteurs très à cheval sur la descendance. A grands traits, le rapport Balladur envisageait de démanteler la Picardie, de rattacher la Loire-Atlantique à la Bretagne, d’éclater le Poitou-Charentes, de fondre ensemble le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, de fusionner la Basse-Normandie et la Haute-Normandie, de rapprocher la Bourgogne de la Franche-Comté et l’Auvergne du Rhône-Alpes. Sans violence, s’il vous plaît. On ne sait pas si François Hollande a en tête le même plan de route, mais le nombre de nouvelles régions coïncide – « une quinzaine » . « Les Picards piqués au vif » Voici ce à quoi pourrait ressembler une France de dix régions. La carte de Jacques Levy (Chôros, via Slate.fr) En visite en Corrèze ce samedi, son département d’adoption, François Hollande est revenu sur son idée de réformer la carte des territoires. Il s’est dit hostile à la suppression pure et simple des départements.

Il considère qu’il faut renforcer les compétences des régions et envisage une réduction de leur nombre. « Rien ne doit être figé », a-t-il déclaré : le redécoupage des années 60 doit être repensé. A priori, c’est une réforme limitée qui se dessine cependant. Jacques Lévy Jacques Lévy a enseigné à l’Université de Reims, à l’Institut des hautes études d’aménagement et de développement du territoire, à l’Institut d’études politique de Paris, puis à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse).

Quel serait le redécoupage idéal ? « Au-delà des économies liées à des fusions d’institutions, c’est vrai que ces régions ne sont pas cohérentes par rapport à leurs missions. » Redécoupage des régions : prenez vos ciseaux. Combien restera-t-il de régions en France dans quelques années ? Depuis la conférence de presse de François Hollande, chacun en France s’essaie au redécoupage, surtout après que le député Thierry Mandon a avancé un chiffre : faire passer le nombre de régions métropolitaines de 22 à 15.

Un nombre similaire a celui proposé en son temps par les travaux du comité Balladur en 2008-2009 (voir la carte ci-dessous). Le sujet a fait la une de nombre de quotidiens régionaux ce jeudi, comme l’a notamment relevé le compte Twitter @info140. En attendant d’en savoir plus sur les contours de ce redécoupage, petit tour de France des inquiétudes et des espoirs. 🔵À LA UNE de nombreux titres de la presse quotidienne régionale, le projet de réorganisation territoriale pic.twitter.com/fA58W5qVuk — infos140 (@infos140) 16 Janvier 2014 La Picardie redoute d’être démantelée «On s’est battus pour que la Picardie existe en tant que telle, quel que soit le gouvernement, de droite ou de gauche.

Moins de régions ? Faut-il supprimer les départements de la petite couronne ? La petite couronne est en émoi. Ce matin, Jean-Marc Ayrault a repris la proposition de fondre les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis en une seule entité géante, trois départements qui composent déjà la métropole du Grand Paris votée en décembre. «On a besoin de métropoles et autour des métropoles, il faut simplifier», a-t-il expliqué sur France Inter. Plus tard dans la journée, le Premier ministre a précisé ses propos et renvoyé au futur projet de loi sur la décentralisation, «le deuxième du quinquennat». Il a réaffirmé vouloir simplifier un «millefeuille» territorial qui ne s’avère, selon lui, «pas toujours efficace et surtout qui coûte cher».

Le début d’une «concentration féodale» qui aggraverait «les effets pervers de la régionalisation», a réagi la porte-parole du Parti de gauche, Raquel Garrido. Dallier (UMP) : «Empiler les couches administratives n’est plus possible» C’est la seule solution pour simplifier le mille-feuille territorial. Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Hollande.

Lors de la troisième conférence de presse de son mandat, mardi 14 janvier, François Hollande a annoncé l'ouverture de plusieurs chantiers, notamment en matière d'économie. A la première question, qui évoquait sa vie privée à l'aune des récentes révélations, le chef de l'Etat a répondu en promettant des clarifications, mais en soulignant que « les affaires privées se traitent en privé ». Revivez la conférence de presse avec les décryptages en direct du Monde.fr Des mesures en faveur des entreprises... « Je fixe un nouvel objectif : que d'ici 2017, pour les entreprises et les travailleurs indépendants, ce soit la fin des cotisations familiales, ce qui représente 30 milliards d'euros de charges, a annoncé le chef de l'Etat. C'est la condition pour que les entreprises retrouvent de la marge – non pas pour leur faire plaisir, pour leur faire quelque cadeau. » M. Hollande a insisté sur le fait que « c'est sur l'offre qu'il faut agir ».

M. Ces mesures représentent une victoire pour le patronat. Près de 2 milliards d'euros pour la Bretagne. Révolution fiscale : la flagrante mise en scène de Mélenchon et TF1. N’est pas bon propagandiste qui veut. A l’orée de la manifestation orchestrée par le Front de Gauche dimanche 1er décembre dernier, Jean-Luc Mélenchon, leader du parti, a donné une interview à TF1 afin d’exprimer, en détails, ses idées et revendications au sujet de la "révolution fiscale" fleurissant aux quatre coins du pays. Une entrevue politique comme tant d’autres, et pourtant. Une habile mise en scène Stefan de Vries, journaliste néerlandais officiant en tant que consultant et chroniqueur, a pu assister, de son balcon avenue des Gobelins, à la surprenante mise en scène imaginée par le leader à l’écharpe rouge et par la chaîne, spectacle qu’il immortalise et diffuse sur Twitter. Coïncidence, simple outil politique ou véritable mascarade médiatique ?

Voir un extrait de l'interview en vidéo : Réforme fiscale : les dix travaux d'Ayrault. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Roger Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé une « remise à plat » de la fiscalité. Les chantiers ne manquent pas. Lire aussi : Jean-Marc Ayrault ouvre un chantier fiscal à haut risque 1/ Fusionner impôt sur le revenu et CSG C'était l'engagement no 14 du candidat Hollande. La fusion de ces deux prélèvements relève, en apparence, de la gageure. L'impôt sur le revenu (IR), dont le gouvernement attend 75 milliards d'euros de recettes fiscales en 2014, est progressif ; la CSG, pour un rendement supérieur à 93 milliards d'euros, est proportionnelle.

Les questions qui se posent, dès lors, pour parvenir à une harmonisation sont multiples. Lire aussi : l'imposition du revenu, un débat récurrent depuis la création de la CSG 2/ Faire un impôt plus redistributeur En outre, le modèle retenu par l'Insee ne prend en compte, dans les prélèvements, que les impôts et cotisations directs. 3/ Réformer enfin les niches fiscales 4/ Toucher au quotient familial ? Qu’a fait l’eurodéputé Vincent Peillon ? Rien. Le projet économique du FN passé au crible. Luca, Philippot : de l'UMP au FN, l'art nauséabond de gâcher les buts de Sakho et Benzema. La France reste une grande puissance... en Afrique. Municipales : Pape Diouf se lance. 11 novembre : retour sur une journée de commémorations agitée. 11-Novembre : Hollande appelle au patriotisme et à l’"unité nationale" VIDEOS. Droit du sol : ce que dit vraiment la loi.