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Historiographie

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Oliver Stone : “J'ai subi un lavage de cerveau comme la plupart des enfants américains” Clouez le bec à ceux qui vous fatiguent avec 14-18. Le 28 juillet 2014, cela fera cent ans que l’Autriche-Hongrie déclarait la guerre à la Serbie, mettant en branle un engrenage qui allait déboucher sur la Première Guerre mondiale. Il y aura aussi quelque chose à fêter le 27 juillet 2014. Vous ne voyez pas ? Allons. On fêtera les 800 ans de la bataille de Bouvines, l’une des plus importantes de l’histoire de France, à l’égal de Marignan et de Waterloo. Petit rappel pour ceux qui dormaient pendant leurs cours d’histoire au collège.

Philippe II, roi de France, est seul contre une coalition constituée de son ennemi juré, le roi d’Angleterre Jean Sans Terre, le puissant empereur germanique Otton IV et une poignée de vassaux français révoltés. Le dimanche 27 juillet 1214, le roi de France rencontre ses adversaires près de la ville de Bouvines, dans le Nord : en dépit d’une infériorité numérique et d’un terrain défavorable, Philippe Auguste met en débandade ses ennemis et remporte une victoire décisive. Des festivités en suspens. Guerre d’Algérie : Nos cours d’histoire sont-ils prêts à l’enseigner? Par Lyonel Kaufmann 18 mars 1962, au bord du lac Léman, les accords d’Evian sont signés et mettent fin à ce qu’on appelle encore à l’époque les événements d’Algérie. Mars 2012, le cinquantième anniversaire de ces accords interroge sur la place de ces événements en classe d’histoire.

Pour notre part, nous avons déjà indiqué qu’entre le devoir de mémoire et le devoir d’histoire et autour d’une question socialement vive, le devoir d’histoire devait s’imposer ainsi que l’intérêt à problématiser son enseignement de l’histoire. [1] Le contexte Au-delà du temps consacré par les programmes à l’étude d’un tel sujet, le vécu familial des élèves ne manquera pas d’interférer avec le cours d’histoire : «Quand je vais aborder par exemple les divisions entre Algériens, qu’on aborde la notion des harkis, j’ai très souvent des élèves qui vont être véhéments et dire que les harkis sont des traitres» [2] Des ressources sur la toîle Problématiser - pourquoi partent-ils/elles?

- qui sont-ils/elles? Lyonel Kaufmann, Deutsch, Ferrand, Buisson, Zemmour, Bern : la télé préfère les « historiens » réacs | Les échos de l’histoire. Lorànt Deutsch, dans « Métronome TV » sur France 5 (capture d’écran) « Les Historiens de garde » sort en librairie ce mercredi 27 mars. Le titre renvoie à ces figures médiatiques qui défendent, selon ce livre, une histoire orientée, tantôt nationaliste, tantôt royaliste, conservatrice voire réactionnaire, et des méthodes discutables quand elles ne sont pas franchement hasardeuses. Ce sont pourtant ces « historiens de garde » qui dominent le traitement de l’Histoire dans le PAF, et notamment sur les chaînes publiques.

Lorànt Deutsch n’est que le « poste avancé » d’un profond problème médiatique. Doctorants et enseignants, les auteurs, William Blanc, Aurore Chéry et Christophe Naudin, soutenus par l’historien Nicolas Offenstadt qui a préfacé le livre, promeuvent au contraire une histoire ouverte sur le monde et les sociétés, qui ne s’arrête pas aux « grands hommes » et à la France. Lorànt Deutsch, « tête de pont » des historiens de garde Consciemment ou non, L.

Tout comme Dimitri Casali, L. "Lorànt Deutsch a une vision quasi-maurrassienne de l’histoire" Lorànt Deutsch est de retour: trois ans après le phénoménal succès de «Métronome», son histoire de Paris vendue à plus de deux millions d’exemplaires, le comédien publie «Hexagone» (Michel Lafon). Et de nouveau, il s’attire les critiques de plusieurs historiens, comme Christophe Naudin, qui lui reproche notamment sa vision ultra-droitière de la bataille de Poitiers. Le combat de Christophe Naudin, que Deutsch traite pour sa part de «militant d’extrême-gauche», ne date pas d’hier: avec William Blanc et Aurore Chéry, il a cosigné au printemps dernier «les Historiens de garde» (Inculte), pour dénoncer la résurgence d’une histoire de France construite sur des inexactitudes et des partis-pris idéologiques afin de promouvoir un roman national discutable.

On en a donc discuté avec lui. Christophe Naudin Lorànt Deutsch défend une vision quasi-maurrassienne de l’Histoire, le grand homme au-dessus des autres qui sauve le bas peuple. L’argument du «manque de recul» est un faux prétexte !