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Enseignement

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En France, on peut devenir prof des écoles avec 4,17/20 de moyenne. Le jour où une élève m'a dit : "Moi, j'aime pas les juifs" Une marche silencieuse contre le racisme et l'antisémitisme organisée par la Licra, le 25 mars 2012 à Paris (F.DUPUY/SIPA) Je suis d'une génération pour qui l'antisémitisme était mort avec la Shoah.

Je n'avais pas pensé qu'il reviendrait d'ailleurs. "Il n'y avait pas un juif hier dans les tours" La première fois, c'était en 1998 dans une classe de 5e. Lorsqu'on a abordé le chapitre sur l'islam, une gamine a râlé : "On ne fait que quatre heures sur l’Islam, alors que l'année dernière, on a fait les Hébreux pendant au moins dix heures ! De toute façon, moi j'aime pas les juifs. " Je suis tombé des nues. Presque toujours, ces propos viennent d'enfants issus de l'immigration et se réclamant de l'Islam. Par exemple, cette année, Ousmane, 15 ans, alors que je parlais de Léon Blum : "Il est juif, qu'il crève ! " Pourquoi nie-t-on cette réalité dramatique ? Avant, dans les années 80, au moindre soupçon d'antisémitisme, l'indignation était immédiate.

Que faire contre ce fléau ? - sur PC / Mac. Réalisons l'Europe, classe Projet Action Média (PAM), Paron. « Mais monsieur, vous aimez être prof ? » | Chez Monsieur le prof. Alors que j’étais en train d’expliquer la distinction entre « might » et « may », une élève lève la main et me demande : « Mais monsieur, vous aimez être prof ? » Je me suis demandé quel était le rapport avec le cours, puis j’ai compris : quelques secondes auparavant, un élève m’avait interrompu : « Ça va sonner, m’sieur. » Comme il me coupe la parole, et que sa réflexion me semble superflue dans la mesure où je ne lâche jamais mes élèves en retard, je lui réponds sèchement : « Merci de ton aide, mais j’ai une montre ; plutôt que de regarder la tienne, tu ferais mieux d’écouter. » Ai-je l’air blasé ?

Sur le moment, je ne sais pas trop quoi répondre, alors je fais une pirouette en ironisant : « Oh, tu n’imagines pas, J’ADORE. Et on repart sur les auxiliaires modaux, avant que ça ne sonne. Malgré tout, après la sonnerie, puis la suivante, et la fin de ma journée, sa question continue de résonner dans mon crâne ; on me la pose régulièrement, mais c’est la première fois qu’un élève le fait. Vincent Peillon veut «repenser» le collège unique.

Satisfaisant les syndicats, le ministre de l'Éducation a surtout annoncé vendredi 4000 postes supplémentaires dans les collèges. «Il convient de repenser le collège unique car il est une étape essentielle de la scolarité obligatoire et un moment déterminant pour la poursuite des études.» En saisissant hier le tout nouveau Conseil supérieur des programmes (CSE), le ministre de l'Éducation a officiellement ouvert le dossier collège, prometteur de débats. Outre la suppression annoncée de la note de vie scolaire, Vincent Peillon a distillé une série d'annonces, laissant dubitatifs les syndicats d'enseignants. Ainsi, quelque 4000 postes sont annoncés dans les collèges, ouverts sur trois ans (dont 1500 pour la rentrée 2014). Bien loin de cette vision, l'Unsa, en appelle à un «collège pour tous» et voit dans ce nouveau temps annoncé par le ministre la possibilité de mettre en œuvre, parallèlement au temps de classe ordinaire, des «pédagogies différenciées».

Peillon annonce 4.000 postes pour le collège. Profs de prépas : « Pourquoi grand diable nous payer moins ? » Pour financer les ZEP, Peillon veut baisser le salaire des profs de prépas. Rencontre avec Julien, prof de maths, qui refuse l’étiquette de nantis de l’Education nationale. La cour du lycée Henri-IV, qui comprend plusieurs classes préparatoires, en mars 2007 (POUZET/SIPA) Rue d’Ulm, vendredi 29 novembre. Il se passe quelque chose d’inhabituel à l’Ecole normale supérieure. Ils interrompent une réunion des jurys littéraires. . « Ils [les profs de prépas, ndlr] refusent d’être considérés par leur employeur comme des privilégiés spoliant leurs propres collègues. . « Nous monter les uns contre les autres » Il est applaudi. Depuis que Vincent Peillon a annoncé vouloir modifier le temps de travail et la rémunération de ces enseignants, il fait partie de ceux qui se mobilisent pour sauver leur statut.

Dans un manifeste [voir PDF ci-contre], les profs de prépas disent avoir ressenti ce projet de décret « comme un coup de poing dans l’estomac ». Julien en sera. Le projet contesté de Vincent Peillon. Classement PISA : la France championne des inégalités scolaires. Le rapport PISA 2012 sur le niveau scolaire publié par l'OCDE mardi situe notre pays à la 25e place sur 65. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia et Aurélie Collas Y aura-t-il un « choc PISA » ? Nul doute que la mauvaise note attribuée par l'OCDE à la France, dans le cadre de son Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), va susciter l'émoi. Les résultats de cette enquête triennale, publiés mardi 3 décembre, révèlent que la France bat des records d'injustice. Que son école, prétendument pour tous, est d'abord faite pour une élite, mais se révèle incapable de faire réussir les enfants les moins privilégiés. Elle en est même de moins en moins capable.

L'édition 2012 de PISA met l'accent sur le niveau des élèves de 15 ans en mathématiques. Voir l'infographie : Les gagnants et les perdants du classement PISA Des écarts qui se creusent Le fossé n'a jamais été aussi grand entre les « bons » et les « mauvais ». Le poids croissant des inégalités sociales. Classements : oubliez Pisa, on est forts dans plein d’autres trucs ! Deux places perdues. La France, désormais 25e, est doucement humiliée par la publication ce mardi des résultats de l’enquête Pisa, menée par l’OCDE. Tous les trois ans, ce programme compare les systèmes éducatifs d’une soixantaine de pays. C’est à chaque fois l’occasion de titrer sur l’anémie de l’école française ou sur les défauts du classement. Avec de jolies photos d’élèves qui se cognent le front dans les mains. La France paye notamment ses mauvais résultats en mathématiques. Notre score dans ce domaine a diminué de seize points en neuf ans (de 511 à 495 points).

Comme d’habitude, il est aussi question d’un « système inégalitaire » où la classe sociale joue un rôle prépondérant dans la réussite éducative. La merditude des choses Ces derniers mois, les classements en tout genre sont surtout l’occasion d’illustrer l’enlisement supposé de la France dans la merditude des choses. On en arrive à se demander : existe-t-il des classements dans lesquels la France progresse ? Petit miracle. MENE1300396A. Article 1 - Le programme de l'enseignement d'histoire-géographie au cycle terminal de la série scientifique (S) est fixé conformément à l'annexe du présent arrêté. Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l'année scolaire 2013-2014 pour la classe de première et à la rentrée de l'année scolaire 2014-2015 pour la classe terminale.

Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 7 janvier 2013 Pour le ministre de l'éducation nationale et par délégation, Le directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Paul Delahaye Annexe Histoire-géographie - classe de première - série S Préambule Ils sont conçus en cohérence avec ceux de la seconde. Les démarches s'inscrivent également dans la continuité de celles mises en œuvre en seconde : - les technologies de l'information et de la communication doivent jouer un rôle croissant ;

Le blog de Torcyhg. Tutoriel Pearltrees. Des cours de maths d’un genre nouveau bientôt disponibles sur Internet en français. Recevez nos newsletters : Aux USA, La Khan academy rassemble des centaines de millions de personnes qui suivent des cours en ligne. La version française débarque, pour l’instant centrée sur les maths.

Les vidéos seront acccessibles le 4 septembre. La «Khan Academy », qui propose des cours gratuits sur internet est un véritable phénomène aux Etats-Unis où chaque vidéo est vue par des millions de personnes. La version française s’ouvre le 4 septembre, sur le site internet de Bibliothèque sans frontières, une ONG œuvrant pour l’accès au savoir. Outre-Atlantique, les chiffres donnent le vertige. Plus de 20.000 écoles utilisent la Khan Academy aux États-Unis L’ONG est également déjà en contact «avec les institutions et les école» en France pour expérimenter ce projet dans certaines classes.

Bibliothèque Sans Frontière «a déjà commencé ces expérimentations au Cameroun et en Haïti, avec des résultats excellents», témoigne Patrick Weil. » Trouvez la formation qui révélera vos talents. Texte_ref3cerv110305. Guide_mutations_2013_enseignants_2nd_degre_232565. Les thèmes de l'ECJS en Première (2012-2013).pdf. Guide du professeur débutant non titulaire. Les rythmes scolaires contre l’histoire de France | Journal d’un prof d’histoire. Réforme des rythmes scolaires ? Ou plutôt tempête dans un verre d’eau ? Ce qui devait être une mesure phare de la loi d’orientation a surtout donné lieu à une très médiatique dénonciation du « corporatisme » supposé des enseignants, une campagne dont la virulence contraste curieusement avec la portée réelle de la réforme en question.

Une mention toute spéciale sera attribuée au Monde du 22 janvier dernier pour son fracassant éditorial sur le « lamentable corporatisme étriqué » des profs, ces égoïstes jouant leur petit confort personnel contre « l’intérêt des enfants ». Ou encore à Marcel Rufo, le pédopsychiatre à la mode, défenseur auto-proclamé de l’enfant, qui se dit « surpris, voire sidéré, des réactions du corps enseignant ». Sur le même registre, c’est donc un flot continu de réactions convenues, se recopiant les unes les autres, venues de gens manifestement plus doués pour enfiler les lieux communs comme des perles que pour travailler un peu leur sujet.

Une réforme a minima. Rythmes scolaires : les raisons du refus d'une école parisienne. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par François Béguin Le rejet de la réforme des rythmes scolaires peut-il se résumer à une histoire de mercredi matin travaillé pour les enseignants ? A l'école élémentaire de la rue Ramponeau, dans le XXe arrondissement de la capitale, la réponse est catégorique. C'est non. Si Valérie Chilma accepte d'ouvrir les portes de l'école qu'elle dirige depuis huit ans, c'est pour dissiper un "malentendu". A l'exception de quelques animateurs, la réforme des rythmes scolaires fait l'unanimité contre elle dans cette école que nous avons choisie parmi les 662 que compte la capitale. La réforme voulue par le ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon et le maire Bertrand Delanoé consiste à transférer au mercredi matin quatre fois quarante-cinq minutes de temps scolaire prélevées les lundi, mardi, jeudi et vendredi.

"On s'est senti agressé et incompris, notamment par l'éditorial du Monde qui parlait de corporatisme, résume Valérie Chilma. Rythmes scolaires : Peillon en terrain miné au congrès des maires. L'Exposition coloniale de 1931 : mythe républicain ou mythe impérial (Charles-Robert Ageron) L'Exposition coloniale de 1931 Mythe républicain ou mythe impérial ? Charles-Robert AGERON Voici plus de vingt ans que l'Homme blanc a déposé partout dans le monde le «fardeau colonial» dont parlait Kipling ; partout il reste pourtant fustigé, parfois condamné pour crime contre l'humanité. Dès lors il devient difficile d'imaginer ce temps, proche encore, où triomphait avec bonne conscience l'impérialisme colonial. Qui veut célébrer la République se garde de rappeler qu'elle s'est enorgueillie, quasi unanimement, de son œuvre coloniale. Et pourtant quel écolier de jadis ne se souvient d'avoir appris dans les manuels de l'école laïque que «l'honneur de la IIIe République est d'avoir constitué à la France un empire qui fait d'elle la seconde puissance coloniale du monde».

De quand date cette unanimité troublante ? L'apothéose de l'Empire colonial et l'apogée de l'idée coloniale en France se situeraient, tous deux, dans les années 1930 et 1931. La tradition de L'Exposition coloniale W.B. "L'Université française doit être une priorité nationale" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean- Loup Salzmann (président de l'université Paris-13, président de la Conférence des présidents d'université), Gérard Blanchard (président de l'université de la Rochelle, vice-président de la Conférence des présidents d'université) et Khaled Bouabdallah (président de l'université de Saint-Etienne-Jean Monnet, vice-président de la Conférence des présidents d'université) Nous saisissons parfaitement l'ampleur de la crise que notre pays affronte.

En tant que présidents d'université, nous sommes confrontés chaque jour, dans toutes les villes de France au profond désarroi de nos étudiants, et il en va de même dans leurs familles et chez nos personnels. Nous constatons une progression préoccupante de la précarité chez nos jeunes, entraînant avec elle une insidieuse et réelle fragilisation du vivre-ensemble. Nous savons aussi que les contraintes budgétaires sont fortes et qu'elles imposent que les choix soient parfaitement raisonnés.