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Axe 1 - Le travail rend-t-il heureux ?

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Le travail, source de bonheur? Rédigé le 2013-08-27 Malheureusement, pas pour tout le monde.

Le travail, source de bonheur?

Pour un Québécois sur deux en fait. Est-ce que c’est bon ou mauvais? On pourrait adopter l’approche optimiste du verre à moitié plein et se dire « wow, une personne sur deux, c’est fantastique », mais dans ce cas, je ne crois pas que ce soit la meilleure attitude à prendre. Productivité et bien-être sont-ils incompatibles ? En ce mois d'août, rafraichissons-nous un peu la mémoire avec ce texte initialement publié le 28/12/2015 Productivité et bien-être sont-ils incompatibles ?

Productivité et bien-être sont-ils incompatibles ?

Une entreprise ne peut vivre – et par conséquent payer ses salariés – sans gagner de l’argent. En partant de ce truisme, on peut comprendre qu’au travers de toute vision stratégique, l’objectif d’un entrepreneur sera a minima d’assurer l’équilibre financier… et si possible de développer une marge bénéficiaire afin de la redistribuer selon ses choix.

A la question de savoir comment augmenter cette productivité, les réponses sont nombreuses : du lean management à la baisse de la masse salariale en passant par la baisse des coûts de production ou au développement de l’innovation. Mais si nous rajoutons à cette question le facteur du maintien – voire de l’amélioration – du bien-être du salarié, les choix possibles se réduisent. Développer l’engagement Ce levier est finalement assez récent. Oui, le travail fait (encore) le bonheur. Les Français sont des gens bizarres.

Oui, le travail fait (encore) le bonheur

Ils s'arrachent les magazines qui leur parlent de stress, de harcèlement moral et de souffrance au travail. Font un triomphe aux ouvrages qui vilipendent L'Horreur économique (1) ou décortiquent La Fin du travail (2). Passent un temps fou à planifier leurs congés et leurs jours de RTT (réduction du temps de travail). De quoi inspirer à nos gouvernants comme aux dirigeants de nos entreprises des envolées lyriques sur la nécessité de réhabiliter cette pauvre valeur travail, mise à mal par une société de pétanqueurs - dixit Jacques Barrot, patron du groupe parlementaire UMP - qui ne rêverait que de préretraite et de doigts de pied en éventail.

Bernard Dugas: «Peu m'importe de ne pas avoir de pouvoir» 56 ans, consultant à la direction de la stratégie et des ressources humaines d'Ernst & Young. Auteur «Vous n'y êtes pas du tout!» 75% des Français heureux au travail. A la veille du 1er mai, et sur fond de conflit ouvert déclenché par la présentation de la loi El Khomri, un sondage Ifop, réalisé pour Le Pèlerin en partenariat avec France Inter, révèle que 75% des personnes interrogées se disent heureuses au travail.

75% des Français heureux au travail

Voici une étude qui tranche, alors que les français ont montré ces derniers mois, à grands renforts de mobilisation sociale contre la loi El Khomri, leur attachement viscéral aux bonnes conditions de vie au travail. Cette enquête, menée par l’Ifop pour le Pélerin, en partenariat avec France Inter, révèle ainsi que 75% des sondés se disent plutôt heureux au travail (contre 72% en février 2012 sur la même étude), contre 25% plutôt " pas heureux " (contre 28% en février 2012). Travailler peut-il rendre heureux ?, par Isabelle Coutant et Michel Gollac.

Les protections collectives sont essentielles.

Travailler peut-il rendre heureux ?, par Isabelle Coutant et Michel Gollac

Stress, souffrance, suicides : le travail n'est-il qu'une source de malheurs ou existe-t-il aussi des travailleurs heureux ? Tout travail comporte une part de souffrance parce que le monde résiste à l'action du travailleur. La question est de savoir si celui-ci peut surmonter cette souffrance, lui donner un sens par rapport à son histoire et à ses projets. Quelles sont les conditions qui permettent de dépasser la souffrance ? Ou, à défaut, de la contenir ?

La norme, dans notre société, est de se déclarer satisfait de son travail. En 1997, alors que les deux tiers des membres des professions intellectuelles disaient souhaiter voir leurs enfants s'engager dans la même carrière, c'était le cas de moins d'un ouvrier non qualifié sur dix. Travailler pour être heureux ? Le bonheur et le travail en France.

Le travail a fait l'objet au cours de ces dernières années de nombreux débats, notamment sur la question de savoir s'il demeure une valeur centrale dans la société contemporaine.

Travailler pour être heureux ? Le bonheur et le travail en France

Cet ouvrage apporte une pierre dans le jardin de ces discussions. Fondé sur une enquête extensive et agrémenté de multiples témoignages, il explore par le menu les facettes multiples et contradictoires du travail tel qu'il est vécu par les acteurs. Lorsqu'on lui demande ce qui lui importe le plus pour être heureux, un Français sur quatre évoque le travail de façon directe ou indirecte. Les auteurs montrent cependant que d'un groupe social à l'autre, les rapports au travail sont fort différents.

Pour les uns, les mieux dotés en revenus et en capital culturel, le travail est une composante parmi d'autres (la famille, l'amitié...) d'un ensemble de facteurs qui contribuent à l'épanouissement personnel. Le bonheur au travail n'est pas l'apanage d'un groupe social.