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Google dépose un brevet inquiétant pour les libertés individuelles. PRISM, le filet géant des États-Unis pour la surveillance du web. Nous indiquions hier dans nos colonnes qu’un important lien avait été révélé entre Verizon et l’agence américaine du renseignement, la NSA.

PRISM, le filet géant des États-Unis pour la surveillance du web

L’opérateur fournit sur une base automatisée de nombreuses données sur l’historique de ses clients. Mais Verizon était clairement la pointe de l’iceberg et le programme de la NSA, baptisé PRISM, touche en fait de nombreuses sociétés. Quartier général de la NSA, Fort Meade, Maryland. Crédits : Greg Goebel, licence Creative Commons. AT&T et Sprint sont eux aussi concernés L’opérateur Verizon transmet quotidiennement à la NSA un grand nombre de données, notamment les appels émis par ses abonnés, la durée, la destination ou encore la position géographique. Concernant la téléphonie tout d’abord, le Wall Street Journal indique, selon ses propres sources, que les opérateurs AT&T et Sprint font également bien partie du lot.

Le même ordre depuis sept ans Saxby Chambliss, de son côté, indique que rien de ceci n’est nouveau. Un fait confirmé par James R. Stop ACTA : Manifestation ce samedi pour défendre la liberté d'internet. ACTA (Accord Commercial Anti Contrefaçon), est un accord qui menace la liberté d'internet. Cet accord vise officiellement à protéger la propriété intellectuelle au niveau international.

Jusque là tout va bien.. Mais le terme de "propriété intellectuelle" est volontairement flou. Il peut désigner des marques, idées ou informations. ACTA devrait donc s'attaquer à l'imitation de quelque chose soumis au droit d'auteur. Afin de vérifier que vous n'échangez aucun contenu soumis au droit d'auteur, ACTA va renforcer la surveillance.

L'accord ne profite qu'à une fraction d'industriels tels que les compagnies RIAA et MPAA (associations interprofessionnelles qui défendent les intérêts de l'industrie du disque et du cinéma). A nouveau la démocratie est bafouée et ce sont des accords liberticides pour internet qui pourraient nous être imposés par des personnes non élues. . - semences copyrightées - interdictions des médicaments génériques. ACTA: des milliers d'Européens défilent. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute l'Europe, principalement en Allemagne, pour dénoncer les atteintes à l'internet contenues selon eux dans l'accord européen ACTA sur la contrefaçon.

ACTA: des milliers d'Européens défilent

La plupart du temps jeunes, portant parfois le masque blanc et noir au sourire sarcastique de Guy Fawkes - activiste britannique du 17ème siècle - devenu l'emblème des cyberactivistes, les anti-ACTA ont défilé dans le calme dans les grandes villes européennes. En Allemagne, alors que les températures oscillaient entre -20 et 0 degrés, malgré le soleil, ils étaient 16.000 manifestants à Munich, 10.000 à Berlin, 5000 à Hambourg (nord), 4000 à Dortmund (ouest), 3000 à Francfort (centre), 3000 à Dresde (est), selon les organisateurs et la police. La Commission européenne se défend d'un manque de transparence "La révolution est née sous couvert d'anonymat" Près de 6000 Autrichiens ont défilé à Vienne et dans les villes de Graz, Innsbruck et Linz.

Démontage des mensonges de la Commission européenne sur ACTA. Paris, 30 janvier 2012 – La Commission européenne a lancé une offensive tous azimuts pour présenter ACTA comme un banal accord commercial, inoffensif pour les droits fondamentaux et l'accès aux savoirs.

Démontage des mensonges de la Commission européenne sur ACTA

Dans plusieurs documents, la Commission tente d'imposer l'ACTA au Parlement européen en balayant les critiques légitimes qui s'expriment à son encontre. Mais ces tromperies ne résistent pas à l'analyse. Alors que la branche exécutive de l'UE (Commission européenne et les gouvernements de 22 États Membres) a officiellement signé ACTA1, la voie est ouverte à son examen par le Parlement européen. Ses 754 membres ont au cours d'un processus qui durera plusieurs mois, l'occasion d'accepter ou de rejeter ACTA. Les membres du Parlement européen sont déjà soumis à de fortes pressions, non seulement des lobbyistes des industries du copyright mais aussi de la direction « commerce international » de la Commission européenne2 qui a négocié l'ACTA en toute opacité durant plus de trois ans.