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Innovation

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L’histoire de l’innovation contemporaine c’est les Big Data. La lecture de la semaine provient de la vénérable revue The Atlantic et on la doit à Erik Brynjolfsson, économiste à la Sloan School of Management et responsable du groupe Productivité numérique au Centre sur le Business numérique du Massachusetts Institute of Technology et Andrew McAfee auteurs Race Against the Machine (« La course contre les machines où comment la révolution numérique accélère l’innovation, conduit la productivité et irréversiblement transforme l’emploi et l’économie »). Elle s’intitule : « l’histoire de l’innovation contemporaine, c’est les Big Data » (c’est le nom que l’on donne à l’amoncellement des données). En 1670, commence l’article, à Delphes, en Hollande, un scientifique du nom de Anton van Leeuwenhoek (Wikipédia) fit une chose que beaucoup de scientifiques faisaient depuis 100 ans.

Il construisit un microscope. Ce microscope était différent des autres, mais il n’avait rien d’extraordinaire. Cependant, malgré leurs forces, les mesures ont un défaut. Changement de deuxième ordre. Watzlawick, Paul, Weakland, John H., Fisch, Richard, Change: Principles of Problem Formulation and Problem Resolution, WW Norton &Co, 2011. Pourquoi n’arrivons nous pas à changer, d’où dépressions et maladies ? « La solution est le problème ». La formulation que nous faisons d’une situation nous enferme dans un cercle vicieux. Et nos efforts pour changer ne changent rien (changement de premier ordre). Le « bon sens » nous trompe. Pour nous en tirer il faut reformuler la solution, changement de deuxième ordre. Il ne faut donc pas demander « pourquoi » (d’où vient mon mal ?)

Changement de premier ordre : j'appuie sur la pédale d'accélérateur ; changement de deuxième ordre : je change de vitesse. Autre exemple. Il existe trois grands types d’interprétations fausses. Pour s’en tirer, il faut : Parmi les techniques utiles :Parler à celui que l’on veut aider dans son langage et dans sa logique. Commentaires : Innovation/creativity. Changing Paradigms. Changing Education Paradigms. Sérendipité. Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive. Conférence de Michel Serres © Inria / Photo J. -M. Ramès Publié le : 20/12/2007 Niveau facile Niveau 1 : Facile « Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents !

Le 11 décembre 2007, à l’occasion des 40 ans de l’Inria, Michel Serres a donné une conférence sur la révolution culturelle et cognitive engendrée par les nouvelles technologies. Le philosophe donne rapidement le ton et invite son auditoire à prendre conscience de la révolution cognitive générée par la révolution de l’information.

Voir la vidéo (1 h 04 min) : Alternative : écouter la conférence en MP3 : Newsletter Recevez chaque mois une sélection d'articles Aidez-nous à évaluer le niveau de lecture de ce document. Votre choix a été pris en compte. Michel Serres Philosophe et historien des sciences, académicien. Voir le profil. Changer pour durer (2009) L’innovation est morte, vive la transformation ! « InternetActu. Le designer et éditorialiste Bruce Nussbaum, dans Business Week, se fait l’avocat de la transformation, un concept appelé à remplacer selon lui celui d’innovation. “L’innovation est morte en 2008, tuée par la surexploitation, l’utilisation abusive, l’étroitesse d’esprit, l’instrumentalisation et l’incapacité à évoluer”, explique le designer.

“Ce crime a été commis par les chefs d’entreprises, les consultants, les commerçants, les annonceurs et les journalistes qui ont dégradé et dévalué l’idée d’innovation en la confondant avec le changement, l’évolution technologique, la conception, la mondialisation, la prospective et tout ce qui semble “nouveau”.” La transformation comme réponse aux évolutions de la société La mort de l’innovation est liée à notre obsession de la mesure et à une demande sans cesse croissante de prévisions dans un monde imprévisible, estime Bruce Nussbaum. Or l’innovation ne sait pas nous guider face à un avenir incertain et tourmenté. . “1. Relançons en France le marché des idées. Des Français avaient inventé en même temps que des Américains le Phonographe, la photo ou le MP3, mais Edison, Eastman ou Apple ont su les vendre. En cela, les sciences du marketing sont essentielles à l’innovation, autant que la recherche fondamentale puisque c’est dans la rencontre entre l’offre et la demande que naît le succès économique d’une nouveauté.

Les modes de vie urbains sont en train d’évoluer car un afficheur, un urbaniste, un cycliste et un informaticien ont inventé le Velib’ et ses homologues, fabriquant une grande idée en mélangeant quatre savoir-faire. On raconte que la technologie du double contact qui a rendu si différente l’expérience utilisateur des I-Phone a été trouvée sur un salon au hasard d’une visite par Steve Jobs qui est féru de ces foires aux idées nouvelles. Alors je suggère de prendre à bras le corps la dynamisation du marché des idées, car la seule solution « par le haut » pour sortir de la crise est de relancer l’émergence d’innovations.